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vendredi 30 avril 2021

FILMS DU PASSE : LA BETE S'EVEILLE DE VICTOR HANBURY (ALIAS JOSEPH LOSEY) (1954)


 
Vu le film La Bête s'Eveille de Victor Hanbury (alias Joseph Losey) (1954) avec Dick Bogarde, Alexis Smith, Alexander Knox, Hugh Griffith, Patricia McCarron, Maxime Audley, Glyn Houston, Billie Whitelaw et Esma Cannon

À Londres, le psychiatre Clive Esmond décide, avec l'accord de la police, d'héberger chez lui pour une durée de six mois, à titre de « travail d'intérêt général », un jeune voyou qui avait tenté de l'agresser dans la rue, Frank Clemmons, afin de l'étudier. L'épouse du docteur, Glenda, d'abord réticente, tombe peu à peu amoureuse de Frank...

Premier film de Joseph Losey en Europe après avoir fui les Etats Unis à cause des lois du Maccarthysme et dont les scénaristes Carl Foreman et Harold Buchman sont également concernés comme Alexander Knox, ce qui veut dire que le film est important dans la filmographie de Losey, et c'est le premier film de Bogarde avec Losey avec les Trois qui suivront.

Voilà un film dans la logique de The Servant , avec des personnages dans des rôles ambigus et improbable, car c'est pas tous les jours qu'un psy décide de prendre chez lui à l'essai comme on dit un jeune homme qui l'a agressé et comme je l'avais indiqué déjà , un film sur la psychiatrie à la Nietzsche ou Freud , sont pas des films qui m'emballe sur le principe étant pas psychanalysé pour , donc j'ai du mal à comprendre les cerveaux malades, tout en se posant la question , quel est le cerveau , l'agresseur ? ou le Psy qui l'emménage chez lui sans vraiment l'accord de sa femme.

Et que veut dire Losey, sur le rôle de la femme au milieu de cette séance de guérison qui va tomber amoureux du jeune homme.

Scénario complexe et à tiroir, un peu un brouillon de The Servant, mais la mise en scène en noir et blanc et ses cadrages, et surtout pour l'interprétation des acteurs et notamment Dirk Bogarde une nouvelle fois étrange comme un Serpent qui trace son chemin.

Pour les amateurs de trouble et de trouple 

NOTE : 12.90

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mercredi 28 avril 2021

FILMS DU PASSE : THE SERVANT DE JOSEPH LOSEY (1963)

Vu (Découverte) le film The Servant de Joseph Losey (1963) avec Dirk Bogarde Sarah Miles James Fox Wendy Carig Catherine Lacey Richard Vernon Patrick Magee Alun Owen Doris Knox Ann Firbank et Harold Pinter 

À Londres, Tony, un jeune aristocrate paresseux emménage dans une confortable maison de ville, dans laquelle il engage Hugo Barrett comme domestique. Ce dernier se révèle être un valet modèle, travailleur et intelligent. Une certaine complicité s'établit peu à peu entre le maître et son serviteur. Les femmes entrent en jeu : Susan, la fiancée de Tony, et Vera, d'abord présentée comme la sœur d'Hugo. La tension monte inexorablement car Susan, jalouse, détecte la face malsaine de ces intrus. Rapidement les rôles s'inversent et le maître se retrouve l'esclave de son serviteur, abandonnant tout caractère et toute volonté

Un Scénario de Harold Pinter d'après une nouvelle de Robin Maugham

Une relation sado-masochiste entre deux hommes dans leurs bassesses les plus extrêmes, humiliés les subalternes au plus bas de leur personnalité et de leurs conditions. Chacun son tour va endosser l'habit de l'autre et n'être plus que le serviteur quand on a été la Maitre cela me fait penser à la chanson des Dépêche Mode "Master et Servant". 

Un huis-clos poisseux où les apparences sont trompeuses, celle que l'on voir dans les miroirs, l'homosexualité caché ou supposé du servant devenu dominateur, avant de savoir que sa sœur n'est pas sœur, tout est ambigu à souhait, c'est aussi un film où chacun se pose la question où peut-on allez dans te la perversion dominante jusqu'à de détruire mentalement son opposé ;

La mise en scène sublime de Losey dans un noir et blanc lumineux et où les caméras sont installées dans des angles au combat comme sur un ring de boxe.

Sarah Miles, d'un côté et le jeune Edward Fo (futur Chacal) doivent beaucoup à l'aimant lumineux qu'est Dick Bogarde tellement intriguant et malaisant qu'il donne à son personnage une immensité prodigieuse, il a reçu pour son rôle Un Bafta de Meilleur Acteur.

un film intrigant et perverse qui va vous donner des frissons.

NOTE : 14.80

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FILMS DU PASSE : LE VAGABOND BIEN-AIMEE DE CURTIS BERNHARDT (1936)

 

Vu (découverte) Le Vagabond Bien-Aimée de Curtis Bernhardt (1936) avec Maurice Chevalier, Serge Grave, Betty Skofeld Margaret Lockwood Austin Trevor Peter Haddon Charles Carson Barbara Golt  Amy Veness et Fernand Ledoux

Un architecte bohème aime une jeune fille de famille que son père marie au conte de Verneuil. Désespéré, l'architecte part à l'aventure, court les routes, rencontre une petite paysanne et s'éprend d'elle. A ce moment, de Verneuil meurt subitement. Libre, la jeune héritière se prépare à épouser l'architecte, mais finalement celui-ci épousera la paysanne. 

