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jeudi 30 mai 2024

12.10 - VU LE FILM DEUX HEURES A TUER DE IVAN GOVAR (1966)

 


Vu le film
Deux Heures à Tuer de Ivan Govar (1966) avec Pierre Brasseur Michel Simon Raymond Rouleau Jean Roger Caussimon Catherine Sauvage Marcel Pérès Paul Gay Julie Fontaine Bernard Jousset Jean Brunel Renaud Saint Pierre Jacques Riffaud Micheline Gentil

Dans la salle d'attente de la gare d'Auvernaux, l'ambiance est des plus animées. Plusieurs passagers, qui ont manqué leur train, attendent le suivant, prévu à 23h48, et discutent du tueur de jeunes filles qui sévit dans la région. Alors que le criminel poursuivi par la police pourrait bien être dans les environs, un journaliste, venu de Paris et ayant également raté le train, mène l'enquête parmi les occupants de la gare, sans dévoiler sa profession...

Ivan Govar le réalisateur belge n’a pas laissé une trace prépondérable dans le cinéma qui a subi que des échecs, une sorte de Mocky d’avant-garde, il a été marié à une Miss France

Le parcours de ce réalisateur atypique ressemble à son film, jeu minimaliste, décors et costumes du même acabit, fait qu’on est plus dans l’ambiance comme si on lisait en visualisait les images d’un bon polar de la collection Série Noire

Scénario d’un certain Bernard Dimey poète de la butte, que j’ai connu, il se joue plus sur les interrogations que sur les faits, quelques personnes (un flic, un couple, un homme de ménage, le chef de gare, des amants) vont attendre une nuit qu’un train arrive mais dans ce lot de personne, se trouve un tueur en série de femmes obsédés par les chaussures à talons

Un film en noir et blanc (spécialité du réalisateur) avec ce qui faut de brumes et de noirceur, lumière minimaliste pour faire peur à chaque sursaut

Un duo délicieux Michel Simon et Pierre Brasseur qui pour certains en font des tonnes pour moi regarder ces acteurs dans deux exagérations ce n’est que du bonheur

Alors sera-t-on qui est le tueur en séries ? il y a-t-il un autre meurtre ? Même si la fin semble en queue de poisson, on peut imaginer quand même de résoudre l’enquête tant soit peu

Govar ce n’est pas Melville c’est sûr, mais grâce aux acteurs et notamment Marcel Pérès on passe un bon moment

NOTE : 12.10

FICHE TECHNIQUE

  • Réalisation : Ivan Govar
  • Scénario : Bernard Dimey et Vahé Katcha d'après la pièce de théâtre La Farce de Vahé Katcha
    • Adaptation et dialogue : Bernard Dimey
  • Musique : André Popp
  • Direction artistique : Claude Blosseville
  • Photographie : Pierre Levent
  • Montage : Alix Paturel
  • Son : Raymond Gauguier
  • Production déléguée : Jean-Claude Bergey
  • Sociétés de production : C.R.K. Films et Prodibel
  • Société de distribution : Inter-France-Distribution
  • Lieux de tournage : intérieurs aux Studios de Boulogne et extérieurs à la gare de Mennecy (91) 

DISTRIBUTION

10.20 - VU LE FILM ARTHUR THE KING DE SIMON CELLAN JONES (2024) SUR PARAMOUNT +


Vu le film Arthur the King de Simon Cellan Jones (2024) (sur Paramount +) avec Mark Whalberg Simu Liu Juliette Rylance Nathalie Emmanuel Ali Sulleiman Bear Grylls Paul Guilfoyle Rob Collins Michael Landes et Ukai (Arthur)

En 2015, au Costa Rica, Michael Light, un coureur américain, et son équipe de course aventure se retrouvent coincés le premier jour après que leur chef a pris la mauvaise décision de faire du kayak à contre-courant. Leo, l'un des membres de l'équipe, est indigné que Michael n'ait pas prêté attention à leurs opinions.

Après 3 ans d'arrêt de carrière, en 2018, Michael n'est pas satisfait de lui et décide de courir à nouveau avec l'espoir de remporter enfin une course. Il choisit deux de ses coéquipières : Olivia, grimpeuse, dont le père a fait carrière dans la même discipline ; et Chik, un coureur plus âgé, dont la guérison d'une blessure au genou est incertaine. Cependant, son sponsor impose le 4ème membre de l'équipe, Leo, le premier membre de l'équipe de Michael, et désormais une célébrité des réseaux sociaux ; et, bien contre sa propre volonté, Light accepte. Ils volent des États-Unis vers la République Dominicaine pour une course de 5 jours principalement à travers un terrain montagneux de jungle. Le deuxième jour de course, Michael donne des boulettes de viande à un chien errant au camp de transition. Bien plus loin dans la course, au milieu de la jungle, le chien les retrouve et ne cesse de les suivre.

Si on oublie que Whalberg n’est pas un acteur et ne le sera jamais , cette histoire vraie et du roman Arthur – Le chien qui traversait la jungle pour trouver une maison de Mikael Lindnord, on passe un agréable d’aventure et d’amour des animaux

Dans un premier temps (la majorité du temps) on suit cette course Survival dans cette nature sauvage et difficile d’accès ce qui donne des images magnifiques que le réalisateur arrive à bien mettre en valeur, pas de jolies postures d’images et de son

Sinon rien de bien nouveau dans le scénario, il ne fait que relater cette histoire vraie qui ne vaut que part les images et l’amour de Michael pour son chien Arthur chien errant qui va le suivre tout au long de ce périple

Alors bien sur cela peut être larmoyant, mais l’amour de l’homme et son chien marche toujours au cinéma, à la fin on bascule dans la tristesse où la vie malheureuse auparavant de ce bon toutou, va faire que Arthur va tomber malade et c’est la course contre la montre pour le sauver envers et contre tout ; Dommage que le réalisateur abandonne cette histoire en faisant une ellipse de 18 mois sans explication ; mais bon le reste est joli et fort sympathique plein d’humanité et d’aventures


NOTE : 10.20

lundi 27 mai 2024

12.10 - MON AVIS LES AFFAIRES SONT LES AFFAIRES DE JEAN DREVILLE (1942)

 

Vu le film Les Affaires sont les Affaires de Jean Dréville (1942) avec Charles Vanel Aimé Clariond Jacques Baumer Germaine Chartley Robert le Vigan Jean Paqui Jean Debucourt Henri Nassier Lucien Nat Hubert de Malet Jacques François Hélène Deviry Marcel Pérès Renée Devillers

Au cours d’une fin de semaine passée dans son château du Perche, le richissime parvenu Isidore Lechat, qui dispose d'un grand quotidien indispensable à ses affaires, en traite deux qui sont susceptibles de renforcer encore sa puissance financière et sa surface sociale : d’un côté, il reçoit, de deux ingénieurs électriciens, Gruggh et Phinck, qui ont besoin d’un financeur, des propositions d’exploitation d’une chute d’eau riche de potentialités de profits, et il parvient à leur imposer sa loi ; de l’autre, il envisage de marier sa fille Germaine au fils d’un noble décavé, le marquis de Porcellet, son voisin, qu'il tient à sa merci, mais ce projet se heurte à la résistance de la jeune femme. Révoltée, intellectuellement et sexuellement émancipée, Germaine juge son père, souffre de la misère engendrée par ses vols, et choisit la liberté : préférant la misère à un luxe homicide, elle part avec son amant, le chimiste Lucien Garraud, employé de son père, et elle se vante de l'avoir choisi, ce qui a profondément choqué les critiques de l’époque : à leurs yeux, elle n’était qu’une fille dénaturée !

Il s'agit d'une adaptation de la pièce de théâtre Les affaires sont les affaires d'Octave Mirbeau.

L’Histoire d’un ambitieux qui va user par tous les moyens de parvenir à sa fin (une sorte de Citizen Kane à la Française) dans une mise en scène très théâtral habituel chez Dréville notamment la scène de fin où ne manque qu’une épée vengeresse à la Shakespeare

Destin tragique que cette famille sous la coupe d’Isidore Le Chat magnifiquement joué par Charles Vanel une nouvelle fois sublime

NOTE : 12.10

FICHE TECHNIQUE


DISTRIBUTION

11.80 - MON AVIS SUR LE FILM LE MOLIERE IMAGINAIRE DE OLIVIER PY (2024)

Vu Le Molière Imaginaire de Olivier Py (2023) avec Laurent Lafitte Bertrand de Roffignac Olivier Py Catherine Lachens Dominique Frot Stacy Martin Gray Orsatelli Judith Magre Jeanne Balibar Eva Rami Philippe Girard Marie Christine Ory

Le 17 février 1673, Molière et sa troupe se produisent sur la scène du théâtre du Palais-Royal à Paris. Le célèbre dramaturge ne sait pas qu'il joue Le Malade imaginaire pour la dernière fois. En effet, alors qu'il est en pleine représentation, il commence à cracher du sang. Cependant, il décide de continuer à jouer et laisse pénétrer dans l'espace du théâtre les événements et fantômes qui ont fait sa vie, transfigurant sa mort en un ultime éclat de rire.

