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jeudi 24 septembre 2015

POUR MES AMIS DEAUVILLAIS : ROSARIO DE JACQUES VIEILLEMAISON


ROSARIO de Jacques Viellemaison (réalisateur canadien de Il n'y a pas le feu au lac, ou Free c'est pas se laisser faire) est un thriller angoissé présenté en Clôture du Festival de Deauville 2015, malgré les rumeurs que personnes ne l'avait vu.

Le réalisateur à l'habitude d'ouvrir les portes ouvertes, avant de les renfermer aussi vite. Dans Rosario , il a l'idée géniale d'écarter l'écran dans une scène d'anthologie sur une plage normande.

Rosario raconte l'histoire d'un migrant canadien, qui décide de fuite le diktat hollywoodien qui refuse ses scénarios, en embarquant sur un radeau en partance de New York avec une femme et un enfant qui allait chercher au premier centre de SDF, afin de respecter les coutumes européennes. A l'aide de son radeau improvisé et de ses compagnons de route, il décide en 2012 de faire cette traverser, et en ce jour de 2015, qu'il arrive à destination sur le continent européen, afin de poursuivre sa route, et de rejoindre par la terre, un pays libre comme la Syrie ou l'Irak.

Première bizarrerie dans le scénario, le réalisateur n'explique pas comment les protagonistes se nourrissent pendant 3 ans, alors qu'on début du film, on voit le héros acheté uniquement une barre de Snickers, cela fait un peu juste pour 3 personnes sur 3 ans, a moins que cela soit un grand Snickers.

En arrivant sur les plages normandes, il a la grande surprise de constater que le rivage est bloqué par un mur de barbelés érigés pour éviter la profilération de migrants riches venant d'outre-atlantique, c'est l'un des meilleurs moments du film, enfin le croit-on car en réalité, c'est barbelé sont là pour le tournage d'un film de Steven Spielberg "Il faut sauver le soldat Brian", la suite du film avec Tom Hanks, cette fois-ci avec Bruno Sanchez et Alex Lutz. C'est pathétique, c'est du vide intersidéral, le réalisateur se prenant pour Godard, il faut dire qu'il a filmé la scène avec une vrai caméra de cinéma, ce qui dénote qu'il a aucun talent pour le 7ème art.

On suit pendant 8 heures, le voyage de ce migrant-mipetit qui rencontre des difficultés à quitter l'Europe et arriver à son but final.

La scène de fin, où il déchire son passeport est la quintessence de l'incapacité au réalisateur de comprendre et d'appréhender son sujet.

C'est pas les acteurs qui sauveront le film, ni Benoît Vachon (qu'on avait vu dans Le con nu du lac et Les Vaches Blanches et noires un film sur le racisme bovin), Emily Jolie sortie tout droit des Comédies Musicales pour enfant, et dans le rôle de l'enfant Peter Dinklage qui trouve un rôle à sa taille.

Pour les amateurs de gens qui n'ont rien à faire de leur journée, et qui pourront voir le film au moins 3 fois dans la journée accompagné d'un Snickers.

Note : 0.90

Pour les amis deauvillais, qui m'ont vu rêvés de ce film.

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