Pages

lundi 14 décembre 2020

MILLE FILMS DE MA VIE : LOVE AND MERCY DE BILL POLHARD

 


Dans le cadre des Mille Films De Ma vie, je vous propose Love and Mercy de  Bill Pohlad (2015) avec Paul Dano , John Cusack, Elizabeth Banks, Paul Giamatti, Jake Abel, Kenny Wormald, Brett Davern , Bill Camp et Max Schneider.

Derrière les mélodies irrésistibles des Beach Boys, il y a Brian Wilson, qu’une enfance compliquée a rendu schizophrène. Paul Dano ressuscite son génie musical, John Cusack ses années noires, et l’histoire d’amour qui le sauvera.

Mercy au réalisateur de nous avoir servis comme une grande histoire d'amour fonctionnelle et l'amour de la musique. Mercy aux acteurs de nous rendre à la sortie, d'avoir vu des vrais acteurs dans de vrais rôle, pas des robots.

Mercy au réalisateur et scénariste très impliqué dans ce projet, de ne pas servir une énième vie d'artistes mort d'overdoses, mais de nous raconter à leur façon la vie d’un mélange, une vraie, très connue, mais dont la vie nous était un peu oublié.

Le film si on le constate bien est fabriqué comme un film fait de deux couches, du titre "Love and Mercy" de l'amour à la musique, du scénario passant des belles heures des Beachs Boys et donc de Bryan Wilson son leader charismatique et principalement seul créateur artistique, entourés de ses frères et de ses cousins, et une partie plus récente dans les années 90, ou oubliés du public mais pas des Fans, il doit faire à un gourou thérapeutique John Landry, qui va le tuer à petit feu (avec quel but), avec deux acteurs jouant chacun une période de sa vie , sans chercher à se ressembler et donc sans maquillage. C'est une réussite totale, et on peut suivre les deux histoires, sans chercher les changements physiques.

C'est aussi la maladie de Brian Wilson, adolescent et jeune homme schizophrène créateur d'un groupe fait pour les surfeurs (qu'il n'était pas, malgré qu'il soit Californien) et pas vraiment apprécié par ces derniers (voir Point Break), dont la musique était sa seule préoccupation , son médicament contre sa maladie, sa folie à la limite de la gaminerie, et c'est là qu'on pourra s'apercevoir, une fois de plus que le génial Paul Dano fait partie des grands, des très grands, la façon qu'il nous montre la folie artistique de Bryan Wilson est absolument d'anthologie. Pour moi c'est la meilleure partie du film, qui nous montre la création d'un album ou d'un Heat, comme Good Vibrations.

Mais celle avec John Cusack et Elizabeth Banks, ne manque pas d'intérêts avec un Bryan Wilson mis sous contrôle d'un PSY, qui va le détruire avec de médicaments psychotropes, qui va l'éloigner un temps de son amour et de sa famille, à qui il tient pourtant.

Pour les jeunes d’aujourd’hui, c'est vrai les Beach Boys (les concurrents américains des Beatles) n'est pas très parlant, mais pour les vieux (!!!) comme moi, cela me parle beaucoup, et je prends toujours beaucoup de plaisir avoir la création de la musique (en docu souvent) mais cette fois en film.

à noter que c'est Paul McCartney qui l'a accompagné lors de la pose de son étoile, et participer à l'album de Getting in Over My Head, et la fin de l'album miracle "Smile" qu'il avait dans sa tête depuis tant d'année

Et puis à la fin voire Brian Wilson chanter Pet Sounds considérer comme un des plus grands hits de tous les temps, vous donnent des frissons.

A voir pour les nostalgiques de la bonne musique, des cheveux dans le vent, du sable collé sur le corps mouillé et un surf pas loin sur l'Océan.

DISTRIBUTION

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire