Vu le film La 317ème Section de Pierre Schoendorffer (1965) avec Jacques Perrin Bruno Cremer Pierre Fabre Boramy Tioulong Manuel Zarzo Pierre Fabre
L'histoire
de six journées de guerre. En mai 1954, durant la guerre d'Indochine, la 317e section
locale supplétive composée de quatre Français et de quarante et un Laotiens
reçoit l'ordre d'abandonner le petit poste isolé de Luong Ba au Laos près de la
frontière avec le Tonkin au Viêt Nam, pour rallier une colonne partie au
secours du camp retranché de Diên Biên Phu1 dans
le cadre de l'Opération D.
Il
faut rejoindre Tao Tsaï, à cent cinquante kilomètres plus au sud, et s'user en
affrontant la forêt hostile, l'eau, les intempéries, les fièvres et les forces
communistes Việt Minh qui déferlent de concert sur la section.
Durant
la marche, les soldats apprennent avec consternation la chute du camp retranché
de Diên Biên Phu.
Un
film qui c'était toujours échappé à moi , jeune au patronage et avec ma mère je
n'avais pas le droit de le voir , et il est vrai que 50 ans plus tard ce n’est
pas ce film qui m'aurait devenir soldat contrairement à mon Père (héros de guerre),
un de ses oncles et mon grand frère qui lui a trouvé refuge dans l'armée.
Il
y a aussi la méconnaissance de cette période et en cours on ne nous a jamais
parlé de cette période , il est vrai qu'à l'Ecole Française on ne parle pas de
défaite , et celle-ci elle est cuisante car de ce petite groupe peut en
reviendront.
Schoendorffer
qui connait bien le sujet , film le conflit comme un cameramen de guerre à la
Capra, comme un docu-fiction comme si tout ce que l'on voyait était filmé en
prise direct, c'est impressionnant , les conditions climatiques agrémentés de
pluies diluviennes, maladies locales, manque de nourriture et surtout sur les
tirs des locaux , rien ne peut plus être désespérant quand on est un êtres
humains quel que soit la cause que l'on défend .
Ce
film dans ses marécages boueux est du niveau d'Apocalypse Now , peut-être moins
spectaculaire dans la mise en scène et la mise en abîme, mais un côté plus
humain mais aussi une dimension française de l'inutilité de ses Guerres pour
faire plaisir à certains lobbys hommes et armes;
Horreur
de la guerre avec deux acteurs exceptionnels (Crémer et Perrin) dans deux très
grandes performances de leurs carrières. J'Ai été subjugué par la maitrise du
temps et de l'action.
NOTE : 16.20
FICHE TECHNIQUE
- Réalisation : Pierre Schoendoerffer, assisté de Philippe Fourastié
- Scénario et dialogues : Pierre Schoendoerffer d'après son roman éponyme
- Production : Georges de Beauregard et Benito Perojo
- Photographie : Raoul Coutard
- Cadreur : Georges Liron
- Son : Jean Nény
- Musique : Pierre Jansen et Gregorio García Segura (en)
- Montage : Armand Psenny
- Attaché de presse : Bertrand Tavernier
- Pays d'origine : France | Espagne
- Jacques Perrin : le sous-lieutenant Torrens
- Bruno Cremer : l'adjudant Willsdorff
- Pierre Fabre : le sergent Roudier
- Manuel Zarzo (doublé par Maurice Sarfati) : le caporal Perrin
- Boramy Tioulong : le sergent supplétif Ba Kut
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire