Los
Angeles des années 1920. Récit d'une ambition démesurée et d'excès les plus
fous, l'ascension et la chute de différents personnages lors de la création
d'Hollywood, une ère de décadence et de dépravation sans limites.
C’est
un film gigantesque dans sa globalité , sans voir la fin on ne peut pas
comprendre cette évolution des personnages et à travers eux le Cinéma à
Hollywood du temps du muet jusqu’à l’évolution du parlant qui n’a pas été aussi
évident que cela notamment pour les acteurs Stars mais qui ne s’avaient pas
parlé comme ici Jack Conrad (Pitt) beau gosse star finalement sans lendemain.
Babylon
est un film orgiaque , par son surplus d’images , et de musique cher au cinéma
de Damien Chazelle mais aussi par les images de la décadence d’Hollywood avant
le puritanisme des années 30/40 , cette soirée dans un palais isolé va très loin
tout est possible alors dans des pratiques à pas montrer aux ados (fermés les
yeux) allant jusqu’au vomissement des participants.
Dans
cette séquence Chazelle arrive à trouver le violence des images comme dans Whiplash
où il n’y a aucune limite, c’est flamboyant et psychédélique , c’est en général
le cinéma de Chazelle comme avec La La Land ou Whiplash lui le grand amateur de
Jazz se sert magnifiquement de la partition de Justin Hurwitz son fidèle ami .
Après
le début flamboyant , on passe dans un long moment où cela se complique ou
plusieurs personnages entre en jeu dont certains ne sont pas assez développés
comme Lady Fay Zu (formidable Lin Jun Li ) où celui de James McKay (Maguire)
personnage de producteur trouble et ambigu.
En
passant amusant de voir les deux grands copains de Di Caprio (Haas et Maguire)
mais pas Léo.
Heureusement
il y a un personnage finalement central (Robbie et Pitt) tourne autour de lui qui
est celui qui va traverser cette période montant les échelons avec beaucoup
chance mais aussi d’être opportuniste , il s’agit Manuel Many Torres joué par
le formidable Diego Calva qui va vous mettre l’arme à l’œil à la fin.
Quand
un film à une seule séquence je suis déjà satisfait , mais là il y en a
plusieurs et surtout à la fin avec cette scène dans le cinéma ou Manuel en regardant
un film mythique défilé sa vie sur grand écran , formidable idée de prendre un
film et en faire un lien avec le sien et Manuel de se souvenirs des siens et de ses amis dont certains disparus , les hauts et les bas d'Hollywood
Et
puis la séquence de fin qui perturbe beaucoup de spectateurs , Chazelle dans un
montage d’images montrent l’évolution du cinéma du début d’Hollywood à Avatar, Splendid
tout simplement
Je
l’ai vu deux fois pour bien comprendre le message de Chazelle , c’est du grand
cinéma , orgiaque par moment , peut-être un peu long , avec une musique omniprésente
de Hurwitz qui donne une folie au film. Brad et Margot sont bien mais à Margot
on lui donne trop de rôle du même type.
NOTE : 16.10
FICHE TECHNIQUE
- Réalisation et scénario : Damien Chazelle
- Musique : Justin Hurwitz
- Direction artistique : Eric Sundahl
- Décors : Florencia Martin
- Costumes : Mary Zophres
- Photographie : Linus Sandgren
- Montage : Tom Cross
- Chorégraphie : Mandy Moore
- Production : Olivia Hamilton, Marc Platt et Matthew Plouffe
- Production déléguée : Tobey Maguire, Michael Beugg, Helen Estabrook et Adam Siegel
- Coproduction : Padraic Murphy
- Sociétés de production : Marc Platt Productions et Material Pictures
- Société de distribution : Paramount Pictures (États-Unis, France)
- Brad Pitt (VF : Jean-Pierre Michaël ; VQ : Alain Zouvi) : Jack Conrad
- Margot Robbie (VF : Dorothée Pousséo ; VQ : Catherine Brunet) : Nellie LaRoy
- Diego Calva (en) (VF : Harrison Arévalo ; VQ : Nicolas Centeno Benoît) : Manuel « Manny » Torres
- Jean Smart (VF : Isabelle Gardien ; VQ : Anne Caron) : Elinor St. John
- Jovan Adepo (VF : Baptiste Marc ; VQ : Patrick Émmanuel Abellard) : Sidney Palmer
- Li Jun Li (VF : Adeline Chetail) : Lady Fay Zu
- Olivia Hamilton (VF : Pascale Mompez ; VQ : Mélanie Laberge) : Ruth Adler
- P. J. Byrne (VF : Philippe Bozo ; VQ : Alexandre Daneau) : Max
- Lukas Haas (VF : David Mandineau ; VQ : Guillaume Champoux) : George Munn
- Max Minghella (VF : Arthur Khong) : Irving Thalberg
- Rory Scovel (VF : Mario Bastelica ; VQ : Maël Davan-Soulas) : le Comte
- Katherine Waterston (VF : Pascale Chemin) : Estelle Conrad
- Tobey Maguire (VF : Damien Witecka ; VQ : Hugolin Chevrette-Landesque) : James McKay
- Flea (VQ : Antoine Durand) : Bob Levine
- Jeff Garlin : Don Wallach
- Eric Roberts (VF : Philippe Vincent ; VQ : François Trudel) : Robert Roy
- Ethan Suplee : Wilson
- Samara Weaving : Constance Moore
- Olivia Wilde (VF : Caroline Pascal) : Ina Conrad
- Spike Jonze (VQ : Frédéric Desager) : Otto « Cheeseburger » von Strassberger, le réalisateur allemand
- Telvin Griffin : Reggie
- Chloe Fineman : Marion Davies
- Phoebe Tonkin (VF : Soizic Fonjallaz) : Jane Thornton
- Troy Metcalf : Orville Pickwick
- Jennifer Grant : Mildred Yates
- Patrick Fugit : officier Elwood
- Pat Skipper : William Randolph Hearst
- Kaia Gerber : une starlette
- Karen Bethzabe : Silvia Torres
- Sarah Ramos : Harriet Rotschild
- Alexandre Chen : James Wong Howe
- Taylor Marie Hill : Rebecca
- Albert Hammond Jr. : un invité de Chicken Line
- Joe Dallesandro : Charlie le photographe
- Marc Platt : un producteur
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