Melville Farr (Dirk Bogarde),
un avocat londonien réputé et père de famille, mène
une vie de couple apparemment heureuse et sans histoire : il va obtenir
une promotion et pourrait prétendre à une carrière de juge.
Tout
change lorsque Jack "Boy" Barrett (Peter McEnery)
l'appelle par son nom en plein travail. Le passé le rattrape alors. C'est un de
ses anciens amants, qui avait volé deux mille trois cent livres à l'entreprise
où il travaillait et qui est désormais recherché par la police. De peur qu'il
ne soit découvert et privé de sa carrière promise, Melville
Farr refuse de l'aider.
Ne
trouvant aucun soutien, Jack est arrêté et refuse de révéler ce qu'il a fait de
l'argent, avant de se suicider par pendaison dans
une cellule au commissariat.
Ayant
appris cette nouvelle, Melville est bouleversé et décide de poursuivre la trace
des maîtres-chanteurs,
et finit par être victime d'un groupe de ces derniers. En dépit des articles
qui ne manqueront pas de paraître dans la presse à scandale et qui détruiront
sa carrière, il accepte d'aider la police.
Faire illusion c'est le
quotidien des Homosexuels dans les années 50/60 dans tous les milieux de
pouvoir ou artistiques , alors que l'étau se desserrait peu à peu sur
l'interdiction d'être Homo , ceux-ci pour garder un poste et pour certains un
pouvoir petit ou nom , il se protégeait en se mariant et ne donnait aucune
illusion sur leurs goûts qui devraient restés privés.
C'est ce qui arrive à Melville
Farr un avocat réputé et qui a les moyens de monté dans la hiérarchie
mais l'apparition d'un de ses anciens amants va bouleverser son petit quotidien
, car ce dernier a volé de l'argent et demande de l'aide à Farr, mais par
lâcheté ce dernier va le perdre et son amant va se suicider , mais ce n'est pas
fini car dans l'ombre des hommes le font chanter lui et quelques autres
notables et il lui faudra échapper à ses escrocs, à la rumeur , à la police qui
veut savoir ses relations avec l'homme suicidé. Et également à sa femme , qui
connaissait ses penchants mais à qui il avait promis la chasteté sur le sujet.
Tout est dans cet esprit très
British , tout le monde le sait , mais on n’en parle pas , on a plein de films
de ces années qui aborde le sujet , Bogarde homosexuel affirmé avait le même
problème ou en privé il n’avait pas de problème mais en public il était en bras
de jolies femmes. A travers le film c'est toute la base du puritanisme anglais
ou du pouvoir , se caché pour vivre non pas heureux mais libre.
Bogarde est un des grands
acteurs anglais très théâtreux qui donne un sens à son personnage , ne sachant
pas comme se sortir de cet imbroglio et on ne peut pas gagner sur tous les
bords.
NOTE : 14.10
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Basil Dearden
Scénario : Janet Green et John McCormic
Décors : Alex Vetchinsky
Photographie : Otto Heller
Montage : John D. Guthridge
Musique : Philip Green
Production : Michael Relph, Basil Dearden (coproducteur)
Société de distribution : The Rank Organisation ; Carlotta Films
DISTRIBUTION
- Dirk Bogarde : Melville Farr
- Sylvia Syms : Laura Farr
- Dennis Price : Calloway
- Nigel Stock : Phip
- Peter McEnery : Jack "Boy" Barrett
- Donald Churchill : Eddy
- Anthony Nicholls : Lord Fullbrook
- Hilton Edwards : P.H.
- Norman Bird : Harold Doe
- Derren Nesbitt : Sandy Youth
- Alan MacNaughtan : Scott Hankin
- Noel Howlett : Patterson
- Charles Lloyd Pack : Henry
- John Barrie : détective inspecteur Harris
- Peter Copley : Paul Mandrake
- Alan Howard : Frank
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