L'action se passe à Paris en 1959, avec des retours en arrière. Un adolescent à
la recherche d'une mère qu'il n'a pas connue entre dans l'âge d'homme et
découvre l'amour.
Il venait d’avoir 18 ans , il
était beau comme un enfant , son ami Patrick Jouanné n’ayant plus l’âge de joué
les ados amoureux c’est le jeune Pascal Kelaf qui joue cet adolescent en quête
d’amour , de certitude mais ne sachant pas encore ou ne le voulant pas ,
choisir sa voie , Kelaf n’a joué que dans deux films , tous les deux de Guy
Gilles (dont Nuit Docile qui avait fait scandale à sa sortie bien malgré lui)
Un garçon blond cela doit
vous dire quelque chose mais si comme tout roman qui se veut autobiographique ,
il y a du vrai comme de l’illusion , le film est adapté du roman éponyme de
Pascal Sevran qui a fait les beaux jours de France 2 avec des artistes
rétros ;
Eh bien justement ses
artistes rétros on va les entendre dans cette boite un peu glauque proche de Pigalle tenu avec une poigne d’enfer par
une sorte de mafieux proxénète qui gère ses filles et ses gars à la baquette ,
et oh surprise sans ce rôle étonnant à l’accent pie noir à la Roger Hanin ,
l’acteur cher à @TB #YvesVincent bien loin de ses rôles de Gendarme .
Guy Gilles a été choisi par
Sevran , peut-être trouvait-il des accointances entre eux sur leurs parcours ,
mais même si c’est un roman de Sevran , on retrouve la patte de Guy Gilles dont
je découvre son cinéma , trois films en deux jours , cinéaste obsédé une
nouvelle fois par la mort , par la recherche de ses origines (sur fond de
guerre d’Algérie) ce garçon beau comme les blés va être la proie des regards
des femmes de tous âges comme des hommes .
Le jeune homme de province à
travers Paris va tenter de retrouver sa mère et rencontrer les dernières
personnes qui l’ont rencontrés (dont une formidable Odette Laure) c’est comme
cela qu’il se retrouve comme barman dans ce bar dansant louche ou Vincent
n’inspire qu’à faire chanter Besame mucho à ses chanteuses (kitch) , et
étonnant où j’ai pas tout compris dans le bar et dans le portefeuille du gamin
, il y a des photos de Yves Vincent jeune comme un trophée (pas compris est-ce
qu’il est son père ou pas ?)
Comme dans tous les films que
j’ai vus , on parle beaucoup d’amour mais c’est toujours soft , le seul moment
du film devait être quand le jeune acteur Pascal Kelaf devait embrasser
Françoise Arnoul il sait refusa et sur l’écran on a un dernier intertitre avec “ Et
il goûta à ses lèvres… ”
On voit tout de même l’ami de
Guy Gilles, Patrick Jouanné en professeur de Théâtre , Guy Gilles voulait Jean
Marais mais son assistant lui a déconseillé
NOTE : 12.20
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