Le romancier Stéphane Belcourt a accepté de parrainer le bicentenaire d'une célèbre marque de cognac. C'est l'occasion de revenir pour la première fois dans la ville où il a grandi. Sur place, il rencontre Lucas, le fils de son premier amour. Les souvenirs affluent : le désir irrépressible, les corps qui s'unissent, une passion qu'il faut taire. Ce premier amour s'appelait Thomas. Ils avaient 17 ans.
Adapté du roman autobiographique de Philippe Besson
Pour ce romancier (De Tonquédec) qui revient dans sa ville de naissance dans le sud-ouest pour promouvoir son nouveau roman , il avait pas prévu que son passé allait lui sauter à la figure comme des souvenirs enfouis dans sa mémoire. Mais dans le retour dans sa mémoire va surgir sans s'y attendre le fils Lucas (Belmondo) de son grand amour de jeunesse Thomas (De Saint Jean) qui avait du le laisser à quai quand son père est parti en Espagne avec une jeune espagnole , pays où va naitre justement Lucas.
Si en apparence Thomas à oublié Lucas sans lui écrire , et qui fit que Belcourt l'ai oublié aussi , dans la réalité amoureuse Thomas n'a pas oublié sa relation avec Stéphane et à vécu toutes ses années dans le déni de ce qu'il était sans pouvoit y changer quelque chose.
En apparence Stéphane Belcourt n'est pas très sympathique , imbu de sa personne (alors que jeune il a l'air charmant) a toujours caché ou inventé des histoires pour que sa famille reste en dehors de ce qu'i ait réellement
Mais Lucas n'est pas si innocent que cela , C'est lui qui a fait venir Belcourt dans son patelin , car il avait des choses à découvrir des relations entre son père et Belcourt
Belle écriture de Philippe Besson , mais la réalisation manque de pêche et c'est dommage car les personnages auraient aimés plus de développement.
La partie trente cinq avant est la plus belle du film alors que celle présente est un peut trop bavarde sauvé par la performance intéressante de Victor Belmondo qui s'affirme de plus en plus comme quelqu'un qui va compter. On notera la belle performance comme souvent de Guilaine Londez au milieu du conflit qu'elle ne comprend pas
Mais c'est surtout les deux garçons de la première partie qui sont tous les deux formidables (qui nous font penser aux Roseaux Sauvages) Jérémy Gillet (déjà vu dans Des Gens Bien ordininaires et Mytho) et surtout pour la révélation du film Julien de Saint Jean (Le Paradis) on devrait trouvez ses trois garçons dans la liste des révélations des César.
NOTE : 16.20
FICHE TECHNIQUE
- Réalisation : Olivier Peyon
- Scénario : Arthur Cahn, Olivier Peyon, Vincent Poymiro et Cécilia Rouaud, d'après le roman du même titre de Philippe Besson
- Musique : Thylacine et Bravinsan
- Décors : Clémence Ney
- Costumes : Oriol Nogues
- Photographie : Martin Rit
- Son : Olivier Dandré
- Montage : Damien Maestraggi
- Production : Anthony Doncque, Miléna Poylo et Gilles Sacuto
- Société de production : TS Productions
- Société de distribution : KMBO
- Guillaume de Tonquédec : Stéphane Belcourt
- Jérémy Gillet : Stéphane, jeune (1984)
- Victor Belmondo : Lucas Andrieu
- Guilaine Londez : Gaëlle Flamand
- Julien de Saint-Jean : Thomas Andrieu
- Pierre-Alain Chapuis : Monsieur Dejean
- Laurence Pierre : Mme Dejean
- Cyril Couton : le libraire
- Marilou Gallais : la grand-mère de Lucas
- Dominique Courait : Thierry
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