Sous la figure respectable du garagiste Louis Bertain se cache en fait le gangster Louis Le Blond. Avec Pépito Le Gitan, Raymond Le Matelot et le vieux rabatteur Frédo, ils forment une excellente équipe qui a commis de nombreux cambriolages. Les affaires marchent bien, jusqu'au jour où Frédo perd la tête après un coup qui leur a rapporté quinze millions et manque de se faire tuer par Pépito.
D’après le roman de Auguste le Breton
Sous la houlette des de ses fidèle réalisateur (Grangier) , Gabin nous sert un rôle qui lui va sur mesure sur ses films d’après-guerre que ce soit dans le rôle d’un flic ou dans celle d’un truand , ici sous les apparences d’un homme rangé , il prépare en sous-main avec son équipe le casse d’une banque , mais son équipe est fragilise par la peur de finir en taule, il est donc pas à l’abri d’être donné à la Police.
Mais Bertain doit gérer aussi son frère (Bozuffi) et la maitresse de celui-ci Girardot et les affaires de famille sont aussi compliquées voir plus.
Aidés par les dialogues de Audiard qui semblent écris pour Gabin , plus vrai que nature dans ce petit monde des truands , c’est du velours quand on regarde les films dialogués par Audiard et Grangier qui a tourné 12 films avec Gabin sait s’en servir avec délections.
Avec la charmante Annie Girardot jeune ingénue qui est la convoitise des hommes avant d’être la maman du cinéma français, donne un charme supplémentaire.
On peut rajouter aussi Lino Ventura dit Pépito le Gitan , Paul Frankeur un fidèle avec Gabin et dans un petit rôle de Play boy Jean Pierre Mocky en belle voiture.
Film qu’on appréciera fidèle au genre des films de truands, efficace avec de bons mots avec la présence de grandes stars , on y ajoutera la superbe musique de Dennis Kieffer et la trompette de Georges Jouvin.
Et comme dirais Gabin à la presque débutante Annie Girardot « Tu verras comme je serai impressionnant dans la scène où je dois te lancer une paire de baffes, mais n’aie pas peur lui » dit-il.
Et le nec plus ultra quand le
personnage de Gabin reçoit une paire de baffes de sa mère (Gina Niclos) à l’instar
de James Cagney
Grangier a bien été aidé sur le film ayant comme assistant Jacques Deray et Jacques Rouffio
NOTE : 14.20
FICHE TECHNIQUE
- Réalisation : Gilles Grangier
- Scénario et dialogue : Michel Audiard, Gilles Grangier, Auguste Le Breton (d'après le roman éponyme d'Auguste Le Breton) - Librairie Gallimard, Série noire
- Assistants réalisateur : Jacques Deray, Jacques Rouffio
- Images : Louis Page, assisté de Marc Champion
- Son : Jean Rieul, assisté de Maurice Rémy et Marcel Corvaisier
- Décors : Robert Clavel, assisté de Henri Morin, Marc Desage, maquette spéciale de Nicolas Wilcke
- Montage : Jacqueline Sadoul, assistée de Jacqueline Brachet et Christian Gaudin
- Musique : Denis Kieffer, avec l'orchestre sous la direction de Serge Baudo - Trompette solo: Georges Jouvin (Éditions Fortin, Enoch ans Cie)
- Régisseur général : Henri Jacquillard
- Régisseur ensemblier : Pierre Charron
- Régisseur adjoint : Paul Lemaire
- Photographe de plateau : Robert Joffres
- Script-girl : Martine Guillou
- Maquillage : Yvonne Gasperina
- Costumes : Tina Banquarel, Irène Pawlof
- Coiffures : Michèle Zerioul
- Administrateur comptable : Gil Villiers
- Enregistrement Poste Parisien, Westrex Recording System
- Tirage : Laboratoire G.T.C de Joinville
- Effets spéciaux : Michel Ygouf
- Production : Société Nouvelle des Etablissements Gaumont - Cité Films
- Directeur de production : Walter Rupp
- Chef de production : Jacques Bar, Alain Poiré
- Secrétaire de production : Marguerite Chevallier
- Distribution : Gaumont
- Tournage à Franstudio de Saint-Maurice du 14 janvier au
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