De parler également de Jeux Olympiques, ou la fierté, l'honneur et la gloire était plus important que les Jeux actuels ou le fric, le dopage et les magouilles règnent en maître, sans compter ou on donne des jeux à des pays plus ou moins démocratiques.
Ce film est "Les chariots de feu" (Chariots of fire) de Hugh Hudson, qui relatait des Jeux Olympiques en 1924 à Paris, c'était il y a 90 ans, ou on peut espérer aujourd'hui les avoir pour les 100 dans notre capitale, pour les 100 ans.
Beaucoup de critiques à l'époque, critiquèrent le côté bon sentiment et académique du film, mais moi c'est côté bon sentiment, fraternité mais à chacun le doit de ces idées, qui me plaisait, sans compter la musique de Vangelis, qui est l'une des musiques de films les plus célèbres en soi.
Résumé du film :
Le film retracent, un seul et même rêve ans un monde ou chaque instant est comptée, et le parcours de deux champions britanniques de course à pied qu'à priori que tout oppose.
L'un est un sportif déjà connu (Lidell), l'autre un étudiant Juif (Abrahams) qui se distingue d'entrée dans les plus grands établissements anglais, en faisant le tout de la cour dans l'intervalle des 12 coups de midi.
Au début, sur la musique de Vangelis, on voit ces jeunes hommes, foulant la plage déserte et dans la souffrance, avant de revenir aux sources de la relation entre les membres du groupe amateurs du collège, qui se retrouveront sélectionnés aux Jeux Olympiques, et offriront des médailles à leurs pays.
Mais la foi, tient également une part importante dans leur quête de victoire, leur double foi en fait, l'un est Catholique (Lidell) et l'autre Juif (Abrahams), et prend souvent le pas sur leur passion pour le sport.
Lidell veut montrer sa foi en courant pour en Chine, et montrer ses compétences physiques, quand à Abrahams lui court pour lutter contre les obstacles qui entravent sa route, contre ses origines de la société anglaise.
Lidell allant jusqu'à déclarer forfait sur sa spécialité, car la course se déroulait un dimanche, il fut engagé sur 400 mètres qui n'était pas sa spécialité.
Chacun va devoir allez jusqu'au bout de ses convictions pour dépasser sa foi, et sa conscience.
Fiche technique :
Réalisation : Hugh Hudson
Scénario : Collin Welland
Photographie : David Watkin
Décors : Roger Hall
Costumes : Milena Canonero
Musique : Vangelis
Montage : Terry Rawlings
Durée : 2h04
Casting :
Ben Cross : Harold Abrahams
Ian Charleson : Eric Liddell
Nigel Travers : Lord Andrew Lisley
Cheryl Campbell : Jennie Liddell
Alice Krige : Sylbil Gordon
Ian Holm : Sam Mussabini
Dennis Christopher : Charlie Paddock
Brad Davis : Jackson Scholz
Lindsay Anderson : Le principal de l'université de Calfus
Peter Egan : Le duc de Sutherland
John Gielguld : Le principal de Trinity Collège
Patrick McGee : Lord Cadogan
Nicholas Farrell : Audrey Montague
Yves Beneyton : George André
Récompenses
Le film vu nominé 7 fois aux Oscars et obtient 4 récompenses (Meilleur Film, Meilleur Costumes, Meilleure Musique et Meilleur scénario original.
C'est le musicien "Liberace" qui remis l'Oscar à Vangelis.
Vérité historique
Une scène du film relate une course durant laquelle les
coureurs parviennent à faire le tour de la Grande Cour du Trinity Collège de
Cambridge avant que ne sonne le douzième coup de midi. En réalité, cette scène
fut filmée à Eton.
Il est admis que les seules personnes à avoir réellement
complété le tour de la Grande Cour dans ce laps de temps sont David Burghley en
1927, Sebastien Coe lorsqu'il battit Steve Cram à l'occasion d'une compétition
de charité en octobre 1988, Steve Cram et Sam Dobin en 2007.
Lord Burghley a inspiré le personnage de Lord Lindsay. Il
participa aux jeux d'été de 1924 mais fut éliminé dès le premier tour. Il
participa à nouveau aux jeux de 1928 et gagna une médaille d'or au 400 mètres
haies. Par ailleurs, Lord Burghley étudia à Eton et Cambridge comme dépeint
dans le scénario mais n'y fut pas contemporain d'Abrahams. Parce que, pour les
besoins du scénario, le crédit de la course qu'il avait emportée au Trinity
College fut attribué à Abrahams, David Burghley âgé de 76 ans à la sortie du
film refusa de le visionner.
Le scénario prend également une grande liberté avec le refus
d'Eric Liddell de courir le 100 mètres. Dans le film, Liddell apprend que la course
aura lieu un dimanche alors qu'il s'apprête à embarquer sur le bateau qui doit
mener l'équipe olympique britannique à Paris. En réalité, le calendrier fut
publié plusieurs mois avant l'événement et Liddell consacra les mois qui
suivirent à s'entraîner pour le 400 mètres, discipline dans laquelle il avait
toujours excellé. La scène nous montrant Liddell remonter un retard de 20
mètres après une chute provoquée par un athlète français lors d'un 400 mètres
contre la France est, quant à elle, véridique. C'est un masseur de l'équipe
américaine qui fit remettre à Liddell un billet pour le soutenir dans ses
convictions avant la course ; le réalisateur demanda à Jackson Scholz s'il
acceptait d'assumer ce rôle, celui-ci déclara qu'il acceptait dès l'instant où
c'était bon pour son image.
Abrahams était un outsider lorsqu'il remporta le 100 mètres,
battant ainsi tous les favoris américains, dont Jackson Scholz et Charlie
Paddock Il parvint en finale du 200 mètres mais termina sixième et dernier. Il
gagna une seconde médaille, d'argent cette fois, en ouvrant le relais 4 × 100
mètres.
Arthur Porritt, médaillé de bronze du 100 mètres pour la
Nouvelle-Zélande, ne désira pas que son nom apparaisse à l'écran. C'est un
personnage fictif, Tom Watson, qui prend sa place.
La véritable épouse d'Abrahams s'appelle Sybill Evers et
était effectivement chanteuse, Sybill Gordon est le nom d'une autre chanteuse
qu'Abrahams n'a jamais épousée.
Aubrey Montague est connu sous le nom de Evelyn Aubrey
Montague. Il arriva 6e au steeplechase 3 000 mètres.
Autour du film :
Le titre est inspiré d'un poème de William Bleke, And Did
Those feet in Ancient Time, mis en musique par Charles Hubert Hastings Parry en
1916 dans son hymne Jerusalem, et devenu une chanson extrêmement légendaire
dans la culture anglaise, véritable hymne patriotique très utilisé pendant les
guerres passées, à tel point que le Premier Ministre Atlee a déclaré
ironiquement en 1945 que les Anglais allaient construire une nouvelle Jérusalem
en Angleterre.
Le poème contient de multiples références à l'Angleterre de
l'époque, les universités connues, Napoléon, la Révolution industrielle, Jésus
en Bretagne et, bien sûr, le prophète Élie dans le passage où le terme «
chariot de feu » est utilisé. Le poème a en fait subi une énorme
instrumentalisation en Angleterre du fait de la version musicale de 1916, tant
et si bien que beaucoup croient que le titre du poème est Jerusalem, et que
certains disent qu'il est le morceau anglais le plus connu après l'hymne national.
Le poème sert aussi de préface à l'œuvre de Blake : Milton, a Poem paru en 1804
:
Bring me my bow of burning gold!
Bring me my arrows of desire!
Bring me my spear! O clouds, unfold!
Bring me my chariot of fire!
(Apportez-moi mon arc d'or incandescent / Apportez-moi mes
flèches de désir / Apportez-moi ma lance ! Ô nuages, déchirez-vous /
Apportez-moi mon chariot de feu)
À l'ouverture des Jeux Olympiques d'été 2012 à Londres, lors
de la cérémonie d'ouverture, un hommage est rendu au film.
