FICHE TECHNIQUE
SORTIE
DU FILM : 18 Octobre 1961 (USA) et 2 Mars 1962 (France)
DUREE
: 2H32
GENRE :
COMEDIE MUSICALE EN COULEUR
REALISATEUR
: ROBERT WISE & JEROME ROBBINS
SCENARIO
: ERNEST LEHMAN
D’APRES
: ARTHUR LAURENTS
DIRECTEUR
DE LA PHOTOGRAPHIE : DANIEL L.FAPP
MUSIQUE :
LEONARD BERNSTEIN
PRODUCTEUR
ASSOCIE : SAUL CHAPLIN
CHANSONS : STEPHEN SONDHEIM
COSTUMES : IRENE SHARAFF
ASSISTANT DIRECTEUR : ROBERT E.RELYEA
ASSISTANT REALISATEUR DANSE : TOMMY ABBOT –
MARGARET BANKS – HOWARD JEFFREY – TONY MORDENTE
CHOREGRAPHIE : JEROME ROBBINS
MONTAGE : THOMAS STANDFORD
PRODUCTION : ROBERT WISE
EFFET PHOTOGRAPHIQUE : LINWOOD DUNN ASC – FILM EFFECTS
OF HOLLYWOOD
ORCHESTRATION : SID RAMIN & IRWIN KOSTAL
SON : MURRAY SPIVACK – FRED LAU – WITON VERTON
ASSISTANT MUSICAL : BETTY WALBERG
COACH VOCAL : BOBBY TUCKER
PRODUCTION MANAGER : ALLEN K.WOOD
TITRE VISUEL : SAUL BASS
PRODUCTION ARTISTIQUE : M.ZUBERANO
DECORATEUR
: VICTOR GANGELIN
EDITEUR SON
: GILBERT D.MARCHANT
ASSISTANT
MONTAGE : MASHALL M.BORDEN
SCRIPT
: STANLEY K.SCHEUER
SECOND
ASSISTANT DIRECTEUR : JEROME M.SIEGEL
MAQUILLAGE :
EMILE LA VIGNE
COIFFEUR :
ALICE MONTE
COSTUMIERE :
BERT HENRIKSON
CASTING :
STALMASTER LISTER CO.
Casting
NATHALIE WOOD
|
MARIA
|
RICHARD BEYMER
|
TONY
|
RUSS TAMBLYN
|
RIFF
|
RITA MORENO
|
ANITA
|
GEORGE CHAKIRIS
|
BERNARDO
|
SIMON OAKLAND
|
LIEUTNANT SCHRANK
|
WILLIAM BRAMLEY
|
OFFICIER KRUPKE
|
NED GLASS
|
DOC
|
JOHN ASTIN
|
GILAD HAND
|
PENNY STANTON
|
MADAME LUCIA
|
TUCKER SMITH
|
ICE
|
TONY MORDENTE
|
ACTION
|
DAVID WINTERS
|
ARAB
|
ELIOT FELD
|
BABY JOHN
|
BERT MICHAELS
|
SNOWBOY
|
DAVID BEAN
|
TIGER
|
ROBERT BANAS
|
JOYBOY
|
SCOTCHER TEAGUE
|
BIG DEAL
|
TOMMY ABBOT
|
GEE-TER
|
JOSE DE VEGA
|
CHINO
|
JAY NORMAN
|
PEPE
|
GUS TRIKONIS
|
INDIO
|
EDDIE VERSO
|
JUANO
|
JAIME ROGERS
|
LOCO
|
LARRY ROQUEMORE
|
ROCCO
|
ROBERT THOMSON
|
LUIS
|
NICK COVACEVICH
|
TORO
|
RUDY DEL CAMPO
|
DEL CAMPO
|
ANDRE TAYIR
|
CHILE
|
YVONNE OTHON
|
CONSUELA
|
SUZIE KAYE
|
ROSALIA
|
JOANNA MIYA
|
FRANCISCA
|
SUE OAKES
|
ANYBODYS
|
GINA TRIKONIS
|
GRAZIELLA
|
CAROLE D’ANDREA
|
VELMA
|
Synopsis
Le travail fait suite à l’étude de
New York dans la séquence sur l’urbanisation et introduit le cours sur les USA.
Il permet aussi de travailler la croissance économique, la société et le rêve
américains, le racisme et les discriminations.
Présentation
Le film « West Side
Story » est une adaptation cinématographique de 1961 d’une comédie musicale montée à Broadway (New
York).
L'histoire
est inspirée de Roméo et Juliette de William Shakespeare. À New York,
dans les années 1950, deux gangs de rue rivaux, les Jets (américains blancs
d'origine polonaise) et les Sharks (immigrés d'origine portoricaine), font la
loi dans le quartier de West Side. Ils se provoquent et s'affrontent à
l'occasion. Tony (ex-leader des Jets) et Maria, (sœur de Bernardo, chef des
Sharks), tombent amoureux, mais le couple doit subir le clivage imposé par leur
clan.
Le film
s’ouvre par un générique de Saul Bass
très long, pendant lequel les couleurs varient en même temps que la musique, on
distingue de petits traits noirs qui à la fin deviennent les buildings de New
York. La scène d'ouverture survolant la ville de New York est une première. En
effet, aucun film antérieur ne survole la ville de cette façon. Depuis, tous
les films ou séries américains s’en inspirent ou presque.
La première partie du
film est totalement muette, avec
seulement de la musique et de la danse. Elle présente les deux gangs :
d’un côté les Jets, blancs, immigrés
irlandais, polonais, italiens ; de l’autre les Sharks, plus
fraîchement arrivés et d’origine portoricaine. Les deux groupes s’affrontent
pour la possession d’un territoire. Riff, chef des Jets décide que les deux
groupes doivent se battre de manière plus violente, s’il le faut avec des
couteaux ou des armes à feu. Il essaie de convaincre Tony, ex-Jet de revenir
dans le groupe pour l’occasion. Les deux groupes se rencontrent dans un bal du
quartier (terrain neutre) où Maria et Tony se voient pour la première fois.
C’est le coup de foudre. Ils se revoient seuls dans l’escalier de secours de
l’immeuble de Maria, puis régulièrement (boutique de Maria). Elle le presse de
convaincre les deux chefs de ne pas se battre. Tony tente d’empêcher Riff et
Bernardo de se battre mais il arrive trop tard, Riff est mort, il tue Bernardo.
Il rejoint Maria dans sa chambre, elle lui pardonne mais Chino, amoureux de
Maria, venge Bernardo et tue Tony.
