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lundi 9 janvier 2023

6.20 - MON AVIS SUR LE FILM PACIFICATION : TOUMENT SUR LES ILES DE ALBERT SERRA (2022)

 

Vu le film Pacification : Tourment sur les Iles de Albert Serra (2022) avec Benoit Magimel Pahoa Mahagafanau Montse Triola Sergi Lopez Lluís Serrat Masanellas Laura Poulvet Cecile Guilbert

 Sur l'île de Tahiti, en Polynésie française, le Haut-Commissaire de la République De Roller, représentant de l'État Français, est un homme de calcul aux manières parfaites. Dans les réceptions officielles comme les établissements interlopes, il prend constamment le pouls d'une population locale d'où la colère peut émerger à tout moment. D'autant plus qu'une rumeur se fait insistante : on aurait aperçu un sous-marin dont la présence annoncerait une reprise des essais nucléaires français.

Voilà le type de films où il y a un gouffre de compréhension entre l'avis des Critiques dithyrambique sur le film et le public qui s'y ennuie ferme , je vais parti de cette deuxième partie , on nous a invité à 165 minutes d'un essai pas atomique du tout , où il ne se passe rien et rien le mot est faible , 165 minutes de vide avec de long silence et quand il parle ce n'est pour rien dire.

Qu'a voulu dire le réalisateur c'est un mystère , j'avais aimé sont La  Mort de Louis XIV déjà très lent mais il y avait une histoire qui tenait la route , là on subit le film pour être Poli (nésie) , la lumière est blafarde voir floue , le son est inaudible , les seconds rôles ne jouent même pas , ils ne font que réciter un texte mal appris d'ailleurs par à-coup. On a un pauvre Sergi Lopez qui ne sert à rien, reste l'énigmatique Benoit Magimel qui est dans ce que je lui reprochais avant , il ne joue pas, il est présent physiquement mais absent dans notre film.

Déjà que les relations de De Roller avec la population locale ou celle qui les exploitent n'est pas très supportable notamment de cet Amiral pervers attiré pas les garçons locaux mais tellement pervers que ça l'en devient gênant. 165 minutes de non scénario , quelques belles images locales notamment la scène de surf improvisée ne mérite pas toutes les louanges de la critique ni le Prix Louis Delluc qu'il a obtenu.

Maintenant si le cinéma c'est cela et pendant 165 minutes je comprends pourquoi le public déserte les salles. Pour ma part je me suis sacrifié car il me rappelle mon grand frère qui a passé 4 ans dans la Marine Nationale à Mururoa où il était mécanicien au moment des essais nucléaires.

NOTE : 6.20

FICHE TECHNIQUE

  • Réalisation et scénario : Albert Serra
  • Musique : Marc Verdaguer
  • Décors : Sebastian Vogler
  • Costumes : Praxedes de Vilallonga
  • Photographie : Artur Tort
  • Son : Jordi Ribas4
  • Montage : Albert Serra, Artur Tort, Ariadna Ribas
  • Production : Montse Triola, Pierre-Olivier Bardet, Albert Serra, Dirk Decker, Marta Alves, Laurent Jacquemin, Joaquim Sapinho, Andrea Schütte
    • Coproduction : Olivier Père
    • Production exécutive : Elisabeth Pawlowski
  • Sociétés de production : Anderground Films, Arte France Cinéma, Rosa Filmes, Radio-télévision du Portugal, Tamtam Film et Televisió de Catalunya ; avec le soutien de l'Institut Català de les Empreses Culturals et l'Instituto de la Cinematografía y de las Artes Audiovisuales
  • Société de distribution : Les Films du losange

DISTRIBUTION

Benoît Magimel : De Roller
Sergi López : Morton
Pahoa Mahagafanau : Shannah
Marc Susini : l’amiral
Matahi Pambrun : Matahi
Alexandre Mello : le Portugais
Montse Triola : Francesca
Michael Vautor : le capitaine
Cécile Guilbert : Romane Attia
Lluís Serrat : Lois
Mike Landscape : M. Mike
Cyrus Arai : Cyrus
Mareva Wong : la secrétaire
Baptiste Pinteaux : Olivier


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