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vendredi 21 juin 2024

6.90 - MON AVIS SUR LE FILM UN PRINCE DE PHILIPPE CRETON (2023)


Vu le film Un Prince de Philippe Creton (2023) Avec Antoine Pirotte Pierre Creton Manon Schaap Vincent Barré Pierre Barray Shiman Dangi et les voix de Mathieu Almaric Grégory Gadebois Françoise Lebrun

À l'âge de 16 ans, Pierre-Joseph suit une formation pour devenir jardinier. Plusieurs événements seront déterminants dans son apprentissage et la découverte de la sexualité. Quarante ans plus tard, il rencontre Kutta, enfant adopté par la directrice de son école de formation. Devenu propriétaire d'un château, Kutta semble rechercher un jardinier.

Drôle de film, avec ce réalisateur qui m’était totalement inconnu, tantôt cinéaste, acteur et surtout ouvrier agricole, comme sa terre brute et cultiver son film est assez brut de décoffrage, ou les intimités de ses hommes de la terre ne nous est pas caché, des fesses, des sexes en voit tu en voilà manque qu’un émoji aubergine

Un film donc radical sur le fond et la forme, qui n’est pas sans rappeler Guiraudie en moins trash tout de même, sur la forme car les acteurs (Pirotte chef opérateur dans la vie ou Creton lui-même) ne parle pas, ce sont des voix-off qui parlent pour eux, c’est assez perturbant

Sur le fond le film montre que même des agriculteurs ne font pas que labourer leur champ, mais, également leur compagnon, ou plutôt leurs compagnons (à un moment au moins 4) finalement on voit peu la terre, ni mère, ni père seulement des hommes jeunes puis âgés qui vivent une vie libre et sans contrainte

Les acteurs n’ont pas fait le conservatoire ça c’est sûr, c’est minimaliste

Une seule exception à ce minimalisme, une scène ou le sexe d’un des hommes se transforment en plusieurs petits sexes prêts à être dévorer

Pour les amateurs de cucul

NOTE : 6.90

FICHE TECHNIQUE

  • Réalisation : Pierre Creton
  • Scénario : Pierre Creton, Mathilde Girard, Cyril Neyrat et Vincent Barré
  • Musique : Jozef van Wissem
  • Photographie : Antoine Pirotte, Léo Gil-Mena et Pierre Sudre
  • Son : Joseph Squire, Jules Jasko et Matthieu Deniau
  • Montage : Félix Rehm
  • Production : Andolfi
  • Distribution : JHR Films

DISTRIBUTION

  • Antoine Pirotte : Pierre-Joseph, jeune
  • Pierre Creton : Pierre-Joseph, âgé
  • Manon Schaap : Françoise Brown
  • Vincent Barré : Alberto
  • Pierre Barray : Adrien
  • Shiman Dangi : Kutta

et les voix de :

jeudi 20 juin 2024

12.30 - MON AVIS SUR LE FILM KING'S LAND DE NIKOLAJ ARCEL (2024)


Vu le film King’s Land de Nikolaj Arcel (2024) sur Canal Plus avec Mads Mikkelsen Amanda Colin Melina Hagberg Simon Bennjberg Kristine Kujath Thorp Gustav Lindh Morten Hee Andersen Olaf Hojgaard Morten Burian Félix Kramer

 

  Au Danemark, en 1755, le capitaine Ludvig Kahlen part à la conquête d'une lande danoise réputée incultivable avec un objectif impossible : établir une colonie au nom du roi, en échange d'un titre royal qui le sortirait de la misère. Une ambition bornée que l'impitoyable seigneur de la région cherchera sans relâche à étouffer. Le destin de Kahlen est alors en jeu : son entreprise lui apportera la richesse et l'honneur, ou lui coûtera la vie.

Ce film a le goût la couleur d’un Western, mais on n’est pas dans l’Ouest Américain mais dans la campagne danoise, un personnage sympathique ambitieux et généreux, un méchant de grande envergure comme salopard et une femme qui l’aime et qu’il aime, cela donne une grande fresque historique et romantique avec un souffle qui traverse cette lande pas défraichit où il est question également beaucoup de pommes de terre, que le monde découvrait à cette époque et pas encore en hachis et en frites

Outre cette histoire, on retiendra les magnifiques décors et surtout la photographie de Rasmus Videbæk comme si Rembrandt (même s’il n’est pas danois) faisait revivre ses tableaux

Mads Mikkelsen dans un personnage peu bavard, impose sa présence qui a sa mission pour apprivoiser cette terre mais aussi tout un tas d’ennemis dont Simon Bennebjerg (Frederik de Schinkel) formidable en salopard comme dans nos beaux vieux westerns

