CHRONIQUE : SANS
DRAP ET SANS COUETTE
Avant de commencer ma chronique de la semaine, un petit coup
de gueule sur les intellos de gauche (réalisateur, journaliste et autres) au
même titre que Télérama, qui descende un film, américain si possible, parce que
le public donne un succès à celui-ci quel que soit son sujet en le traitant de
tous les noms de basse-cour indigne de leur situation. Et puis dans le même
genre raconter la fin du film avant qu’il sorte, il y en a qui devrait allez
retrouver le parlement européen, et pas donner leur avis sur ce qui ne
connaisse pas.
Il faut dire que leur cinéma est tellement créatif, alors que
le cinéma dans le monde est d’une bêtise indigente à leurs yeux, le public une
fois de plus ne leur donnant pas raison.
Le film en question est bien sûr « GRAVITY » d’Alfonso Cuaron, avec Sandra Bullock, Georges
Clooney et en voix-off Ed Harris.
Houston, Matt a encore un problème, en effet Matt Kowalsky
et le Dr Ryan Stone effectue des travaux sur la station spatiale ISS. Puis sans
qu’ils l’attendent par effet de dominos des débris de satellites vont
pulvériser leur station et les renvoyer dans l’espace, seul et sans Aliens.
Matt et Ryan vont devoir se séparer pour survire un tant
soit peu, l’oxygène baissant dans l’O2
là.
Oublions Georges qui n’a qu’un rôle anecdotique et penchons-nous
sur le Dr Ryan (Sandra Bullock) qui va devoir, perdu dans l’espace confronter
ses peurs, ses angoisses et affronter le vide intersidéral de l’espace. Sandra
livre un rôle exceptionnelle dès qu’elle retire sa combinaison, après avoir rejoint
la station russe, une performance sans fard et sans maquillage, avec uniquement
quelques pensées absurdes peut-être mais dans l’espace peut-on penser autrement,
et sans respirer, le cerveau n’est pas alimenter.
Elle déploie personnellement
sa meilleure performance d’actrice, qui pourrait l’amener à l’Oscar, James
Cameron devra jouer un rôle de lobbying cette année pour ce film.
Comparer Gravity à 2001, n’a aucun sens, 2001 était un film
d’anticipation assez mystique, qui avait pas rencontré d’ailleurs un public
nombreux, alors que là on est uniquement dans un film d’aventure et même pas de
science-fiction, car la réalité est là au quotidien, en attendant que les
débris dans l’espace nous tombe sur la gueule. On n’est plus près d’Apollo 13
la qualité d’image en plus.
Bien sûr la principale qualité du film est le côté visuel
qui tient de la perfection absolue, on s’en fout du scénario simpliste ou de la
fin un peut tout Much, mais on a l’impression comme les acteurs d’être en
apnée, manquant d’Oxygène.
La photographie, les couchers de soleil, la sensation d’apesanteur
est pressante de seconde en seconde, on reste coït devant tant de virtuosité,
rien que pour cela la 3D cela vaut son pesant de cacahuètes.
La vue de la planète terre vu de l’espace est simplement
extraordinaire, et on se demande pourquoi y retourner pour être taxer à 15.50%
ou 75%.
Exceptionnelle je n’ai que ce mot à la bouche. Un grand
moment de cinéma, tel qu’on le conçoit.
Note : 18.40
Vous vous demandez pour le titre il y a Sans Draps (là
évident c’est pour Bullock) pour sans couette, c’est pour parler du nouveau
film de Luc Besson « Malavita »,
car cela parle de couverture donnez par le FBI à une famille mafieuse
américaine un peu trop bavarde.
Au générique, on retrouve Robert de Niro (en grande forme),
Michèle Pfeiffer (loin de Catwoman) et Tommy Lee Jones (toujours du bon côté de
la justice), et deux gamins formidables, et des gueules de mafieux digne de
Scorsese, qui faisait le producteur exécutif sur le film.
C’est marrant de le voir maintenant, car cette été, on a
longtemps cru que ce film serait le film de clôture du Festival de Deauville,
qui après coup n’aurait pas fait tâche.
Débarrassons-nous tout de suite, du titre mystérieux,
Malavita est le nom de la chienne de la famille.
L’histoire est celle de cette famille mafieuse new-yorkaise
qui après avoir trop parlé au FBI , se trouve sous protection de la police dans
un petit village de Normandie , la famille va tout faire pour s’intégrer dans
ce petit village, mais les vieilles habitudes reprennent vite le pas, et les
enfants ne sont pas en reste, tandis que la mafia se rapproche d’eux.
Ils vont laisser le village dans un pire état qu’après le
débarquement par d’autres américains.
Finalement ce Malavita est une très belle surprise, car le
scénario est fidèle au livre, et que c’est vraiment une parodie de tous les
films de gangsters dont De Niro est quand même le chantre.
Cela va vite, c’est drôle, violent souvent comme dans le
parrain, il y pas de cheval, mais pas loin, et on passe un très bon moment de
comédie policière digne de Lautner (et c’est un compliment).
Et puis voir De Niro (excellent) s’attendrir sur son film de
famille « Les affranchis » c’est réjouissant.
A conseiller pour passer un bon moment sur terre.
Note : 14.30
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