Un huis-clos étrange dans le seuil lieu du Théâtre Du Palais Royal où Olivier Py imagine la dernière journée de Jean Baptiste Poquelin dit Molière jouant le Malade Imaginaire et qui finira sa vie dans ce théâtre ce jour là

Olivier Py qui a le théâtre dans le sang et le corps connait parfaitement son petit Molière comme son acteur Laurent Lafitte pensionnaire de la Comédie Française et tout ce qui est lié au théâtre, ses décors, ses costumes, la façon de jouer de la troupe de Molière est excellement mise en œuvre et on jouit de la perception du milieu

Mais voilà Py comme Lafitte d’ailleurs ont des obsessions de mettre des personnages homosexuels dans leurs récits, si quand c’est justifié il n’y a aucun problème et ils savent bien le faire, mais pourquoi comme ici de laisser dire que Molière était bisexuel avec son acteur ici, ce qui n’a jamais été démontré, ce qui fait qu’on abandonne le récit que Py nous propose comme voyeurisme outrancier, dommage car son film et les acteurs laissaient présager une autre vision de cet art.

Laurent Laffite est un excellent Molière jouant cette farce tantôt dramatique, tantôt comique comme pouvait l’être Molière

NOTE : 11.80

FICHE TECHNIQUE

  • Réalisation : Olivier Py
  • Scénario : Olivier Py et Bertrand de Roffignac
  • Musique : N/A
  • Décors : Pierre-André Weitz
  • Costumes : Yvett Rotscheid
  • Photographie : Luc Pagès
  • Montage : Lise Beaulieu
  • Production : Mathieu Verhaeghe et Thomas Verhaeghe
  • Société de production : Atelier de Production
  • Société de distribution : Memento Distribution (France)

DISTRIBUTION

dimanche 26 mai 2024

9.10 - MON AVIS SUR LE FILM THE FALL GUY DE DAVID LEITCH (2024)

Vu le film The Fall Guy de David Leitch (2024) avec Ryan Gosling Emily Blunt Aaron-Taylor Johnson Winston Duke Hannah Waddingman Teresa Palmer Stéphanie Tsu Ben Knight Adam Dunn Zara Michales Jason Momoa Heather Thomas et bien sûr Lee Majors

Le cascadeur Colt Seavers est la doublure habituelle du célèbre acteur Tom Ryder. Après un grave accident lors d'un précédent tournage, il se retrouve engagé sur le film Metalstorm réalisé par Jody Moreno, ancienne petite-amie de Colt. Lorsque la star disparaît mystérieusement et que le projet est menacé, Colt se porte volontaire pour enquêter sur la disparition et trouver l'acteur disparu et ainsi sauver le premier long métrage de Jody. Colt va pouvoir compter sur l'aide de son meilleur ami et désormais coordinateur des cascades, Dan Tucker.

Quand j’avais prévu d’allez-voir le film je ne savais malgré toute la promo autour du métier de cascadeurs que c’était une adaptation de la série à succès des années 80 L’Homme qui Tombe à pic avec Lee Majors qui faisait la joie de nos samedi après-midi

Alors oui évidemment il ne fallait pas s’attendre à un grand film à la manière d’un Tarentino qui avait abordé le métier de cascadeurs dans son dernier film au travers du personnage de Brad Pitt, mais de faire un film d’action sans véritable sans scénario c’est vraiment dommage, on reste que dans l’action comme dans un film de JCVD ou Norris sans fond et sans réflexion, bon du réalisateur de Deadpool on ne pouvait pas demander plus

D’ailleurs est-ce que Ryan Reynolds n’aurait pas été une meilleure idée que de nous resservir un Ryan Gosling en mode Ken avec perruque et costumes ridicules les uns des autres, j’espère que Ryan va changer de registre car c’est navrant au vu de son talent, bon au moins il joue le jeu dans les promos

Sympathique pour une soirée entre amis mais cela manque d’humour et les séquences d’actions sont quand même peu efficaces

Mais il faut rester jusqu’au pré-générique car on la chance de voir le vrai Colt Seavers alias Lee Majors et son équipière de l’époque Heather Thomas

NOTE / 9.10

FICHE TECHNIQUE


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