Indiana Jones reçoit la visite
surprise de sa filleule Helena Shaw, qui est à la recherche d'un artefact rare
que son père a confié à Indiana par le passé : le fameux cadran d'Archimède,
une relique qui aurait le pouvoir de localiser les fissures temporelles. Helena
vole l'objet et quitte précipitamment le pays afin de le vendre au plus
offrant. Indy n'a d'autre choix que de se lancer à sa poursuite.
Dernier volet des aventures de
Indiana Jones en tout cas avec Harrison Ford , car les jambes à un moment ...
et on ne veut personne à sa place qu'on se le dise. Les 20 premières minutes du
film qui va donner le ton dans la qualité de la mise en scène que nous propose
James Mangold (Le Mans 66, Copland, Logan) va nous laisser perplexe , non pas
par la scène elle-même mais par le rajeunissement de Indy , tellement bien fait
que cela peut inquiéter pour la suite , car il est évidement que le corps de
Ford aujourd'hui et la tête rajeuni ne collent pas mais on y croit.
Sinon on part pour deux heures de
grand spectacle de haute tenue avec une belle séquence sous-marine et des
cascades en veut-tu en voilà et surtout les décors extrêmement réussis qui
rehaussent la vision de l'œuvre.
Mangold a incorporé tous les symboles
de la Saga qui va faire plaisir aux fans (parfois les décevoir) le fouet
fouette moins mais il est présent comme le chapeau où les serpents. Et le
sourire carnassier de Indy. Petit changement dû à l'époque Indy court à travers
le monde avec sa filleule , cela évitera de faire le beau gosse . Le gamin Ethann
Isidore est parfait et dire qu'il aura un Oscar dans 25 ans. Pas convaincu ni
Par Phoebe Waller Bridge qui ralentit le film , ni par Madds Mikkelsen en
méchant , par contre j'adore Boyd Holbrook en vrai saloperie vivante .
Il y a quelques lenteurs au milieu
mais on visite le monde , et on attend comme Mangold va dire stop aux aventures
de Indy , et on a deux positions de la part des fans , ceux qui sont déçus de
cette incursion dans le passé (choix habituel de l'univers de Spielberg) et
ceux qui comme moi sont emballés de faire venir Indy non pas dans une époque
qu'il a combattu mais plus dans une époque qu'il a étudié. Moi j'adore et je
j'assume cette séquence mais intelligemment comme Spielberg , Mangold ne
modifie pas l'histoire.
Et puis pour les fans on retrouve
Sallah et puis une belle surprise va conclure cette épopée qui va vous faire
chialer. Bon Maintenant Indy faut mettre au placard le fouet et le chapeau
(enfin presque) mais quel plaisir depuis 40 ans de suivre ses aventures , on a
plus transpiré que lui !
Mangold confirme qu'il est un grand
metteur en scène , principale qualité du film en dehors de la nostalgie et il a
levé l'affront du 4
NOTE 16.20
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : James Mangold
Scénario : Jez Butterworth, John-Henry Butterworth, David Koepp et James Mangold, d'après les personnages créés par Philip Kaufman et George Lucas
Musique : John Williams
Direction artistique : Peter Dorme, Tim Dutton, Roberta Federico, Martin Foley, Lydia Fry, Oliver Goodier, Kate Grimble, Jake Hall, Samuel Leake, Charlotte Malynn, Sahby Mehalla, Andrew Palmer, Isona Rigau, Quinn Robinson, Elicia Scales et Oli van der Vijver
Décors : Adam Stockhausen
Costumes : Joanna Johnston
Maquillage : Frances Hannon
Costumes : Karen Cohen, Angie Mudge, Jennifer Harty
Photographie : Phedon Papamichael
Son : David Giammarco, Warren Hendriks, Paul Massey, William Stein
Montage : Andrew Buckland, Michael McCusker et Dirk Westervelt
Production : Simon Emanuel, Kathleen Kennedy et Frank Marshall
Production déléguée : George Lucas et Steven Spielberg
Production associée : Blake Simon
Coproduction : Candice Campos et Anthony Dixon
Sociétés de production : Lucasfilm Ltd. et Walt Disney Pictures, en association avec Paramount Picturesµ
DISTRIBUTION
- Harrison Ford (VF et VQ : Richard Darbois) : le Dr Henry Walton Jones Jr, dit « Indiana Jones »
- Phoebe Waller-Bridge (VF : Julie Dumas ; VQ : Annie Girard) : Helena Shaw
- Mads Mikkelsen (VF : Yann Guillemot ; VQ : Louis-Philippe Dandenault) : Jürgen Voller
- John Rhys-Davies (VF : Féodor Atkine ; VQ : Guy Nadon) : Sallah Faisel el-Kahir
- Thomas Kretschmann (VF : Antoine Tomé ; VQ : Pierre Auger) : le colonel Weber
- Boyd Holbrook (VF : Axel Kiener ; VQ : Frédérik Zacharek) : Klaber
- Shaunette Renée Wilson (VF : Corinne Wellong ; VQ : Naïla Louidort) : Mason
- Toby Jones (VF : Franck Capillery ; VQ : François Sasseville) : Basil Shaw
- Antonio Banderas (VF : Bernard Gabay ; VQ : Manuel Tadros) : Renaldo
- Ethann Isidore (VF et VQ : lui-même) : Teddy
- Karen Allen (VF : Frédérique Tirmont ; VQ : Élise Bertrand) : Marion Ravenwood
- Alaa Safi (VF : lui-même) : Rahim
- Mark Killeen : Pontimus
- Nasser Memarzia : Archimède
- Olivier Richters : Hauke
- Martin McDougall : Durkin
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire