Sammy
Fabelman grandit dans l'Arizona dans une époque post-Seconde Guerre mondiale. L'adolescent va un
jour découvrir un secret
de famille bouleversant. Il va aussi se rendre compte que le cinéma va l'aider à voir et accepter la vérité.
Sammy
c'est Steven Spielberg lui-même car oui The Fabelmans est une grande
déclaration d'amour au cinéma , et dommage que le public US ne lui a pas donné
le succès qu'il mériterait en espérant que les Oscars le récompense .
Pour
nous spectateur c'est une histoire d'amour avec notre date préféré " le
cinéma" , comme Sammy on a les yeux grands ouverts dès que le projecteur s’est
mis en marche dans une grande salle , lui devant Sous le plus grand Chapiteau
du monde avec son spectaculaire accident de train et moi devant Bambi . Mais
l'amour du cinéma est le même , mais Sammy (Steven) a quelque chose que nous on
n’a pas , il mange, dort , vie Cinéma et dès son plus jeune âge une caméra sera
son autre main , pour filmer ses plus grandes aventures.
Sammy
vit dans une famille aimante avec des parents et des deux sœurs qui seront
autant ses complices que ses victimes des ses folies, mais en apparence tout va
bien , mais derrière le vernis , c'est moins simple , son père est lui aussi
très rigoriste sur la religion (le père est juif) respectant les traditions jusqu’à
l'excès, ce qui n'est pas le cas de Sammy, lui sa religion c'est le cinéma.
Burt
son père (Paul Dano) est obsédé par son travail et son obsession à donner à sa
famille ce qu'ils ont besoin mais cela donne que Burt est ennuyeux terriblement
ennuyeux et pour Mitizi sa mère (Michelle Williams) s'en ai trop , elle a
envie de s'amuser , et Sammy va assister à la déliquescence du couple, ce qui
va donner plus de force à son parcours.
Spielberg
à travers le film nous donne des indices qui ont foisonnés sont parcours au
cinéma à moins que ce soit le contraire , on voit sa création de petit film
qu'il fait avec ses copains scouts comme un western comme un hommage à
son idole , les costumes des scouts rappellent ceux de River Phoenix en Indiana
Jones dans le Troisième volet. les prémices pour sauver le soldat Ryan dans les
sables de l'Arizona. Ses copains en vélo rappelant E.T bien sûr comme si
Spielberg c'était inspiré de chaque moment de sa vie. C'est savoureux à chaque
instant , beau comme un film de Capra ou de Ford, chaque minute est un bonbon
acidulée ou pétillant , comme déguste jusqu'au bout.
Avec
des petites pierres comme le petit Poucet que sème Spielberg nous permet de
comprendre ses choix artistiques depuis plus de 60 ans et son premier
film Firelight projeté une seule fois devant 500 spectateurs heureux, heureux
comme la salle pleine samedi ou on sentait chaque frisson parcourir les
spectateurs.
Steven
Spielberg c'est Peter Pan qui refuse de grandir (un autre de ses héros) et qui
resté l'enfant ou l'adolescent fasciné par la lumière du projecteur
Tous
les acteurs sont formidables , Paul Dano en père travailleur qui contribue à
l'American Way of Life , Michelle Williams en maman artiste mais qui a des
envies d'autres aventures , Judd Hirsh en tonton avec sa mémoire et puis bien
sur Gabriel LaBelle formidable à 20 ans campant parfaitement Steven jeune où
petit à petit il nous fait oublier qu'il est un acteur , il est Steven et
il est parfait, peu connu chez nous sauf pour les fans de la série American
Gigolo ou du film Prédator en 2018.
Et
puis pour moi quand un film est bon comme celui-ci si une seule scène met le
film en haut de mes bonheurs au cinéma , à la fin du film le jeune Sammy lors
d'une audition va rencontrer le GOAT de l'époque qui va lui faire un cours sur
l'Horizon , on est en larmes de tant de beauté , et quand Sammy quitte le
bureau de la légende il part joyeux dans les ruelles du studio la caméra le
suit puis s'élève pour montrer l'horizon en haut de l'écran.
Film superbe dans tous ses moments, Spielberg réalise en un film la synthèse de son cinéma, de sa famille et de son enfance accompagné par une petite musique qui reste dans nos têtes de John Williams. Spielberg c'est le GOAT actuel
NOTE : 17.50
FICHE TECHNIQUE
- Réalisation : Steven Spielberg
- Scénario : Tony Kushner et Steven Spielberg
- Musique : John Williams3
- Direction artistique : Andrew Max Cahn
- Décors : Rick Carter
- Costumes : Mark Bridges
- Photographie : Janusz Kamiński
- Montage : Sarah Broshar
- Production : Tony Kushner, Kristie Macosko Krieger et Steven Spielberg
- Sociétés de production : Amblin Entertainment et Amblin Partners
- Société de distribution : Universal Pictures
DISTRIBUTION
- Gabriel LaBelle (en) : Samuel "Sammy" Fabelman
- Mateo Zoryon Francis-DeFord : Samuel enfant
- Michelle Williams : Mitzi Schildkraut-Fabelman
- Paul Dano : Burt Fabelman
- Seth Rogen : Benny Loewy, l'oncle de Sammy
- Keeley Karsten : Natalie Fabelman
- Alina Brace : Natalie enfant
- Julia Butters : Reggie Fabelman
- Birdie Borria : Reggie enfant
- Judd Hirsch : Boris Schildkraut
- Sophia Kopera : Lisa Fabelman
- Jeannie Berlin : Hadassah Fabelman
- Robin Bartlett : Tina Schildkraut
- Sam Rechner : Logan Hall
- Oakes Fegley : Chad Thomas
- Chloe East : Monica Sherwood
- Isabelle Kusman : Claudia Denning
- Chandler Lovelle : Renée
- Gustavo Escobar : Sal
- Nicolas Cantu : Hark
- Cooper Dodson : Turkey
- Gabriel Bateman : Roger
- Stephen Smith : Angelo
- James Urbaniak : le principal
- Connor Trinneer : Phil Newhart
- Lane Factor : Dean
- Greg Grunberg : Bernie Fein
- Jan Hoag : Nona
- David Lynch : John Ford
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