Le film est
révolutionnaire à l’époque pour son appropriation
d’un espace réel .Pour mieux
saisir l’atmosphère du West Side de Manhattan, une partie du tournage a été
effectuée dans le quartier (68e et 110e rues), notamment la séquence dansée
d’ouverture où l’on voit les Sharks et les Jets se défier sur un terrain de jeu
fermé par des grillages métalliques. Le thème des tensions sociales et ethniques est très nouveau aussi. En s’inspirant d’une réalité sociologique
qui commence à préoccuper les autorités, West Side Story torpille le mythe du melting pot américain. Le film est une critique de la société américaine.
C'est probablement la première comédie musicale à aborder de front des sujets tels que la violence urbaine et le racisme, quittant l'univers mièvre des autres comédies musicales hollywoodiennes pour entrer de plain-pied dans la réalité sociale : le policier ouvertement raciste proposant aux Jets de les couvrir ; la tentative de viol sur Anita illustrée par la reprise du thème 'America'…
La ville de New York est un des personnages de cette histoire d'amour et de violence. Le film s'ouvre sur une étonnante vue aérienne de Manhattan qui fait découvrir à la verticale les gratte-ciels du "Hell's Kitchen", un quartier de West Side. Cette vision de la ville renforce d'autant le sentiment d'étouffement des personnages. A noter aussi la vision réaliste des aires de jeux et autres terrains vagues, témoins privilégiés du mal-être d'une génération en quête d'identité. Pendant tout le film, on aperçoit des barrières, grillages que les garçons escaladent, franchissent.
Ces barrières symbolisent la transgression, le passage à l’âge adulte. Maria et Tony sont plus matures, ils veulent s’échapper de la pesanteur de groupe, violent et qui nie l’individu mais ils sont les seuls à vraiment transgresser les règles sociales : mixité de leur couple, parodie du mariage dans la boutique où travaille Maria, acte sexuel, meurtre de Tony…Leur quête d’individualité échoue, on n’est rien hors du groupe.
Le scénario de la comédie musicale doit beaucoup au Roméo et Juliette de
Shakespeare. La séquence chantée qui comporte le titre «Tonight» s’inspire
directement de la scène mythique du balcon où Juliette et Roméo échangent leur
premier baiser. Tony et Maria s’avouent quant à eux leurs sentiments sur les
escaliers de secours installés dans la cour de l’immeuble vétuste où elle vient
d’emménager.
Dès 1949, Jerome Robbins avait pensé adapter le drame shakespearien en le transposant à New York. Dans un premier temps, il voulait opposer des Juifs et des Irlandais catholiques, mais il a préféré abandonner la thématique religieuse pour s’intéresser à une actualité brûlante, celle de l’immigration portoricaine.
C’est en effet dans les années 1950 que la «Grosse Pomme» (surnom donné à New York) a commencé à servir de cadre aux premiers affrontements ethniques entre Portoricains et Américains «de souche» (c’est-à dire des immigrés de la deuxième ou troisième génération). À l’époque, West Side Story a donc fait l’effet d’une véritable révolution dans l’univers sucré de la comédie musicale.
Pour mieux saisir l’atmosphère du West Side de Manhattan, une partie du tournage a été effectuée dans le quartier (68e et 110e rues), notamment la séquence dansée d’ouverture où l’on voit les Sharks et les Jets se défier sur un terrain de jeu fermé par des grillages métalliques.
Dès 1949, Jerome Robbins avait pensé adapter le drame shakespearien en le transposant à New York. Dans un premier temps, il voulait opposer des Juifs et des Irlandais catholiques, mais il a préféré abandonner la thématique religieuse pour s’intéresser à une actualité brûlante, celle de l’immigration portoricaine.
C’est en effet dans les années 1950 que la «Grosse Pomme» (surnom donné à New York) a commencé à servir de cadre aux premiers affrontements ethniques entre Portoricains et Américains «de souche» (c’est-à dire des immigrés de la deuxième ou troisième génération). À l’époque, West Side Story a donc fait l’effet d’une véritable révolution dans l’univers sucré de la comédie musicale.
Pour mieux saisir l’atmosphère du West Side de Manhattan, une partie du tournage a été effectuée dans le quartier (68e et 110e rues), notamment la séquence dansée d’ouverture où l’on voit les Sharks et les Jets se défier sur un terrain de jeu fermé par des grillages métalliques.
Aujourd’hui encore, on ne peut que saluer le réalisme
des décors et des personnages mis en scène par Robert Wise. Les immeubles
lépreux abritent des familles misérables ou des ateliers sordides, parfois
illuminés par des tissus multicolores. Les rues et les cours sont jonchés de
détritus.
Quand Tony agonise dans les bras de Maria, il a les
mains sales et les ongles noirs : sa mort n’est pas édulcorée par la caméra. De
la même manière, l’accent exagéré des Portoricains peut prêter à sourire, mais
il s’inscrit dans une logique de classe et de race qui conduit à l’enfermement
des communautés dans leur territoire géographique et symbolique.
Bernardo, le chef des Sharks, ne manque pas de le
souligner : si un Portoricain veut louer un appartement à New York, il vaut
mieux qu’il perde son accent - remarque qui n’a rien perdu de son actualité,
aux États- Unis ou ailleurs. (…) L’opposition entre l’ouvert et le fermé, entre
l’espace public et l’espace privé occupe une place centrale dans West Side Story.
La rue n’est plus seulement un décor, c’est l’un des
principaux acteurs de la comédie musicale. Espace public par excellence, elle
est menacée par la montée de la violence inter-ethnique et par l’action des
gangs qui se l’approprient.
Les pouvoirs publics doivent reconnaître leur
impuissance à contrôler cette évolution, même si le policier (raciste) Shrank déclare sans conviction aux Jets et
aux Sharks que «la rue ne vous appartient pas». Quant aux habitants du
quartier, ils ne peuvent que se lamenter de voir disparaître leurs derniers
espaces de convivialité, comme le Doc, propriétaire du drugstore local, qui
tente de convaincre les Jets rassemblés dans sa boutique : «se disputer un bout
de rue, est-ce si important ?».
COMBIEN CA COÛTE ET PLUS ?
Le film a couté la somme de 6 000 000 $,
dérisoire à notre époque, et a rapporté 46.5 Millions de dollars aux Etats
Unis, et a été vu par 8 719 610 personnes en France l’année de sa
sortie.
L’Américan Film Institue a retenue en 1998, le film
parmi les 100 plus grands films de tous les temps.
v
Oscar
du Meilleur Second rôle masculin pour Georges Chakiris
v
Oscar
du Meilleur second rôle féminin pour Rita Moreno
v
Oscar
du Meilleur film
v
Oscar
du meilleur décor pour Boris Leven et Victor A.Gangelin
v
Oscar
de la meilleure photographie pour Daniel L.Fapp
v
Oscar
des meilleurs costumes pour Irène Scharaff
v
Oscar
du Meilleur réalisateur pour Robert Wise et Jérome Robbins
v
Oscar
du Meilleur Montage pour Thomas Stanford
v
Oscar
de la Meilleure Musique pour Saul Chaplin, Johnny Green, Sid Ramin et Irwin
Kostal
v
Oscar
du meilleur son pour Fred Hynes et Gordon E.Sawyer
v
Golden
Globe meilleur acteur dans un second rôle pour Georges Chakiris et Rita Moreno
v
Grammy
Awards pour le meilleur album sonore
Anecdotes
La
version originale de la scène de la chanson de maria « Il Feel
Pretty » inclus les paroles « je me sens jolie et espiègle et vif/et
j’ai pitié/toute fille qui n’est pas moi ce soir ». Dans le film, cette
scène de nuit a été changée à la journée, et sans doute pour cette raison, les
mots rimes « brillants » et « Tonight » ont été changés
pour « gay » et « aujourd’hui ».
Nathalie
Wood est doublée au chant par Marni Nixon, sauf pour la dernière chanson du
film « Somewhere » chantée par Nathalie Wood elle-même.
Richard
Beymer est doublé au chant par Jimmy Bryant.
Rita
Moreno, chante toute ses chansons sauf « A Boy Like That » par Betty
Baguette, car la chanson était en dessous de sa gamme.
Betty
Baguette a intenté un procès pour obtenir un pourcentage de la vente des albums
du film. Le litige a été réglé en haute-cour.
Georges
Chakiris (Bernado) avait précédemment joué « Riff » dans la
production théâtrale à Londres, Tony Mordente avait joué A.Rab
Les
séquences d’ouverture ont été tournées sur la côte supérieure ouest de
Manhattan, où se trouve aujourd’hui le Lincoln Center. Cette zone a été
condamnée et les bâtiments étaient en train d’être démoli pour faire place au
futur Lincoln Center. La démolition de ces constructions a été retardée afin
que le tournage de ces séquences soit terminé.
West
Side Story est le premier film à gagner un Oscar pour deux réalisateurs pour
ces deux directeurs (Robert Wise et Jérome Robbins). Cela ne se reproduira pas
avant les récompenses pour les frères Ethan et Joël Cohen.
Bien
que les producteurs ont essayés de séparer les différents acteurs des gangs
durant le tournage pour créer des tensions, Russ Tamblyn (Riff) avait précisé
qu’un Jet vivait avec un Shark pendant le tournage.
La
version scénique était initialement prévue comme une histoire pour un garçon
catholique tombant amoureux d’une fille juive. Le titre de travail était
« East Side Story ». Après un boom d’immigration portoricaine à New
York dans les années 1940 et 1950, l’histoire a été changé, et le spectacle
ouvert sur Broadway en 1957, comme « West Side Story ».
Le
directeur Robert Wise a embauché des membres de gangs de New York au contrôle
des foules sur l’emplacement.
Les
droits cinématographiques de la pièce ont été achetés pour 375 000 $.
Le
choix original de Robert Wise pour le rôle de Tony était Elvis Presley
Lee
Téodore, qui a joué Anybodys dans la production originale de Broadway, a servi
comme chorégraphe adjoint pour le film.
Russ
Tamblyn rapporte que lui et le reste des danseurs dans le film souffrait de
périosite à un moment ou à un autre, le résultat de la danse étendu sur la
chaussée, par opposition à un plancher de scène.
C’est
à Audrey Hepburn qu’a été proposé le rôle de Maria, mais elle a dû le refuser
parce qu’elle était enceinte de Sean h.Ferrer à l’époque.
Gus
Trikonis qui a joué « Indio » un des requins de Porto Rico (est en
réalité Grecque) est le frère de Gina Trikonis , qui jouait Graziella, la
copine italienne rousse difficile de Riff, chef des Jets.
Dans
quelques scènes, on voit une affiche de Palisades Park, qui est un véritable
parc d’attractions, qui était exploité à Cliffside Park ou Fort Lee (New
Jersey) de 1898 à 1971.
Le
navire dans la vue aérienne de l’ouverture est l’United States. Tout d’abord,
il embarque en 1952 et a été mis au repos à la fin des années 60 et est inactif
depuis. Récemment il fut acheté par NCL, et a été rénové en navire de
croisière. L’United States repose tout de rouille non loin sur un quai sur le
fleuve Delaware à Philadelphie.
Elliot
Feld (Baby John) s’est effondré et a fini hospitalisée pour une pneumonie
pendant le tournage exigeant de « Cool ».
La
chanson « One Hand, One Heart » a été écrit à l’origine pour la
comédie musicale « Candide », mais par la suite rejetée a été repris
sur « West Side Story).
Le
film est resté 249 semaines de suite en exclusivité à Paris, record toujours en
cours.
Durant
le film, les acteurs ont portés 200 paires de chaussures, plus 100 litres de
maquillage, 27 paires de pantalon et interprétés 30 sessions d’enregistrement
différent.
La
chanson « Ge Officier Krupke » a été interdite par la BBC en raison
de ses mentions de l’usage de drogues et de l’ambigüité homosexuelle.
West
Side Story est de le deuxième au Box-Office US en 1962 derrière « les 101
dalmatiens ».
Russ
Tamblyn (Riff) a été doublé pour « The Jet Song » par Tucker Simth
(Ice) son lieutnant dans le film.
Deux anecdotes de haut niveau
Tout
au long du film, Nathalie Wood porte un bracelet à son poignet gauche, pas pour
une raison quelconque esthétique, mais parce qu’elle s’était blessé au poignet
sur la scène de la promesse, lorsqu’elle est tombée sur le pont qui s’effondre
au cours de la tempête de pluie abondante causant une protubérance osseuse
disgracieuse sur son poignet. Elle portait le bracelet pour masquer la lésion,
il est devenu sa marque de fabrique dans tous ses films à la suite.
Voilà
une anecdote, que vous allez trouver que très rarement sur Internet, mais qui
est vrai :
En
Angleterre le film est sélectionné pour être projeté lors de la « Royal
film Performance » de 1962. De nombreuses personnalités participent à
l’évènement dont Russ Tamblyn, assis juste à côté de Peter Sellers, juste
derrière la Reine Elizabeth II. L’acteur assiste à l’une des scènes les plus drôles
de la soirée. Juste au moment où les lumières se sont éteintes et que le rideau
s’est levé, se souvient Tamblyn, Peter Sellers s’est penché et a chuchoté à la
Reine « Excusez, moi madame, pourriez-vous retirer votre couronne ?
Sa majesté
n’a pas cillé. Après le film, Tamblyn ne tient plus, il s’est tourné vers Peter
Sellers : « Peter comment a tu pu faire cela ? Il a souri et
répondu « Oh ! Elle rira plus tard, j’irai au Palais pour déjeuner ou
quelque chose comme ça, et elle dira que c’était une remarque très amusante.
Comparaison West Side
Story & Roméo et Juliette
Tout le
monde la sait, West Side Story est une adaptation libre de Roméo et Juliette de
William Shakespeare, retrouvons les comparaisons entre les deux œuvres :
- Roméo
et Juliette
commence avec un combat de rue entre les Montaigus et Capulets , les
Jets et les Sharks ont un combat similaire.
- The
beginning fight is broken up by Krupke and Schrank, just as Prince Escalus
breaks up the
-
fight.
La lutte du début est brisée par Krupke et Schrank, tout comme le Prince
Escalus sépare la Montague - Capulet
lutte.
- Tony
has a recurring dream, like the one Romeo describes to Mercutio. Tony
a un rêve récurrent, comme l'on décrit Romeo à Mercutio.
- Juliet
is betrothed to Paris, and Maria has been set up with Chino.
Juliette est fiancée à Paris, et Maria a été fiancée avec Chino.
- Some
Montague men crash the Capulet party in which meets
.
Certains hommes Montague planter la partie Capulet dans laquelle Roméo
rencontre Juliette . In West Side Story , Maria and Tony see each
other from opposite sides of the gym and are immediately attracted to each
other. Dans West Side Story, Maria et Tony se voir sur les
côtés opposés de la salle de gym et sont immédiatement attirés l'un vers
l'autre.
-
searches for and
finds her at her balcony. Roméo
cherche Juliette et la
trouve à son balcon. After the dance, Tony
finds Maria and uses the fire escape. Après la danse, Tony trouve
Maria et utilise l'escalier de secours.
- Romeo
and Juliet go to a Friar to get married; Maria and Tony role-play a
wedding during their tryst in the bridal shop. Roméo
et Juliette vont à un frère pour se marier, Maria et Tony jeu de rôle d'un
mariage au cours de leur rendez-vous dans la boutique de la mariée.
- In
the rumble scene, Bernardo kills Riff like kills
; Tony avenges Riff's death by killing Bernardo, just as kills
. Dans
la scène grondement, Bernardo tue Riff comme Tybalt tue Mercutio ; la
mort de Tony venge en tuant Riff Bernardo, tout comme Roméo tue Tybalt .
- The
Capulet nurse is played around with and disgraced by Montague men, while
Anita is taunted and attacked by the Jets.
L'infirmière est Capulet joué un peu avec et déshonoré par des hommes
Montague, tandis que Anita est raillé et attaqué par les Jets.
- Both
stories feature Maria/Juliet's false death and Tony/Romeo's suicidal
response to his mistaken belief that his love is dead. Les
deux histoires présentent la mort de faux et Tony / Roméo Maria / Juliette
s réaction suicidaire à sa croyance erronée que son amour est mort. An enraged Anita, following the attempted rape,
deliberately tells the Jets that Chino has killed Maria, instead of
conveying the original message of where Tony should meet with her. fakes
her death, but an explanatory message sent to Romeo is delayed, causing
him not to know her death is but feigned. Un
furieux Anita, à la suite de la tentative de viol, raconte volontairement
les Jets que Chino a tué Maria, au lieu de transmettre le message
d'origine de l'endroit où Tony devrait se réunir avec elle. Juliet faux
sa mort, mais un message explicatif envoyé à Roméo est retardée, lui
causant de ne pas savoir, mais sa mort est feinte. Tony seeks out Chino in misery, wishing to die
also.
wishes to visit 's
grave to take poison and die with her. Tony
cherche Chino dans la misère, voulant mourir aussi. Romeo
souhaite visiter Juliette tombe
de l 'de prendre le poison et mourir avec elle.
QUE SONT-ILS
DEVENUS ?
Fils de l’acteur Eddie Tamblyn, Russ Tamblyn est
rapidement devenu un enfant star avant de faire la transition vers une carrière
d’acteur à temps plein à l’âge adulte. Après avoir joué le personnage principal
de The Boy With Green Hair (1948) il fait son apparition sur les planches de
Broadway, à la radio et dans plusieurs productions cinématographiques telles
que Samson and Dalila, Gun Crazy (tous deux en 1949), Father of the Bride
(1950) et High School Confidential! (1958).
Ses talents de gymnaste (il est également ancien
champion) et d’acrobate au sein de la West Hollywood High School font de lui la
personne la plus adaptée pour des rôles nécessitant des danses acrobatiques
tels que dans Seven Brides for Seven Brothers (1954), Hit the deck (1954
également), le classique West Side Story (1961) et l’épopée How The West Was
Won (1962). Il est également apparu dans les films de fiction plus classiques
tel Tom Thumb (1958), The Wonderful World of the Brothers Grimm (1962) et The Haunting
(1963). Il a été nominé pour l'Oscar du meilleur second rôle pour son rôle dans
Peyton Place (1957).
En 1966, il joue le Dr. Paul Stewart dans le film
de monstres de la Toho, War of the Gargantuas, aux côtés de Kumi Mizuno et de
Kenji Sahara. Il a peu parlé de son implication dans ce film les années qui
suivirent sa sortie. Désormais, sa langue commence à se délier peu à peu. Le
Dr. Stewart étudie les liens assez mystérieux entre la créature pacifique Sanda
et le monstre mangeur d’hommes Gaila.
Comme Nick Adams avant lui, Russ Tamblyn est doublé
en japonais dans le film. La voix que l’on entend sortir de sa bouche est celle
de l’acteur Goro Mutsumi.
Même après
avoir quitté l'industrie du cinéma à la fin des années 1960 de s’être concentré
sur ses intérêts dans les arts, il accepta de sortir de sa « semi-retraite »
pour jouer dans les films de plusieurs de ses amis : The Last Movie (1971,
Dennis Hopper) et Win, Place or Steal (1975, Dean Stockwell). Il fait son grand
retour au début des années 1990 en jouant le Dr. Jacoby dans la série télévisée
culte de David Lynch, Twin Peaks. Par la suite, on pourra le voir dans des
épisodes de la série Babylon 5, mais il se concentre désormais sur la gestion
de la carrière artistique de sa fille Amber (que l’on a pu voir dans The Ring
ou Joan of Arcadia). Russ Tamblyn a également un frère, Larry Tamblyn, qui fait
partie du groupe de rock The Standells.
George Richard Beymer, qui porte le même prénom
que son père, un imprimeur, naît le 20 février 1938, à Avoca, dans l’Iowa, aux
USA. Pour sa maman, Eunice Goss,
et sa famille, il sera Dick.Il n’a que 2 ans lorsque ses parents s’installent à Los Angeles, où il va vivre le reste de son enfance. Il fréquente le lycée d’Hollywood-Nord. A 11 ans seulement, il entame une carrière d’artiste en herbe en apparaissant dans un film de télévision, «Sandy dreams» (1949).
En 1953, il est repéré par Vittorio de Sica qui le fait tourner dans "Stazione termini" aux studios de Cinecitta.
Adolescent, il est retenu pour incarner le boy-friend d’Anne Frank dans le film de George Stevens, «Le journal d'Anne Frank» (1959). Il enchaîne avec «High time» de Blake Edwards (1960) où il donne la réplique à Bing Crosby, ainsi qu'à notre compatriote Nicole Maurey.
En 1961, Richard est choisi pour incarner le beau Tony, amoureux de la ravissante Maria (Nathalie Wood) dans «West Side Story», film mythique qui ne recevra pas moins de 10 oscars. Le voyant pour la première fois, ravi de sa propre prestation, il s'exclame : "J’étais happé par mon propre monde de rêve". La presse se montrera moins élogieuse à son égard : Trop mièvre, trop grand (il est vrai qu'il mesure près d’ 1 m 90), maladroit, peu convaincant … "A star isn’t born !" pourra-t-on lire ! Cinquante ans plus tard, en revoyant l'oeuvre, le jugement me paraît bien sévère.
On apprendra que la froideur que manifestait envers lui sa jolie partenaire aura joué un rôle négatif dans sa prestation. Aucune affinité ne les rapprochera. Cette animosité latente pourrait dater du jour où l'acteur avait été pressenti pour le film «la Fureur de vivre» à la place de James Dean, qui obtiendra finalement le rôle. On ne saura jamais ce qui se sera passé entre les deux artistes. Cependant, Richard confiera par la suite, qu’ils auront eu l’occasion de se retrouver et d’échanger de façon sympathique et spontanée, dissipant le malentendu qui les séparait.
On le retrouve en Italie pour «Aventure de jeunesse» (1962), d'après les récits autobiographiques d'Ernest Hemingway. Sur place, il vit une amourette furtive avec une jeune figurante débutante du plateau de «Barrabas», Sharon Tate. Il racontera l’avoir encouragée à persévérer dans le métier.
Dans «Le jour le plus long» (1962), au milieu d'une immense colonie américaine, il incarne un soldat pétrifié de peur qui voit arriver la mort sur une plage de Normandie. Cette année-là, il est récompensé par un Golden Globe Award, comme star de l’année, en compagnie de Warren Beatty et de Bobby Darin.
En 1969, il croise Lana Wood dans «Scream Free», devenant ainsi, à 7 ans d'intervalle, l’amoureux de cinéma des deux sœurs !
En 1964, il réalise un document très personnel, «A Regular Bouquet: Mississippi Summer», pour une association appelant les électeurs noirs à s’inscrire sur les listes de l’état du Mississipi, mouvement dont il devient un militant. Il récidive en 1974 avec un documentaire d'avant-garde tout aussi surprenant, remarqué et récompensé, «Innerview», qu’il produit, écrit, réalise et interprète.
Dans les années 80 / 90, on le voit à la télévision, notamment dans les série populaires «Paper dolls» (1984, 13 épisodes) et «Twin Peaks» (1990/1991, 30 épisodes), ainsi que dans plusieurs téléfilms («A face to die for», etc).
La dernière partie de sa filmographie se perd dans quelques oeuvrettes n'ayant pas franchi l'Océan qui nous sépare de lui.
Aujourd'hui, Richard Beymer vit dans son Iowa natal, à Fairfield. Il persévère dans le cinéma, dans la photographie, (il exposera ses clichés pris sur la série «Twin Peaks»), se consacrant également à la peinture et à l’écriture. En 2007, il publie son premier livre «Impostor / Qu’est-il arrivé à Richard Beymer» , une œuvre en partie autobiographique bâtie sur une trame policière et mystérieuse.
Richard Beymer se définit lui-même comme un homme à facettes, entretenant sur lui un certain secret : "Je ne suis pas celui que vous pensez !"
Né à New York, Mordente ont assisté à High School of Performing Arts et fait ses débuts de professionnel de la danse à l'oreiller de Jacob Dance Festival dans le Massachusetts. Peu de temps après il rejoint la compagnie de ballet au Radio City Music Hall, où il fut découvert par Michael Kidd, qui lui jeter dans l'adaptation musicale de Broadway de 1956 de la Al Capp bande dessinée Li ' L Abner .
Mordente puis a figuré dans les productions de Broadway et West End et la version cinématographique de West Side Story, bien que jouant des rôles différents (dans la version scénique, il a joué A-Rab et joua dans le film Action). Tony a été la voix de Oliver Cool sur l'enregistrement unique 45 tours, « Oliver Cool » b/w « I Like Girls » par Oliver Cool (Roulette R-4292). Le dossier n'a pas tableau à l'échelle nationale aux États-Unis mais a été un grand succès en Australie en 1961.
Il a peu étudié le rôle titre et fut assistant de Gower Champion Bye Bye Birdie (1960) avant de s'associe à nouveau avec Kidd de Ben Franklin à Paris (1964) et l'infortuné Breakfast at de Tiffany (1966), qui a été fermé pendant les prévisualisations. Il a reçu son premier crédit seul chorégraphe ici où j'appartiens (1968), qui a jamais passé la soirée d'ouverture.
