CHRONIQUE : A
THOR ET A TRAVERS
A Thor, bien sûr pour les nouvelles aventures de l’homme au
marteau, ah si j’avais un marteau je casserais le monde, « THOR et le monde des ténèbres » de d’Alan
Taylor avec Chris Hensworth, Nathalie Portman et Tom Hiddleston.
Exit Kenneth Brannagh de la réalisation qui en avait fait
une pièce shakespearienne, pour être dévolu à un tâcheron de la télévision.
Ai-je eu Thor d’allez-voir ce film, je dirais presque, si
les cartes illimités ne nous permettaient pas ce genre de fantaisie, car apparemment
ce type de film est fait pour les adolescents fans de jeux vidéo, ce qui n’est
plus mon cas depuis longtemps.
Beaucoup d’effets spéciaux, mais aucun scénario, mais on est
plus surpris dans ce genre de franchise, ou on se demande que viennent faire
Anthony Hopkins et Nathalie Portman, à part payer les 75% de taxe.
Une nouvelle fois la 3D ne sert à rien et seul moment drôle,
la présence en caméo de Chris Evans en Capitaine América, franchise Marvel
oblige.
Note : 10.20
A travers, c’est le cas de Guillaume Canet, avec « Bloodies Ties » dans la
réalisation de son remake des « Liens du Sang » de Jacques Maillot,
malgré un scénario co-écrit par James Gray, et un casting de rêve , Clive Owen,
Mila Kunis, James Caan, Mila Kunis, Billy Gudrup, Mila Kunis, Zoe Zaldana ou
Mila Kunis.
D’abord je ne vois pas l’intérêt de faire un remake d’un
film si récent, sinon de s’ouvrir le territoire américain, peut- être un peu
juste pour un troisième film.
Son film à tous les défauts de son réalisateur, un film
comme une tête à claque ou la grosse tête qu’il a pris depuis quelques temps. Les
habitués de Deauville, s’en souviennent certainement, car on ne peut pas dire
qu’il nous a laissé une image positive impérissable.
Il a voulu nous faire, un film tendance 70, aussi mal filmé
qu’à l’époque, sans aucun rythme, ou à l’impression que chacun des acteurs
(malgré leur talent) ne joue pas collectif, ou ont-ils joués individuellement
devant un fond vert.
La seule poursuite en voiture, se fait à 2 à l’heure, comme
si on avait oublié de mettre des piles dans la PlayStation, conseille à
Guillaume de voir des films comme French Connection ou Bullit pour faire des
poursuites.
Le film avait été assez tièdement accueilli à Cannes, et ce
n’est pas surprenant, le film ne trouve pas son public non plus en France,
malgré un week-end faste pour les entrées, il sortira aux states en février
2014, mais je pense qu’il fasse plus de 30 millions à l’arrivée, malgré un très
beau casting.
Le pompon de mauvais goût dans le film c’est sa compagne
Marion Cotillard, qui est d’un ridicule absurde, dans ce rôle de pute qui a des
états d’âmes, avec un accent mi- marseillais, mais je ne sais pas quoi.
Uniquement plus de 12, pour Owen, Gudrup et Caan
Note : 12.20
Le film de la semaine est « Transperceneige » de Boon Joon Ho (plus connu à Deauville sous
le nom de bougnounou), qui a déjà réalisé des films étonnants dont (Mother, The
Host ou le super-polar The mémories of murder), donc à faire à un réalisateur de
grand talent.
Ce film a été présenté à la clôture du Festival de Deauville
cette année, et nous a valu quelques étonnements quand on nous a annoncé que le
film surprise était celui-ci, ayant spéculé sur des tas de films dont Malavita,
sauf celui-là (pourtant l’attaché de presse étant Le Public System,
organisateur du festival on aurait pu trouver).
Autre anecdote, quand Tilda Swinton est venu vers son
public, elle vers venu en premier vers notre petit groupe, ou je lui ai dit « bonjour »
et elle m’a répondu en français dans le texte « comment ça va ? »
la classe.
Le film est tiré du bande-dessinés française (ce dont on peut
être fier), qui raconte un monde presque sur sa faim ou le réchauffement de la
planète, oblige les gouvernements d’utiliser un gaz refroidissant qui va nous
faire plonger dans une nouvelle ère glaciaire.
Un mégalomane de grande envergure ( la surprise de voir un
très grand acteur vers la fin du film) décide de créer un train qui va relier
toutes les lignes ferroviaires du monde (soit près de 422 000 km) ou le
train met un an pour faire le tour, il faut pas être en retard , maintenant il
ne s’arrête jamais, et va comme dans l’arche de Noé, des exclus de la société
qu’il va maltraiter pendant des années et des nantis , qui vont profiter du bon
temps dans ce train.
Les exclus vont se rebeller, et remonter le train, wagon par
wagon de ceux des nantis, en passant par les cuisines, la machinerie, les
nantis et le pouvoir, avec tous les pièges inhérents, c’est pas Tom Cruise, donc
pas de cascade incroyable. Cela va à son allure, marque de fabrique du
réalisateur, mais on prend son pied, car le scénario est d’une superbe intelligence,
que je mets au niveau de Blade Runner.
J’ai beaucoup aimé, cette mise en image, ou à certains
moments on voit des planches de dessin à la place du jeu, qui m’a beaucoup
impressionné.
C’est évidemment très politique, écolo, mais jouissif, car
on aimerait que ce train ne s’arrête jamais, comme les films du réalisateur, il
y a beaucoup de choses à revoir pour une deuxième ou troisième vision, de l’art
à l’état pur.
Les acteurs et c’est assez rare dans ce type de film, sont
tous excellent même Chris Evans, mais également Jamie Bell, Octavia Spencer ,
John Hurt ou Song Kang-Ho acteur fétiche du réalisateur.
Et puis que dire de Tilda Swinton ahurissante dans son rôle
de maitresse des lieux, avec une gueule à faire aux enfants, aux adultes et
même aux pires animaux.
Sur mon blog, je vais mettre la photo que j’ai prise de
Tilda au moment de l’anecdote que je vous narre, et son visage dans le film.
Note : 17.80
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