À la PJ, chaque enquêteur tombe
un jour ou l’autre sur un crime qu’il n’arrive pas à résoudre et qui le hante.
Pour Yohan, c’est l'assassinat de Clara, brûlée vive une nuit alors qu'elle
revenait d'une fête entre amies.
Les interrogatoires se succèdent, les suspects ne manquent pas, et les doutes de Yohan ne cessent de grandir. Une seule chose est certaine, le crime a eu lieu la nuit du 12.
D'après le livre 18.3 - Une année à la PJ de Pauline Guéna, publié en 2021.
Frustration est le mot qui me vient en premier après avoir vu le film (achat justifié) avec bien sûr qu'on ne connait pas la fin de cette histoire , mais surtout de pour l'Inspecteur Yohan Vivès qui pendant des années va croire à la résolution de son enquête mais comme lui sur un vélodrome il tourne en rond où quand il monte le Col du Glandon (et non de la Croix de Fer) le symbole de la difficulté plus la route grimpe. Mais frustration et désillusion pour son collègue Inspecteur Marceau (Lanners) qui lui n'aura pas la patience et qu'il partira avant peut-être de faire une connerie.
Dominik Moll est un de nos
réalisateurs qui sait le mieux exploités la tension dans un film , sans trop
nous en dévoilés à nous de se faire une idée, de Harry qui vous veut du bien et
surtout Seuls les Bêtes à chaque fois on plonge dans le désarroi des
protagonistes sans artifices inutiles.
Ici cette brigade de la PJ de Grenoble qui travaille dans des conditions précaires (sous message du film) vont travailler au corps tous ceux qui pourraient de prêt ou de loin avoir à faire à cette affaire qui vont défiler dans leurs bureaux où recevoir leurs visites. Plus proche du quotidien d'une PJ qu'Overdose ou Balle Perdu , Moll nous intéresse autant au quotidien des flics de cette brigade que l'enquête en elle-même , un peu comme dans Zodiac de Fincher.
Chaque personne qui passe dans ce bureau va se voir travailler au corps et c'est délicieux à suivre , en particulier cette petite frappe arrogante Vincent Caron (joué magnifiquement par Pierre Lottin) à qui quelques baffes ne seraient pas de trop , ou la chute d'un Bottin.
Bouli Lanners comme
d'habitude formidable en dépressif dont la lente usure va jouer contre lui,
Théo Cholbi en technicien des images excellent , mais c'est surtout
Bastien Bouillon qui n'est un jeune espoir qui éclaire le film par sa présence
et son calme qui devrait être la base d'un bon flic.
Excellent Polar et Thriller ,un des meilleurs de ses 10 dernières années par un réalisateur qui sait y faire
NOTE : 15.20
FICHE TECHNIQUE
- Réalisation : Dominik Moll
- Assistant réalisateur : Thierry Verrier
- Scénario : Dominik Moll et Gilles Marchand, d'après le livre 18.3 - Une année à la PJ de Pauline Guéna, Éditions Denoël, Paris, , 528 p., (ISBN 978-2207159866)
- Scripte : Cathy Mlakar
- Musique : Olivier Marguerit
- Décors : Michel Barthélémy
- Costumes : Dorothée Guiraud
- Photographie : Patrick Ghiringhelli
- Son : François Maurel
- Montage : Laurent Roüan
- Production : Barbara Letellier et Carole Scotta
- Sociétés de production : Haut et Court, en coproduction avec Versus Production, Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma, RTBF, Voo, BeTV et Proximus
- Sociétés de distribution : Haut et Court (France) ; O Brother Productions (Belgique)
- Pays de production : France, Belgique
- Bastien Bouillon : le capitaine Yohan Vivès, de la PJ de Grenoble
- Bouli Lanners : Marceau
- Théo Cholbi : Willy
- Johann Dionnet: Fred
- Thibaut Evrard : Loïc
- Julien Frison : Boris
- Paul Jeanson : Jérôme
- Mouna Soualem : Nadia
- Pauline Serieys : Stéphanie (Nanie) Béguin, la meilleure amie de Clara
- Lula Cotton-Frapier : Clara Royer
- Charline Paul : Mme Royer
- Matthieu Rozé : M. Royer
- Baptiste Perais : Wesley Fontana
- Jules Porier : Jules Leroy
- Nathanaël Beausivoir : Gabi Lacazette
- Benjamin Blanchy : Denis Douet
- Pierre Lottin : Vincent Caron
- Camille Rutherford : Nathalie Bardot
- David Murgia : Mats
- Anouk Grinberg : la juge d'instruction
- Nicolas Jouhet : Tourancheau
- Marc Bodnar : le commissaire de la PJ
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