En tant qu'acteur, Mordente apparaît dans le film Love with the Proper Stranger et eu des vaccins de l'invité de la série Combat! et The Outer Limits. Il a commencé à réaliser des chorégraphies pour télévision spectacles de variétés, y compris The Ed Sullivan Show et The Sonny et Cher Comedy Hour .
Dans les années 1970, Mordente commuté des engrenages et commence à diriger pour la télévision. Ses crédits comprennent vingt-neuf épisodes de Rhoda, dix épisodes de Matlock, trente-sept épisodes de Walker, Texas Ranger, cinq épisodes de L'Agence tous risques, quatre épisodes de La croisière s'amuseet trente-trois épisodes de 7th Heaven, en supplémentaire aux épisodes de Love, Sidney, Family Ties, jour après jouret droit de Burke, entre autre la télévision montre.
David
Winters est danseur de formation. A 25 ans, il est déjà un célèbre chorégraphe
qui possède sa propre troupe et apparaît régulièrement à la télévision,
notamment dans l'émission musicale Lullabaloo qui accueille toutes les vedettes
de la pop music des années 60. En 1965, il travaille pour Nancy Sinatra (la
fille de Frank Sinatra, rendue célèbre avec le hit These boots are made for
walkin'), et c'est toujours par le biais de la danse que David Winters entre en
contact avec le milieu du cinéma. Il règle les chorégraphies des nombreux films
du rocker Elvis Presley (tels Viva Las Vegas) et apparait comme acteur dans
divers musicales dont l'incontournable West Side Story de Robert Wise.
David
Winters passe à la réalisation en 1967. Il signe deux épisodes de la série télévisée
The monkees qui met en scène le groupe pop du même nom dans diverses histoires,
souvent proches du fantastique.
A
l'aube de la décennie 70, David Winters crée sa propre maison de production. Il
produira 53 films en l'espace de 30 ans, dont 9 seront réalisés par ses soins.
Il entame sa carrière de réalisateur /producteur avec un documentaire sur
l'actrice Racquel Welch (Racquel !) et poursuit avec un très curieux téléfilm.
Il a en effet l'idée saugrenue (mais néanmoins mauvaise !) de mettre en musique
le roman de Stevenson Dr Jekyll et Mr Hyde et d'en tirer une comédie musicale
avec Kirk Douglas dans le rôle principal. Toujours dans le domaine musical, et
avec nettement plus de réussite, il met en boite le célèbre show
grand-guignolesque du Shock Rocker Alice Cooper, Welcome to my nightmare. A
cette époque, David Winters a pour compagne Linda Lovelace, devenue star du
porno avec Deep Throat. La petite histoire dit qu'il présentera la sulfureuse
Linda à Elvis Presley après un show à Las Vegas, mais que celui-ci refusera
qu'on le prenne en photo avec elle.
En 1979, David Winters réalise son premier long métrage pour le cinéma, l'histoire d'un séducteur qui exploite financièrement ses conquêtes dans le but de se faire construire un cours de tennis. Le résultat s'appelle Racquet (oh la belle feinte !) et est à la hauteur de l'idée de départ, c'est à dire grotesque. Le film a toutefois comme atout majeur, la présence d'un prestigieux autant qu'inattendu second rôle : Björn Borg, le champion de tennis suédois, alors au sommet de sa popularité.
En 1984, David Winters signe son meilleur film (ou son moins pire !), les frénétiques. Il s'agit un film d'épouvante traité sur le mode parodique, qui met en scène la plantureuse scream queen Caroline Munro, quasiment dans son propre rôle. L'histoire est celle d'une célèbre actrice de série Z venue présenter sa dernière oeuvre au festival de Cannes et qui voit son entourage décimé par un admirateur. Le sujet inspirera assez fortement Les Nuls, dix ans plus tard, pour La cité de la peur.
Avec son film suivant, Skate Gang, David Winters nous refait le coup du film de sportifs. Ce n'est plus le tennis qui est à l'honneur mais la planche à roulette, en compagnie du champion de la discipline, Tony Hawk. Le résultat, un petit polar d'exploitation à destination des préadolescents, serait tombé dans l'oubli s'il n'était la présence de la débutante Sherilyn Fenn dans un second rôle.
La
fin des années 80 est, pour David Winters, incontestablement placée sous le
signe du nanar. Sur les traces du succès des Rambo et autres Portés Disparus,
il produit par paquets de douze des films d'exploitation guerriero-patriotiques
ou des polars futuristes nullissimes, dont il confie la réalisation à son
compère David A Prior. Tournées avec des budgets restreints et souvent avec les
mêmes acteurs (William Zipp ou Ted Prior, le frère du réalisateur), ces
productions sont avant tout destinées au marché vidéo et aux deuxièmes parties
de soirées télévisées (sur la chaine française La 5, notamment...). Les titres
en disent long sur le contenu : Jungle Assault, The Lost Platoon, Hell on the
battleground, Mankillers, Killer Workout, Killzone, Future Force, Future Zone,
Invasion Force, Operation Warzone, ou encore Strip Girl (avec Brigitte
Nielsen).
David
Winters réalisera d'ailleurs lui-même trois sous-Rambo, tous les trois avec
l'acteur Cameron Mitchell, un
ex-acteur de la Fox tombé dans l'oubli et la série Z, secondé pour l'occasion
par de jeunes stars du nanar : Robert Ginty, Shannon
Tweed, Olivia d'Abo ou James Ryan. Ces trois
films ont pour titre Rage To Kill, La Mission et
Codename Vengeance (c'est original !).
Mais le chef-d'oeuvre de David Winters restera pour beaucoup de cinéphiles tordus Space Mutiny - La guerre du futur. Nanar sidéral bricolé à partir d'images d'archives de la série TV Battlestar Galactica.
Aujourd'hui,
retiré des plateaux, David Winters est associé à Patrick Meehan (ex-manager du
groupe heavy metal Black Sabbath et du chanteur Elton John) au sein de la
société londonienne Equator, l'un des plus gros catalogues de droits
audiovisuels outre-Manche.
Très vite on s’aperçoit de ses dons exceptionnels et on l’inscrit dans une école de danse. A 12 ans, il fait ses débuts au cinéma dans «Song of Love» (1947) . S'ensuit une série de petits rôles, très souvent dansants : «The Great Caruso» (1951) , une évocation du grand ténor italien, «Stars and Stripes for Ever» (1952), etc.
Devenu adulte, il délaisse les études pour suivre les cours de l’American School of dance d'Hollywood. Dans la journée, pour assurer le quotidien, il endosse la tenue de livreur.
En 1953, il incarne l’un des boys de Marilyn Monroe dans «Les hommes préfèrent les blondes». On a tout juste le temps de l’apercevoir au milieu des danseurs accompagnant Bing Crosby et Danny Kaye dans «White Chrismas» (1954).
Au début des sixties, il étudie le chant pour compléter la palette de ses talents.
Il participe à l'aventure scénique de «West Side Story» à Londres et à Broadway dans le rôle de Rif, le chef des Jets. Quand le projet cinématographique prend forme, son tempérament brun, ombrageux, latin incite à le transformer en porto-ricain, chef de la bande rivale des Sharks. Il sera donc Bernardo, le frère de Maria (Nathalie Wood), l’amoureux d’Anita (Rita Moreno). La chorégraphie de Jerome Robbins le sert à merveille. Son numéro est tellement éblouissant qu’il lui vaudra l’oscar du meilleur second rôle en 1962.
Un rôle comme celui-là peut facilement se transformer en cadeau empoisonné. Georges Chakiris n’atteindra plus jamais un sommet aussi élevé. Evoquons tout de même «Kings of the Sun» (1963) , aux côtés de Yul Brynner qu’il retrouvera l’année suivante dans un film de guerre, «Flight form Ashiya» (1964).
Amoureux de la France qui ne demande qu’à l’accueillir, il se décide à franchir l’océan. On le reconnaît en journaliste, au pied de Notre Dame, dans «Paris brûle-t-il ?» (1966). Plus consistant est son rôle dans «On a volé la Joconde» (1965) de Michel Deville qui lui permet de partager l’affiche avec Marina Vlady dont il tombera un peu amoureux. Cela ne l'empêchera pas d'avouer sa préférence pour les Messieurs.
Comment ne pas évoquer son film français le plus connu, «Les demoiselles de Rochefort» de Jacques Demy (1966) ? On l'y retrouve tout aussi charmant dans des numéros de danses superbes au fil des rues de la magnifique cité charentaise. Les témoignages recueillis nous permettent de dire qu’il a laissé un merveilleux souvenir aux Rochefortais. Il est certain que son nom sur l’affiche, associé à celui de Gene Kelly, aura contribué au succès du film Outre Atlantique.
Si «Le rouble à deux faces» (1968) lui donne l’opportunité de donner la réplique à Charles Boyer, Robert Taylor et notre tendre Marie Dubois, après quelques distributions anonymes, Georges Chakiris abandonne le cinéma en 1990.
Auparavant, dans les années 70, il aura participé à plusieurs shows télévisés français, dansant avec Sylvie Vartan, chantant en duo avec Nana Mouskouri, etc. Il donnera des concerts, enregistrant mêmes quelques microsillons. De retour aux USA, il fera de nombreuses apparitions dans des séries très populaires, comme «Dallas», «Santa Barbara», «Wonder Woman», etc. On le vit également sur scène, notamment dans une reprise de «Le roi et moi» (1995), dans le personnage immortalisé par son ami Yul Brynner.
S’il s’est éloigné des caméras, George Chakiris n’en reste pas moins proche du monde du spectacle et de la danse. On aura pu le voir très affecté lors des obsèques de Cyd Charisse. Il assiste régulièrement aux hommages rendus à ses partenaires. Très aimé dans la profession, il retrouve régulièrement Russ Tamblyn, ayant une tendre affection pour la fille de ce dernier, Amber.
Il s'est trouvé une passion assez originale, la joaillerie, passion qui n’étonne pas ceux qui le connaissent bien : l'homme est un esthète qui apprécie le beau, et ses créations ont un prix !
Concernant sa carrière, il semble ne rien regretter : "Je ne me soucie pas de savoir si les gens se souviendront uniquement de ce rôle de Bernardo. C’était un privilège d’être dans cette aventure. La dernière scène m’étreint quand je la revois et j’ai les larmes aux yeux à chaque fois".
En tant que danseur confirmé, il se produit avec les plus grandes compagnies nord-américaines comme l'American Ballet Company, l'American Ballet Theatre, le Joffrey Ballet, le Ballet national du Canada, le San Francisco Ballet, ou le New York City Ballet ainsi qu'avec sa propre compagnie Feld Ballets New York qu'il fonde en 1967 et renomme Ballet Tech Company. À ce jour il a écrit plus de 140 pièces. Il est également l'un des fondateurs du Joyce Theater, une des plus importantes salles new-yorkaise pour la danse contemporaine.
Nathalie Wood, née Natalia Nikolaevna Zakharenkoaussi connue sous le nom de Natasha Gurdin, est une actrice américaine, née le 20 juillet 1938 à San Francisco (Californie) et morte le 29 novembre 1981 près de l'île Santa Catalina
Fille d'une danseuse et d'un directeur de cinéma, tous deux émigrants russes, Natalie Wood commence précocement une intense carrière d'actrice, poussée dans cette voie par une mère très autoritaire voire cruelle. Pour les scènes de larmes, la mère de Natalie allait jusqu'à arracher les ailes d'un papillon pour faire pleurer sa fille et satisfaire les réalisateurs. Un jour, sur un plateau de tournage où Natalie - encore enfant - devait traverser un pont sous une pluie diluvienne, la petite fait une chute et se casse le poignet. Sa mère, effrayée à l'idée que le réalisateur ne renvoie Nathalie à cause de cette blessure, n'en informe personne et oblige Natalie à se taire et à continuer le tournage sans la faire soigner. En résultera une malformation osseuse très visible, que Natalie Wood dissimulera toute sa vie sous d'énormes bracelets ou des vêtements. Natalie Wood jouera de nombreux rôles de petites filles, puis d'adolescentes, vivant et grandissant en permanence sous l'œil des caméras, et de sa mère présente sur tous les tournages.
Elle fait ses débuts au cinéma en 1943 et connaît ses premiers succès en tant qu'actrice-enfant en 1947 dans Le Miracle de la 34e rue. Son second rôle dans La fureur de vivre (Rebel Without a Cause, 1955) où elle donne la réplique à James Dean, lui permet d'être nommée à l'Oscar et de remporter un Golden Globe en tant que révélation. Elle enchaîne l'année suivante avec La Prisonnière du désert, l'un des plus mémorables films de John Ford où elle incarne le rôle d'une enfant de fermiers enlevée par les Indiens et élevée par eux, jusqu'à ce que son oncle (John Wayne) ne la retrouve.
Les récompenses de début de carrière l'aident à accomplir la transition vers l'incroyable actrice adulte qu'elle sera, avec notamment une deuxième nomination aux Oscars en 1961 pour Splendor In The Grass d'Elia Kazan (La Fièvre dans le sang). La même année, elle tourne dans la comédie musicale West Side Story, et l'année suivante dans Gypsy, Vénus de Broadway. Suit une troisième nomination aux Oscars en 1963, pour Une certaine rencontre. Sa carrière se poursuit le long des années 1960 avec notamment Bob et Carole et Ted et Alice (1969).
À partir de ce moment-là, elle diminue la fréquence de ses prestations pour fonder une famille.
Elle épouse l'acteur Robert Wagner, divorce en 1961 puis se remarie avec lui dix ans plus tard. Elle a deux filles : Courtney Wagner et l'actrice Natasha Gregson Wagner. Cette dernière, née de l'union avec le producteur anglais Richard Gregson, est adoptée par Robert Wagner après leur remariage.
En fin de carrière, Natalie Wood remporte un Golden Globe pour la série Tant qu'il y aura des hommes (From Here to Eternity, 1979). Elle participe à de nombreux téléfilms.
Sa carrière prend fin dramatiquement en 1981 quand elle est retrouvée noyée près de l'île californienne de Santa Catalina, où elle passait Thanksgiving.
Au moment de sa mort, elle tournait le film de science-fiction Brainstorm, qui sortira sur les écrans près de deux ans après, en septembre 1983.
Son livre préféré était Le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry.
Natalie Wood est enterrée au Westwood Village Memorial Park Cemetery à Los Angeles.
Hommages
Décès
Les
circonstances de sa mort demeurent floues. En marge du tournage de Brainstorm, Wood et
son mari étaient sur le yacht Splendour avec
l'acteur Christopher
Walken
et le capitaine du bateau, mais les témoignages ne concordèrent pas sur tous
les points. Certains témoins l'auraient entendu appeler à l'aide après être
tombée dans l'eau, mais
Wagner et Walken affirmèrent le contraire.L'actrice fut retrouvée noyée à deux kilomètres du bateau, en chemise de nuit et chaussettes.
Officiellement, sa mort fut considérée comme noyade accidentelle, et cela malgré le fait que l'autopsie constata de nombreuses contusions.
Le 16 novembre 2011, le bureau du sheriff de Los Angeles déclare rouvrir l'enquête.
Le capitaine du bateau, Dennis Davern, a livré en novembre 2011 une nouvelle version du contexte de l'accident, qui n'est pas celle de l'époque. Selon lui, il y aurait eu une dispute entre Natalie Wood et Robert Wagner. Et, après la disparition de sa femme, Wagner n'aurait pas tout fait pour la retrouver. Au contraire, il aurait exercé des pressions sur le capitaine pour qu'aucune recherche ne soit lancée dans l'immédiat.
Mais l'enquête est close début janvier 2012.
Rita Moreno, née le 11 décembre 1931.
Rosita Dolores Alverio naît le 11 décembre 1931 à Humacao sur l’île de Porto-Rico. Son père, Paco Alverio, est fermier, sa maman, Rosa Maria, couturière.
En 1937, alors qu’elle n’est encore qu’une enfant , Rosita découvre New-York avec sa mère. Divorce ou décès du papa ? Elle prend très vite le patronyme de son beau-père, Edward Moreno.
Très tôt bilingue, elle est vive et gracieuse, elle danse et virevolte : c’est déjà une petite artiste dans l’âme. Elle n’a pas 11 ans lorsqu'elle prête sa voix aux jeunes personnages féminins pour les versions en langue espagnole des films américains.
En 1944 , on lui propose le rôle d’Angelina dans une comédie musicale donnée à Broadway, «Skydrift». Pour le public, elle devient dès lors Rita Moreno. Toujours à l’affût, les dénicheurs de talents la repèrent et lui obtiennent des engagements. Ainsi, on l’aperçoit dans un emploi timide de vamp du muet dans le fameux «Singing in the Rain / Chantons sous la pluie» (1951).
Très appréciée et extrêmement populaire malgré le climat de racisme qui a longtemps sévi outre-atlantique, elle poursuivra sa carrière sur 6 décennies, apparaissant sur tous les médias : cinéma, télévision, scènes de comédies musicales à New-York, etc.
Ainsi, elle s’affirme dans «Le Roi et Moi» (1956) où elle incarne une jeune amoureuse imprudente dont Deborah Kerr prendra la défense face à l'intransigeance de sa majesté Yul Brynner.
Mais c'est bien dans la peau d’Anita, l"une des héroïnes de «West Side Story» (1961), qu'elle atteindra l’apogée de sa carrière. Magnifique danseuse brune au tempérament de feu, elle y est amoureuse du beau George Chakiris. Ses origines porto-ricaines amplifieront l'émotion ressentie lorsquelle entonnera «I like to be in America», car c’est bien sa voix que l'on peut entendre. Inoubliable dans la scène douloureuse où elle est violemment malmenée par la bande des Jets de Russ Tamblyn, elle a pourtant “craqué” lors du tournage tant elle se projetait dans l’intrigue. Très troublés, ses camarades interrompirent les prises de vue pour lui donner le temps de reprendre ses esprits. Sa performance lui vaudra l’oscar du second rôle féminin.
Guère plus favorisée que ses camarades par cette gloire inattendue, elle ne touchera plus jamais les étoiles. Sortant blessée d'une longue liaison avec l'acteur Marlon Brando, qu'elle retrouvera pourtant dans «La nuit du lendemain», (1968), elle tente de mettre fin à ses jours. Heureusement, son union avec le psychiatre Lenny Gordon (1965) lui permet de retrouver un meilleur équilibre.
Artiste porto-ricaine la plus récompensée, elle continue à travailler, confortant sa réputation de valeur sûre du cinéma américain. En juin 2004, elle fut même décorée de la Presidential Medal of Freedom par le président George Bush, décoration rarement attribuée à une personnalité civile.
Qu'est-elle donc devenue ?
Rita Moreno a été choisie par la ligue
médicale de prévention contre l’ostéoporose, prêtant son concours aux campagnes
de dépistage et de soins.Au cours des dernières décennies, elle n'aura de cesse d’œuvrer pour le rapprochement des ethnies et de lutter contre toutes les formes de racisme, notamment auprès des enfants et des adolescents. Donnant des conférences dans les universités, elle sera maintes fois mise à l’honneur pour ses engagements sociaux.
Beaucoup d'informations de cette page, proviennent de WIKIPEDIA.
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