NOTE : 12.30

FICHE TECHINIQUE

DISTRIBUTION

mercredi 19 juin 2024

12.80 - MON AVIS SUR BACK TO BLACK DE SAM TAYLOR JOHNSON

Vu le film Back To Black de Sam Taylor-Johnson (2023) avec Marisa Abela Eddie Marsan Lesley Manville Juliet Cowan Harley Bird Jack O’Connell Jeff Tunke Sam Buchanan Ansu Kabia Bronson Webb Francesca Henry

Amy Winehouse fait ses premiers pas dans la musique au début des années 2000 en tant que musicienne de jazz du nord de Londres. Elle va connaître une ascension sur la scène internationale en tant que chanteuse primée aux Grammy Awards avec des chansons à succès comme Rehab et Back to Black, Pas strictement une biographie, le film suit surtout l'histoire d'amour tumultueuse et toxique entre la chanteuse et son mari Blake Fielder-Civil

Sa vie courte 27 ans, sa carrière courte 10 ans, difficile de s’épancher et de tout connaitre, mais la réalisatrice (Nowhere Boy) qui assurément aime la musique arrive à nous captiver sur cette jeune fille dont les démons de la drogue et de son mari vont avoir raison de sa santé et directement de son talent

Un mari toxique (formidable O’Connell) et un milieu aveugle tant que l’artiste fait rentrée de l’argent, comme beaucoup de ce métier, ses toxicités vont avoir raison d’elle

Et pourtant quand elle chante avec cette voix plus grave que féminine, elle électrise nos corps et nos poils sur les bras, incroyable capacité vocale très blues.

Je ne connais peut l’artiste donc plus facile de suivre et de découvrir une pure artiste de rock blues qui se démènent sur cette pour le plus grand plaisir du public.

Pas très convaincu par les scènes de vie par Marisa Abela, mais quand elle est filmée de loin, on y croit on est pris par la densité de sa prestation

NOTE : 12.80

FICHE TECHNIQUE

  • Réalisation : Sam Taylor-Johnson
  • Scénario : Matt Greenhalgh
  • Musique : Nick Cave et Warren Ellis
  • Direction artistique : Matthew Kerly
  • Costumes : PC Williams
  • Photographie : Polly Morgan
  • Montage : Laurence Johnson et Martin Walsh
  • Production : Nicky Kentish Barnes, Debra Hayward et Alison Owen
  • Production déléguée : Ron Halpern, Anna Marsh, Joe Naftalin et Sam Taylor-Johnson
  • Sociétés de production : StudioCanal UKFocus Features et Monumental Pictures
  • Sociétés de distribution : Focus Features (États-Unis) et StudioCanal UK (Royaume-Uni) ; StudioCanal France (France)
  • Budget : 30 millions de dollars

DISTRIBUTION

11.30 - MON AVIS SUR LE FILM CONTRETE UTOPIA DE TAE HWA EOM


 Vu le film (découverte sur Canal Plus)  Concrete Utopia de Eom Tae-hwa (2023) avec Lee Byung-hun  Park Bo-young  Park Seo-joon  Park Ji-hoo  Kim Do-yoon  Kim Sun-young (en)  Lee Seo-hwan (ko) Lee Hyo-je (ko)  Kim In-seo (en)  Uhm Tae-goo  Jung Young-ki (ko)  Oh Hee-joon (en)  Kim Jun-bae (ko) 

Un gigantesque tremblement de terre ravage Séoul. Min-sung et sa femme, Myung-hwa, en sortent miraculeusement indemnes, tout comme une centaine de résidents. Leur complexe d'appartements Hwang Gung est le seul immeuble encore debout. Face à la panique qui gagne les survivants, certains choisissent l'entraide, d'autres refusent le partage avec les non-résidents. Sans repères, ni ressources, les rescapés tentent de s'organiser.

Gros succès en Corée du Sud qui a obtenu plusieurs prix du Meilleur film dans différentes distinctions locales , jouent sur la peur après une catastrophe et la foule miséreuse qui va se révolter (notre foule)

Comme beaucoup de films coréens par la façon de filmer on a l’impression que les acteurs ont font des tonnes , ils intensifient simplement les situations 

Les Coréens sont devenus les maitres du genre de ce type de films ; très efficaces avec des moyens énormes pour les scènes d’actions

