Synopsis : Edith, 45 ans, ouvrière dans une usine textile, voit sa vie bouleversée par un plan social. Loin de son fils et sans attache, plutôt que le chômage, elle est la seule à choisir de rejoindre son usine délocalisée au Maroc…
Content de retrouver aux affaires l'acteur des Roseaux Sauvages et réalisateur de A Toute Vitesse et Les Chemins de l'Oued après 6 ans ce qui fait beaucoup à ce niveau, Morel ne faisant pas j'espère Terence Mallick dans la durée.
Prendre le Large est une jolie chronique sociale dans ce monde ouvrier, que connait bien le père de Sandrine Bonnaire et le père de Gael Morel lui-même ouvrier dans cette région de Villefranche Sur Saône d'ou il est lui même d'origine.
Si bien sur on se sera fixé sur cette perte d'emploi à l'envers ou cette jeune femme va accepter d'être délocaliser au Maroc (vers Tanger) , que Morel comme son co-scénariste Rachid O. amoureux du Maroc tout les deux , nous montre un Tanger hors carte postale comme Le Caire Confidentiel ou La Belle et la Meute, on va voir que les rouages pour trouver un emploi s'on aussi compliquer en Métropole que dans un pays ami mais étranger.
Edith, va aussi subir le racisme au quotidien, l'étrangère la française n'a pas sa place dans cette société islamisé ou la femme n'a peu le droit de s'exprimer et de se montrer et encore plus quand une est une femme libre pas habitué à ces considérations.
Avant d'allez à Tanger, Edith devra essayer de recoller les morceaux avec son fils Jérémy qui a décidé de quitter la campagne française pour s'installer à Paris avec son compagnon Thierry, oui car un film de Morel sans visibilité LGBT ne serait pas lui, mais au lieu d'y allez frontalement dans ces précédents films en militant qu'il est, cette fois le problème n'est plus l'homosexualité de son fils à Edith, mais le fait qu'elle est resté éloigné de la vie de son fils lui reprochant de ne pas lui avoir parler de son pacs, hors ce garçon qui semble être devenu un bobo parisien ayant réussi, ne trouve pas à se justifier car pour lui ne pas en parler devient une normalité. Jérémy est joué par Ilian Bergala très classe qu'on avait déjà vu amoureux de Louane dans La Famille Bélier.
Au Maroc, on retrouvera Edith atterrir dans une pension de famille tenu par une femme à poigne Mina (Mouna Fettou) non islamisé et femme libre qui va avoir du mal avec cette française en au début, mais grâce à son fils Ali (Kamal El Amri) beau comme le sable et le soleil de Tanger, se fondre comme une famille qu'e*Edith a laissé sur les bords du Rhône.
Pour moi c'est surtout un très jolie portrait de femmes libres, ouvrières ou mères qui essaient de survivre dans ce monde d'homme macho et imposant, mais avec une nouvelle génération avec les deux fils plus ouvert que jamais.
Comme dans tous ces films Morel donne un soin particulier à la mise en image de son image , c'est toujours très beau, bien cadré pas d'effet de caméra qui bouge dans tous les sens, ou de plan à l'infini, seule friandise le fondu à la fin entre les deux rives sur le visage de Sandrine.
Si Edith est triste et pas dans les meilleures dispositions, cette nouvelle famille et son fils vont amener de la légèreté aux propos et en faire un film malgré tout optimiste.
Le Film tient surtout sur la performance solaire de Sandrine Bonnaire dans la lignée de son personnage de A Nos Amours, elle est d'une splendeur extérieure et intérieure magnifique, et je serais pas surpris qu'une nomination au César au minimum pourrait lui allez plus que bien.
Le film est accompagné d'une jolie mélodie de Camille Rocailleux au piano.
En tous cas Morel nous revient en forme et c'est tant mieux.
NOTE : 14.90
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Gael Morel
Scénario : Gael Morel et Rachid O.
Musique : Camille Rocailleux
Production : Anthony Doncque, Miléna Poylo, Gilles Sacuto et Frantz Richard
Maquillage : Karine Meyer
Son : Pierre Mertens, François Mereu et Hervé Buirette
Scripte ; Isabelle Vossart
Costumes ; Helena Gonçalves
Assistant Réalisateur : Franck Morand
Directeur de Production ; Jacques Grant, Cécile Remy-Boutang et Pauline Seigland
Montage : Catherine Schwartz
Photographie ; David Chambille
DISTRIBUTION
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