Hugh Hudson est également le réalisateur de Greystoke, qui fit de Christophe Lambert une vedette internationale.
Que sont devenus les acteurs :
Ben Cross (Harold Abrahams) est un acteur britannique né le 16 décembre 1947 à Londres.
Il quitta sa famille très tôt à 15 ans, pour effectuer divers métiers, avant d'intégrer la London's Royal Académy of Dramatics Arts (RADA) ou il interpréta plusieurs pièces de Shakespeare.
On le remarquait sur scène dans le rôle de Trooper Binns dans la Comédie Musicale "Chicago" que rendit célèbre Richard Gère dans le film à Oscars.
Il débuta sa carrière au cinéma en 1977, dans "Un pont trop loin" avant de jouer le rôle qui le rendit célèbre dans "Les chariots de feu" en 1981, rôle qui le suivra très longtemps dans sa carrière, allant jusqu'à faire une Pub pour Américan Express à côté d'un sprinter des JO en 1984.
Il tourna peut de films (30) se consacrant à la musique, et produisant pour ses enfants dans divers arts.
Actuellement, on peut le voir dans la série "Banshee".
Film avec Ben Cross : Un pont trop loin - Les chariots de feu - L'attenzione - The assissi underground - La boutique de l'orfèvre - The Unholy - Paperhouse - SAS : l'oeil de la veuve - Explosion immédiate - Cold Sweat - The Criminal mind - Cara dolce amore - Temptress - The accent - Lancelot - Le dernier voyage de Robert Rylands - Turbulence à 3 000 pieds - Invasion Alien - The Venice project - La jeunesse des 3 mousquetaires - The Order - She me and her - L'exorciste au commencement - The Mechanik - Undisputed II - Behind Enemy Lines - Wicked Litthe things - War inc - Hero Wanted et Star Strek.
Ian Charleson était surtout un acteur de théâtre Shakespeariens, dont des prix portent son nom aujourd'hui, il commença sa carrière en 1978 jusqu'en en 1987.
Film avec Ian Charleson : Jubilée - Les chariots de feu - Gandhi - Geystoke - Car Trouble et Opéra.
Sa carrière fut très courte, ironie du sort, dans les Chariots de Feu, on remarquera dans son premier rôle "Brad Davis", mort également du Sida.
Vangelis de son vrai nom Evangelos Odysséas Papathanassious est un musicien spécialisé dans la musique New-Age et né en Grèce le 29 mars 1943.
Outre la musique qui le rendit célèbre des "Chariots de Feu", il fit la musique aussi de 1492, Blade Runner et l'hymne de la coupe du monde de football en 2002.
Hugh Hudson est un réalisateur britannique né le 25 août 1936 à Londres, dont la carrière ne fut pas très prolifique (malédiction des Oscars).
Les films qu'il réalisa : Les chariots de feu - Geystoke - Révolution - Le carrefour des innocents - Lumière et compagnie - My life So Far et Je rêvais de l'Afrique.
Il n'a plus tourné depuis 2000.
Que sont devenus les héros du film
Eric Liddell : Eric Liddell, surnommé l'Écossais volant, est né en Chine de parents missionnaires à la London Missionary Society. Il a fait ses études en Chine jusqu’à l’âge de cinq ans, puis les a poursuivies avec son frère aîné en Angeleterre, à Eltham College.
Il est le meilleur athlète de son collège, capitaine des
équipes de cricket et de rugby à XV. Il se fait tout spécialement remarquer par
sa vitesse, un don qu'il confirmera plus tard en devenant champion olympique du
400 m en 1924..
Liddell a été aussi un très bon orateur, il a prêché en
Écosse pour la Glasgow Students' Evangelical Union.
Après les succès remportés en rugby à XV et aux Jeux
olympiques de 1924, Liddell part comme missionnaire en Chine de 1925 à 1943. Il
est ordonné pasteur en 1932. Il est affecté à Tianjin, sa ville natale, où il
se marie en 1934.En 1920, Eric Liddell rejoint son frère Rob à l'université
d'Edimbourg pour étudier les sciences. Le rugby et l'athlétisme prennent une
grande part dans sa vie universitaire, il court alors le 110 yards et 220
yards.
