Dans un petit village du sud de la France (Le Pouget),
Dog et Mirales vivent une amitié conflictuelle. Le duo est bouleversé lors de
l'arrivée d'Elsa, une jeune femme dont Dog tombe amoureux. Jaloux, Mirales va
tenter, tant bien que mal, de grandir et de prendre son indépendance.
Le Bonheur au cinéma existe il s'appelle Chien de la Casse
est vous fait passer 90 minutes de bonheur absolu avec cette histoire d'amitié
virile entre Mirales (Quenard) et Dog (Bajon) surnom que lui donne son pote
passe leur temps dans ce petit village de l'Hérault à glander et même pas rêver
d'un monde meilleur , non loin des films sur les Banlieues , Durand nous invite
dans ce village loin du tout surtout des distractions, en regarde les matchs de
foot dans les Bars , on se réunit à la Fontaine et le soir les rues sont vides
très tôt.
Mirales et Dog sont potes depuis l'âge de 12 ans
indéfectible cette amitié est sans faille , même si Mirales grand gueule et
gouailleur toujours accompagné de son chien Hannibal a pris Dog pour son souffre-douleur
, pas méchamment mais il aimerait tant que son pote , bouge son cul ,
s'intéresse à autre chose qu'à FIFA et qu'il se cultive comme lui qui vite
Montaigne à bout de champ. Dog se laisse faire c'est son pote et il a tous les
droits sur lui , Mirales est une sorte de Bouclier entre Dog et le reste du
monde ...
La facilité des dialogues de Durand que déclame Quenard est
assez impressionnant car il n'arrête pas de parler et les dialogues sont des
purs moments de vies , et on pourra en retenir une bonne vingtaine après coup
(le repas c'est délicieux) , Anthony en a peu mais pas plus facile car son
personnage est timide est taiseux , mais cela n'empêche pas d'exister , mais
dans l'ombre de Mirales.
Cette longue amitié va être mis à mal par un caillou dans
leurs relations avec l'arrivée de Elsa (Bellugi) dont va tomber amoureux Dog ,
ce qui va mettre à mal cette amitié surtout de la part de Mirales qui n’a pas
envie que finalement on lui prenne Dog , malgré sa fierté qu'il ne veut
pas montrer
Un évènement plus tragique va renouer les liens amicaux
entre les deux garçons comme cela n’aurait pas dû être autrement
Je suis toujours très fan des histoires d'amitiés pour moi
plus important que les histoires d'amours , même si des fois une Elsa plonge
l'histoire dans l'ombre , la fin est superbe fait de silence mais tellement
beau. Le film me fait penser à un autre très grand film Les Apprentis su
l'amitié qui en prend un coup et qui me donne les mêmes frissons.
Jean Baptiste Durand pour son premier long , nous offre une
offrande d'amitié de pur bonheur sans haine ni violence et sans regarder sa
montre , il a aidé en cela par son trio de comédiens qui donne le-là avec
bonheur Galatéa Beluggi au milieu de ses deux garçons et les yeux de l'amour de
Dog , Anthony Bajon la pépite du cinéma Français depuis le film de Cedric Kahn
dans un rôle difficile de soumission et silencieux comme un moine dans son
couvent
Finalement malgré son comportement Mirales il l'aime bien son
Dog
Et puis la découverte d'une nouvelle pépite Raphael Quenard
déjà vu depuis 4 ans découvert par Bonnello qui ici pour son premier grand rôle
explose tout par sa justesse , son intelligence de point de vue (la master
Class à Quotidien à voir) son humour , son petit accent sympathique , et son
jeu qui semble avoir comme un couteau Suisse avoir plusieurs talents , on
espère que comme Jean Baptiste Durand on va lui proposer ce type de rôle. On va
revoir les deux garçons Raphael et Anthony dans L'Amour fou de Gilles Lellouche
Merci au réalisateur et aux comédiens de nous avoir proposé
90 minutes de bonheur et quelques larmes , Raphael je ne vois pas qui peut le
battre aux prochains César , pour Anthony un Meilleur Second Rôle vu qu'on la
voler deux fois au César , et pour le film un César de Meilleur Premier Film
cela m'irait très bien
Contrairement à ce qu'on peut penser le titre du film (et
quel titre !) Chien de la Casse ni Dog ni le chien Hannibal mais Mirales car un
chien de la casse c'est quelqu'un de vindicatif dont la fin justifie le moyens
NOTE : 16.40
FICHE TECHNIQUE
- Réalisation : Jean-Baptiste Durand
- Scénario : Jean-Baptiste Durand
- Collaboration au scénario : Nicolas Fleureau et Emma Benestan
- Photographie : Benoît Jaoul
- Montage : Perrine Bekaert
- Musique : Delphine Malaussena et Hugo Rossi
- Décors : Benjamin Martinez
- Costumes : Clara René et Florence Gautier
- Son : Hugo Rossi
- Mixage : Xavier Thieulin
- Production : Anaïs Bertrand
- Coproduction : Pascaline Saillant, Émilie Dubois
- Société de production : Insolence Productions
- Distribution : BAC Films
- Anthony Bajon : Dog
- Galatéa Bellugi : Elsa
- Raphaël Quenard : Mirales
- Dominique Reymond : Christiane
- Bernard Blancan : Bernard
- Nathan Le Graciet : Paco
- Mathieu Amilien : Enzo
- Kader Bouallaga : Ali
- Mike Reilles : Dimitri
- Marysole Fertard : Sonia
- Mélanie Martinez : Charlotte
- Evelina Pitti : Madame Dufour
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