NOTE : 11.30

FICHE TECHNIQUE

  • Réalisation : Eom Tae-hwa
  • Scénario : Eom Tae-hwa et Lee Sin-ji, d'après le webtoon Pleasant Bullying, part 2: Pleasant Neighbours ('유쾌한 왕따' 2부 '유쾌한 이웃') de Kim Soong-nyoong
  • Musique : Kim Hae-won
  • Direction artistique : Cho Hwa-sung et Choi Hyun-seok
  • Costumes : Choi Se-yeon et Lee Jin-hee
  • Photographie : Cho Hyung-rae
  • Son : Kim Seok-won
  • Montage : Han Mi-yeon
  • Production : Um Tae-hwa, Kim Bo-ra et Yoon Ryeong-joo
  • Production déléguée : Son Suk-woo
  • Sociétés de production : Climax Studio et BH Entertainment
  • Sociétés de distribution : Lotte Entertainment (Corée du Sud) ; The Jokers / Les Bookmakers (France)
  • Budget : 15 milliards de wons
  • Pays de production : Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud 

DiSTRIBUTION

dimanche 16 juin 2024

12.90 - VUE LE FILM PAS DE VAGUES DE TEDDY LUSSI-MODESTE (2024)

Vu le film Pas de Vagues de Teddy Lussi-Modeste (2024) avec François Civil Mallory Wanecque Shain Boumedine Toscane Duquesne Agnès Hurstel Fadily Camara Mustapha Abourachid Walid Afkir Eva Huault Douglas Grauwels Francis Leplay

Julien, un jeune professeur de lettres, est accusé à tort de harcèlement par l'une de ses élèves, Leslie. Alors qu'il tente de prouver son innocence, il doit faire face à des pressions multiples de la part du frère aîné de la jeune fille et de ses camarades de classe. La rumeur se propage bientôt dans tout le collège. Julien cherche du soutien auprès de ses collègues et de sa hiérarchie, mais devant le risque d'embrasement, un seul mot d'ordre : ne pas faire de vagues.

Voilà un titre de film qui porte bien son nom, non pas pour le rôle de Julien où des institutions, mais du film dans sa globalité, Lussi-Modeste le réalisateur prend aucun sujet à bras le corps et pourtant il y en a plusieurs, ne voulant pas ennuyer les communautés LGBT, Musulmans, institutions scolaires et même politique pourtant il y avait matière

La haine de l’homosexuel et plus que l’homophobie existe et n’est pas combattu ni par les institutions ni par les politiques, la violence verbale et de comportement des élèves existent et dans toutes les catégories sociales et sociétales mais elle reste un peu en marge de l’histoire

Même si l’histoire de Julien et Walid est sympa mais trop prude comme si l’air Metoo avait fait son chemin des petits câlins et une épaule sur une épaule et cela ne vas pas plus loin, pas avoir des scènes de sexe osés mais quitte à aborder le sujet au moins de pas faire semblant

L’histoire de la jeune fille qui harcèle son prof qui n’est pas sans rappeler le film Les Risques du Métier est trop surexposée d’autant que tous les élèves de cette classe en fond des tonnes, pas sûr qu’on retrouve dans le lot des futures stars

C’est dommage car finalement le meilleur sujet du film est l’apprentissage de la langue française à ses jeunes élèves réfractaires mais dont certains ont envie d’entendre

François Civil dans un rôle inhabituel s’en sort bien, mais semble mal à l’aise

NOTE : 12.90

FICHE TECHNIQUE


Distribution

mercredi 12 juin 2024

5.20 - MON AVIS SUR LE FILM LA BETE DE BERTRAND BONELLO (2023)

 

Vu le film La Bête de Bertrand Bonello (2023) avec Léa Seydoux George MacKay Dasha Nekrasova Guslagie Malanda Marta Hoskins Bertrand Bonello Philippe Katerine Julia Faure Tom Neal

En 2044, les gens ne se déplacent plus qu'avec des masques à gaz dans un Paris vidé de ses habitants. Le taux de chômage est élevé, car une intelligence artificielle ne se contente pas de déterminer toutes les questions de société, mais effectue directement elle-même de nombreuses tâches et se charge de la répartition du reste du travail.

Gabrielle, qui est responsable du contrôle de la température des circuits, préférerait un travail plus exigeant. Mais pour cela, elle devrait d'abord faire « nettoyer » son ADN, car dans ce monde, les émotions sont devenues une menace puisqu'elles empêchent les gens de prendre des décisions parfaitement rationnelles et donc conformes à l'IA. Au cours du processus, une machine les ramène à leurs vies antérieures afin de leur permettre de traiter d'éventuels traumatismes.

Film d’Anticipation d’après  le roman La Bête dans la jungle d'Henry James , réalisateur que j’aime beaucoup (Nocturama, Saint Laurent , L’Appolonide) et la curiosité de voir George Mackay (1917) me donnait vraiment envie de le voir , mais après 2H30 je me suis demandé de quelle galère je m’était engagé , car pendant ce temps il ne se passe absolument rien et cerise sur la gâteau je n’y rien strictement rien compris sur le fond ou la forme

Bonello qui est un réalisateur atypique qui est prend souvent des risques pas suivi par les spectateurs nous donne se version d’un futur plus ou moins proche ou dans la même histoire il inclut l’Intelligence Artificielle et les effets néfastes de l’Adn sur des sujets fragiles, mais parler 2H30 de cela sans avoir une idée bien précise et nous perd dans son approche du sujet

Heureusement les deux comédiens Léa Seydoux et surtout George MacKay nous font passer le temps un peu moins long, mais c’est vraiment la seule raison

NOTE : 5.20

FICHE TECHNIQUE


FICHE TECHNIQUE

 

jeudi 6 juin 2024

VISITE DES LIEUX DY DEBARQUEMENT 6 JUIN 44

Visite des Villes et Lieux de ma life, aujourd’hui 80 ans obligent du débarquement en Normandie le 6 Juin 1944, je vais vous raconter mon expérience de cet hommage que j’ai fait en parcourant parti des endroits symbolique de ce jour

Cela s’est passé en Septembre 2010 , comme je le faisait souvent j’ai prolongé mon séjour après le Festival de Deauville , je réserve donc ce petit voyage plein de souvenirs , et j’ai rendez-vous le matin à 5 heures (lever difficile mais moins que ceux en 44) j’arrive en avance comme d’habitude , le guide lui arrive pile à l’heure avec une grosse voiture avec 6 places , il me dit qu’on attend 3 personnes , peu de temps après un couple d’Américain une cinquantaine d’année se présente parfait on devrait partir , pas vraiment car il nous manque une passagère , qui arrivera avec une heure de retard , dame âgée juive (cela aura son importance pour la suite) et on démarre avec une heure de retard qu’il faudra rattraper , on fait donc cela au forceps , je suis à côté du chauffeur , tant mieux car on peut discuter même si c’était du Wikipédia dans la visite du chauffeur au moins on s’ennuyait enfin moi , car la dame arrêtait pas de râler et le couple américain ne pigeait rien mais ils avaient tous un but

N'étant pas passé par Caen on a longé la côte au commençant par Juno Beach et Gold Beach mais sans s’arrêter 

Le temps sans être celui du 6 Juin 44 était maussade et légèrement pluvieux, heureusement j’avais tout prévu

La première étape aura été Bayeux petite ville médiéval avec beaucoup de vestige touché par la guerre, on avait une heure donc on devait faire fissa, direction la Cathédrale Notre Dame, magnifique monument, puis évidement le musée de Bayeux avec sa fameuse Tapisserie et ses 68 mètres de long qui raconte l’épopée l’invasion Normande par les Anglais on est dans le thème mais changement de camp.

Ce qui m’a impressionné dans cette tapisserie ce n’est pas la longueur mais la hauteur de l’œuvre pas, toute petite 50 cm de hauteur, malgré la longueur je n’ai pas pu en prendre un bout

Prochaine étape le Cimetière Allemand de la Cambe, premier stress car la passagère ne voulait pas y allez (alors que c’était prévu) on comprend au vu de sa religion mais empêcher les autres d’y allez et nous engueuler c’était fort, finalement avec le couple américain on y est allé, impressionnant de froideur sans fioriture, des jeunes soldats allemands mort pour un idéal

La passagère qui est resté au dehors c’était baladé et nous a mis de nouveau en retard

Direction Sainte Mère l’Eglise avec deux heures de temps libre pour déjeuner, bien sûr je visite l’Eglise ou le para John Steele est resté accroché deux heures, aujourd’hui il est représenté par un mannequin et un parachute mais de l’autre côté de la chute réel

Bon déjeuner normand dans un petit restaurant typique normand et après visite du Musée Airborn, le véritable but, magnifique centre de mémoire de cette journée du 6 Juin

Puis direction La Pointe du Hoc, là cette falaise avec cette vue exceptionnelle sur la mer avec ce blockhaus en haut de cette falaise, on imagine bien la difficulté qu’on du avoir les rangers américains pour parvenir tout en haut, il fallait de la force du courage et de l’abnégation en plus sous la pluie

Direction le Cimetière Américain de Colleville sur Mer, considéré comme territoire américain, c’était le voyage principal du couple d’américain et de la dame, fouille comme jamais même ma bouteille d’eau n’est pas passée. Mais perte de vue des milliers de Croix Blanche alignées comme un hommage ultime, impressionnant le silence qu’il y a surplombant Omaha Beach où la plupart de ses gamins sont venus se faire tuer pour un pays qui n’est pas le leur

Le moment le plus important de ce voyage, qui se finira par le passage sur la plage de Omaha Beach où on est passé à travers les dunes et les fougères et quand on est arrivé sur la plage on s’est pris une rafale de vent impressionnante

Et puis retour à Deauville avec deux heures de retard , pour un voyage sensoriel et emotionnel