Le film retrace la vie de James Randi, un ex-magicien, roi de l'évasion et éducateur sceptique. Il documente en particulier les recherches qui lui ont permis de dénoncer des voyants, guérisseurs, et arnaqueurs. Le film se concentre également sur les liens de Randi avec José Alvarez , son partenaire depuis 30 ans (et compagnon), dont il a été découvert à l'époque du tournage qu'il vivait sous une fausse identité, soulevant ainsi la question "Randi était-il un imposteur, ou dupe ?".
James Randi (né Randall James Hamilton Zwinge) est né le 7 août 1928 à Toronto au Canada et est plus connu sous le nom "Randi le stupéfiant", est un illusionniste professionnel. Mais il est plus particulièrement connu comme un démystificateur des pseudo-sciences et autres phénomènes paranormaux. Il est à travers sa James Randi Educational Foundation, un promoteur actif du scepticisme scientifique, et est en tant que tel régulièrement invité dans des émissions télévisées américaines.
Moi qui suit un sceptique-scientifique, mettant en cause toutes les crapules qui abusent de la crédulité des gens, que ce soient des voyants, magnétiseurs ou pseudo-guérisseurs, je ne peut que m'éblouir devant un tel documentaire, pour un personnage que je connaissais, mais que j'étais ravi d'apprendre son existence et ses combats.
Il prend la suite du vénérable Houdini, qui avait les mêmes préoccupations tout en étant magiciens et d'illusionnistes c'est battu toute sa vie pour dénoncer les arnaqueurs de la voyance dont des gens très célèbres.
En plus, grâce à la magie du hasard, on découvre une grande histoire d'amour entre lui et un de ses élèves/disciples José Alvarez qu'il avait utilisé lors d'une expérience mémorable, ou le jeune homme s'était passé pour un voyou.
Chez nous on avait aussi le célèbre Gérard Majax, qui avait pris la même voix, en démystifiant les faux magnétiseurs et voyants dont le fameux Uri Geller, que Majax avait pris la main dans le sac dans une émission de Michel Polac resté célèbre, la preuve en était que Geller et les gens du même moule sont tellement dépourvu de remorts qu'ils vont dans une émission de Polac, pas réputer pour avaler ce genre de sornettes.
Uri Geller est au centre de ce documentaire, car il a croisé à différentes reprises les expertises et les coups de gueule de James Randi, qu'il a souvent mis à défaut, mais comme c'était un escroc comme le pasteur Peter Popoff (faux évangeliste), il s'en sort toujours aujourd'hui en vendant d'autres subterfuges.
Un documentaire passionnant, et un peu une histoire de la télé américaine
Note : 15.70
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