1963 : Anne est une brillante étudiante d'origine sociale modeste qui
suit des études de lettres à l'université d'Angoulême.
Elle se retrouve enceinte à une époque où la contraception et
l'avortement sont
illégaux.
Toute
personne qui l'aiderait risque la prison. Anne ne trouve donc aucun secours
auprès de ses amies. Les deux médecins qu'elle consulte refusent également de
l'aider, l'un d'eux lui prescrit même un médicament en lui laissant croire
qu'il peut provoquer un avortement alors qu'il a l'effet inverse.
Anne
est perturbée, elle n'arrive plus à se concentrer sur ses études et ses notes
chutent. Elle essaie de s'avorter elle-même, mais sa tentative échoue.
Tout
d'abord pour ceux qui aurait un doute avec les propos de ma critique , j'ai
aucun souci avec le droit à l'avortement , considérant que la femme est seule
maitresse de son corps, c'est son choix et uniquement le sien , dans le respect
de sa santé.
Maintenant
difficile de donner un avis en tant que mâle (même je ne suis pas machiste)
blanc ou pas , ne connaissant pas du tout la douleur que peuvent rencontrer les
femmes que ce soit physique ou psychique dans ces moments-là et
l'accompagnement doit être important. Cet accompagnement qui existe peu dans le
film car les structures ,n'existait pas . Moi j'ai grandi avec mère qui était
contre , mais avec le temps on apprend des erreurs des autres.
Le
film se passant en 1963 , on n’a pas l'impression au niveau décors et costumes
que le film se passe à cette date-là , le minium ayant été fait (le budget ?)
pour nous y faire croire , et le film aurait pu , aurait dû , parce que
l'histoire commence à ressembler à la préhistoire , et il y a beaucoup de pays
où l'avortement est interdit et puni , et je pense que cela aurait plus
pédagogique envers les adolescentes et jeune femme de montrer que cela existe
encore.
Sur
le film qui suit chronologiquement la durée de la grossesse pour arriver au 10
semaines 1/2 donne souvent des images douloureuses même pour un garçon sensible
dont une avec les aiguilles qui sont horribles.
Je
trouve aussi notamment pour la période , qu'on ne voit pas assez les opposants
comme si cela n'existait pas , ne pas oublier le passé.
Les
comédiennes sont formidables notamment Anamaria Vartolomei et Anna
Mouglalis la faiseuse d'ange.
Film
essentiel pour les femmes mais difficile d'accès pour les pauvres hommes que
nous sont et même sans être réfractaire
C'est
l'adaptation du roman éponyme d'Annie
Ernaux, paru en 2000.
Il
remporte le Lion d'or à la 78e édition de la Mostra de
Venise
NOTE : 13.10
FICHE TECHNIQUE
- Réalisation : Audrey Diwan, assistée d'Anaïs Couette (créditée à la mise en scène)
- Scénario : Audrey Diwan et Marcia Romano
- Direction artistique : Omid Gharakhanian
- Photographie : Laurent Tangy
- Son : Antoine-Basile Mercier et Philippe Welsh
- Décors : Diéné Bérète
- Montage : Géraldine Mangenot
- Musique : Evgueni Galperine et Sacha Galperine
- Production : Édouard Weil et Alice Girard
- Sociétés de production : Rectangle Productions
- Société de distribution : Wild Bunch Distribution
- Budget : 5,2 millions d'euros
- Anamaria Vartolomei : Anne Duchesne
- Kacey Mottet-Klein : Jean
- Luàna Bajrami : Hélène, une amie d'Anne
- Louise Orry-Diquéro : Brigitte, une amie d'Anne
- Louise Chevillotte : Olivia
- Pio Marmaï : le professeur Bornec
- Sandrine Bonnaire : Gabrielle, la mère d'Anne
- Leonor Oberson : Claire, une étudiante
- Anna Mouglalis : Mme Rivière, l'avorteuse
- Cyril Metzger : Gaspard, le jeune pompier
- Éric Verdin : Jacques, médecin
- Alice de Lencquesaing : Laetitia, une étudiante
- Madeleine Baudot : Lise
- Fabrizio Rongione : docteur Ravinsky
- Isabelle Mazin : Magda
- Julien Frison : Maxime, l'amant d'Anne
- Édouard Sulpice : Patrick
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