Durant la guerre entre la Chine et le Japon, il évacue sa
femme et ses enfants au Canada. Il est affecté à Shaochang pour relever son
frère au service médical. Il est fait prisonnier et interné dans le camp de
Weixian (Wiefang, Shandong) en 1943. Il meurt en 1945 d'une tumeur au cerveau.
Son décès provoque une très vive émotion en Écosse.
Harold Abrahams : Harold
Abrahams représente la Grande-Bretagne aux Jeux Olympiques de 1920
et 1924 Aux
Jeux de 1920 à Anvers, Abrahams ne réussit pas à passer les qualifications du
sprint et du saut en longueur. Il prend la sixième place du relais
4 × 100 m. Il est si déçu du résultat aux Jeux de 1920 qu'il se
concentre sur les épreuves de sprint pour les Jeux de 1924.
Il
remporte des courses et peut louer les services d'un entraîneur personnel six
mois avant les Jeux de 1924. Il est le premier amateur britannique à payer pour
bénéficier d'un entraînement personnalisé. Avec son entraîneur, Sam Mussabini,
Abrahams se concentre principalement sur le 100 m et relègue
le 200 mètres au second plan. Grâce à un entraînement rigoureux,
Harold Abrahms perfectionne son départ et sa foulée.
Comme les
Jeux olympiques de 1924 approchent, Harold Abrahams apprend, à son grand
désespoir, qu'il doit courir le 100 m, le 200 m, le relais
et participer au saut en longueur. Harold Abrahams envoie alors une lettre
anonyme au Daily Express en la signant "Un athlète international
célèbre". Il y écrit : « Les autorités ne pensent
certainement pas qu'il peut participer au saut en longueur à quatorze heures et
courir le 200 m à quatorze heures trente, le même après-midi. »
La lettre
a l'effet escompté et Abrahams est libéré de l'épreuve du saut en longueur. Aux
Jeux olympiques de 1924, il remporte une médaille d'argent au relais
4 × 100 m et finit sixième du 200 m. C'est dans
le 100 m qu'il entre dans l'histoire. Après que son principal
adversaire britannique s'est retiré de la compétition parce que la finale a
lieu un dimanche, Abrahams doit tenir tête aux Américains Jackson Scholz et
Charlie Padock (le médaillé d'or de 1920 et détenteur du record du
monde). Abrahams surprend tout le monde en remportant la médaille d'or
sur 100 m en 10 s 6.
Il devient le premier Européen à remporter un titre olympique de sprint.
Étudiant à Cambridge, Abrahams domine ses adversaires d'Oxford au début des
années 1920. Il remporte huit victoires
sur 100 m, 200 m et saut en longueur entre 1920 et
1923. À une époque où l'amateurisme est prôné par-dessus tout en athlétisme,
Abrahams est en avance sur son temps dans sa vision "professionnelle"
de la préparation sportive. Avec le soutien de son frère Sidney et de son
entraîneur Sam Mussabini, Abrahams travaille dur pour améliorer ses temps et se
qualifier pour les Jeux olympiques de 1924. Un mois avant les Jeux de 1924, il
établit un nouveau record de Grande-Bretagne en saut en longueur avec un bond
de 7,37 m, record qu'il détient pendant 32 ans. Le même jour, il
court le 100 yards en 9 s 6,
mais le record n'est pas homologué parce que la piste est en légère pente.
Plus tard
il devient avocat, administrateur sportif (il est président de la Fédération
d'Athlétisme Amateur Britannique de 1968 à 1975) et écrit un certain nombre de
livres dont "les Jeux olympiques de 1896 à 1952.Après s'être blessé lors
d'un saut en longueur en 1925, il se retire de la compétition, mais reste actif
dans le domaine de l'athlétisme amateur.
Nb : Beaucoup d'information proviennent de Wikipédia.
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