Pages

samedi 5 octobre 2024

13.10 - VU LE FILM LE GUIGNOLO DE GEORGES LAUTNER (1980)


 Vu le film Le Guignolo  de Georges Lautner (1980) avec Jean Paul Belmondo Michel Galabru Michel Beaune Philippe Castelli Georges Geret Pierre Vernier Carla Romanelli Mirella d’Angelo Charles Gérard Paolo Bonacelli Daniel Breton Anne Godet

À peine sorti de prison, Alexandre Dupré est entraîné malgré lui dans une rocambolesque aventure. Alors qu'il est en route pour Venise, un homme lui confie sa mallette pour passer la douane. L'homme est assassiné, et Dupré se retrouve détenteur sans le savoir de la formule d'un carburant miracle, dissimulée dans un briquet.

"Le Guignolo" (1980) de Georges Lautner, avec Jean-Paul Belmondo, est typique des comédies d’action françaises de l’époque, où Belmondo, véritable star du box-office, incarne un personnage insouciant, drôle et audacieux. Le film met en scène les aventures rocambolesques d’Alexandre Dupré, un escroc charmeur et casse-cou, qui se retrouve malgré lui au cœur d'une intrigue internationale impliquant un microfilm secret.

La réalisation de Lautner reste fidèle à son style : une alternance de moments comiques et d'action, agrémentée de gags parfois un peu simples mais efficaces pour l’humour de l’époque. Les cascades, signature de Belmondo, sont impressionnantes et exécutées avec la dextérité et l’audace qui ont fait sa renommée. C’est un des éléments phares du film, car l’acteur, à l’époque, réalisait lui-même ses propres cascades, ce qui donnait un surcroît d’authenticité aux scènes d’action.

Le scénario, bien que simple et tenant effectivement en une ligne, n’est pas l’attrait principal du film. On y va pour s’amuser, pour voir Belmondo virevolter d’une situation à l’autre, toujours avec cette nonchalance et ce charisme qui en faisaient un acteur si populaire. Les dialogues, souvent teintés d’un humour bon enfant, sont soutenus par une galerie de personnages secondaires bien choisis. Les rôles de Galabru et Géret apportent leur lot de comique de situation, tandis que ses compagnons Beaune et Vernier, habitués des films de Lautner, enrichissent cette ambiance de camaraderie.

Si le film n’est pas révolutionnaire, il reste une œuvre divertissante, une sorte de parenthèse légère où l’on retrouve avec plaisir l’acteur dans ce qu'il sait faire de mieux : distraire avec panache et dérision. Les amateurs du cinéma populaire français des années 70-80 y trouveront leur compte, grâce à cette énergie communicative propre aux films de Lautner et à la présence magnétique de Belmondo.

NOTE : 13.20

FICHE TECHNIQUE


DISTRIBUTION

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire