Vu le film Pacification : Tourment sur les Iles de Albert Serra (2022) avec Benoit Magimel Pahoa Mahagafanau Montse Triola Sergi Lopez Lluís Serrat Masanellas Laura Poulvet Cecile Guilbert
Sur l'île de Tahiti, en Polynésie française,
le Haut-Commissaire de la République De Roller, représentant de l'État Français,
est un homme de calcul aux manières parfaites. Dans les réceptions officielles
comme les établissements interlopes, il prend constamment le pouls d'une
population locale d'où la colère peut émerger à tout moment. D'autant plus
qu'une rumeur se fait insistante : on aurait aperçu un sous-marin dont la
présence annoncerait une reprise des essais nucléaires français.
Voilà
le type de films où il y a un gouffre de compréhension entre l'avis des Critiques
dithyrambique sur le film et le public qui s'y ennuie ferme , je vais parti de
cette deuxième partie , on nous a invité à 165 minutes d'un essai pas atomique
du tout , où il ne se passe rien et rien le mot est faible , 165 minutes de
vide avec de long silence et quand il parle ce n'est pour rien dire.
Qu'a
voulu dire le réalisateur c'est un mystère , j'avais aimé sont La Mort de
Louis XIV déjà très lent mais il y avait une histoire qui tenait la route , là
on subit le film pour être Poli (nésie) , la lumière est blafarde voir floue ,
le son est inaudible , les seconds rôles ne jouent même pas , ils ne font que
réciter un texte mal appris d'ailleurs par à-coup. On a un pauvre Sergi Lopez
qui ne sert à rien, reste l'énigmatique Benoit Magimel qui est dans ce que je
lui reprochais avant , il ne joue pas, il est présent physiquement mais absent
dans notre film.
Déjà
que les relations de De Roller avec la population locale ou celle qui les
exploitent n'est pas très supportable notamment de cet Amiral pervers attiré
pas les garçons locaux mais tellement pervers que ça l'en devient gênant. 165
minutes de non scénario , quelques belles images locales notamment la scène de
surf improvisée ne mérite pas toutes les louanges de la critique ni le Prix
Louis Delluc qu'il a obtenu.
Maintenant
si le cinéma c'est cela et pendant 165 minutes je comprends pourquoi le public
déserte les salles. Pour ma part je me suis sacrifié car il me rappelle mon
grand frère qui a passé 4 ans dans la Marine Nationale à Mururoa où il était
mécanicien au moment des essais nucléaires.
NOTE : 6.20
FICHE TECHNIQUE
- Réalisation et scénario : Albert Serra
- Musique : Marc Verdaguer
- Décors : Sebastian Vogler
- Costumes : Praxedes de Vilallonga
- Photographie : Artur Tort
- Son : Jordi Ribas4
- Montage : Albert Serra, Artur Tort, Ariadna Ribas
- Production : Montse Triola, Pierre-Olivier Bardet, Albert Serra, Dirk Decker, Marta Alves, Laurent Jacquemin, Joaquim Sapinho, Andrea Schütte
- Coproduction : Olivier Père
- Production exécutive : Elisabeth Pawlowski
- Sociétés de production : Anderground Films, Arte France Cinéma, Rosa Filmes, Radio-télévision du Portugal, Tamtam Film et Televisió de Catalunya ; avec le soutien de l'Institut Català de les Empreses Culturals et l'Instituto de la Cinematografía y de las Artes Audiovisuales
- Société de distribution : Les Films du losange
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