Un film anglais pour le plus parisien des acteurs Maurice Chevalier et son accent français inimitable, je connaissais Gigi de Minelli, mais je ne me souviens pas d'avoir vu un film avant-guerre de lui.

Une gentille comédie de mœurs, où comme au théâtre les portes claques, où tout se joue sur les écarts de classe que Chevalier arrive avec bonheur avec ses chansons mythiques comme Le Vicomte et bien d'autre classique chanté devant des moutons (que c'est drôle)

Chevalier revenait en 36 de sa belle période Hollywoodienne, et je suis certains que cet intermède allait lui donner du sourire avant les emmerdes d'après-guerre ;

Et puis une autre surprise au casting le jeune Serge Grave (17 ans à l'époque) mais qui en fait trois de moins dans le rôle d’Asticot, jeune vagabond qui va prendre le pas de cet architecte bohème, Serge Grave va devenir célèbre deux ans plus tard en étant Beaume dans le mythique et légendaire Disparus de Saint Agil.

Finalement on passe un bon moment entre cette comédie de moeurs agréable et les chansons de Chevalier qu'il déploie à tout moment.

J'avais déjà récemment le film Le Tunnel avec Jean Gabin

NOTE : 12.30

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mardi 27 avril 2021

15.10 - MON AVIS SUR LA SERIE MOI CHRISTIANE F... DE ANNETTE HESS

 

Vu (sur Amazon) la série Moi Christiane F... de Annette Hess avec Jana McKinon, Lena Uzendowsky , Lea Drinda, Michelangelo Fortuzzi, Jeremias Meyer et Bruno Alexander Ralf Ditrich Tonie Arango

D'après le parcours de Christiane Felscherinow qui a inspiré l'ouvrage Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée....

L'histoire de Christiane F. et de ses amis dysfonctionnels qui, adolescents, se retrouvent confrontés aux drogues dans l'Ouest de Berlin en 1970.

C'est également adapté très librement du film de Uli Edel de 1981, qui nous avait surpris et choqué à l'époque mais hélas resté sans suite sur les dégâts que ces jeunes filles et ses jeunes garçons subissaient par les effets de la drogue sur leur quotidien, leurs santés et leurs relations avec leurs familles.

J'aime beaucoup cette série, même si l'horreur du premier film est devenue banal à notre époque et que cette carte postale des années 80 ne semble plus choqué personne, et pourtant il faut encore et encore regarder cette série et lire le livre d'origine pour se persuader s'il le faut que cela existe encore aujourd'hui et même plus encore, et que tout le monde à des œillères.

On a le temps dans la série de 8 épisodes de 55 minutes de plus développer les personnages de ses jeunes complètement perdus à jamais, regarder l'histoire de Christiane Felscherinow et vous comprendrez qu’il n’a pas d'issue à ce jour.

Tous les compartiments de leurs descentes en enfer est très bien raconté, la prise de drogue de plus en plus, la prostitution des uns et des autres, la perversion de clients sans aucun remords et puis les années de l'insouciance avant les années Sida.

Ces jeunes acteurs ont un vrai talent de composition que ce soient les jeunes filles ou les jeunes garçons dans des rôles très compliqués où ils sont souvent en surdose, la qualité de l'interprétation y est pour beaucoup dans la qualité de la série. On retiendra Lena Urzendowsky (Christiane) Michelangelo Fortuzzi (Benno) et Bruno Alexender (Michi) qui ont tous les 3 les rôles les plus compliquées et qui sent sortent très bien.

A chaque épisode, on est dans l'enfer et on pourrait la transposer ce serait la même chose.

A voir, mais il faut avoir le cœur bien accroché.

NOTE : 15.10

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Lena UrzendowskyStella
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Michelangelo FortuzziBenno
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Ralf DittrichChristianes Großvater
Ralf Dittrich 4
Jana McKinnonChristiane
Lea DrindaBabsi
Jeremias MeyerAxel
Bruno AlexanderMichi
Bernd HölscherGünther Breitweg
Angelina HäntschKarin
Tonio ArangoTristan
Hans-Heinrich HardtHorst Radzun
Nico Ramon KleemannUwe
Fine SendelMareike
Heide SimonLuise
Detlef BotheDetlef
Andreas AnkePaulchen
Mariella AumannHildegard
Ulrich BrandhoffHerr Liebmann
Marko DyrlichFrank
Hendrik HeutmannMagnus

10.30 - MON AVIS SUR GODZILLA VS KONG DE ADAM WINGARD

Vu le Film Godzilla Vs Kong de Adam Wingard avec Millie Bobby Brown, Alexander Skarsgård Rebecca Hall Eiza Gonzalez Julian Dennison Bryan Tyree Henry Demian Bichir Kyle Chandler et Shun Oguri.

À une époque où les monstres parcourent la Terre, et alors que l'humanité lutte pour son avenir, Godzilla et Kong, les deux forces les plus puissantes de la nature, entrent en collision dans une bataille spectaculaire inédite. Alors que Monarch se lance dans une mission périlleuse en terrain inconnu, et qu'il découvre des indices sur les origines des Titans, un complot humain menace d'éradiquer ces créatures - qu'elles soient bonnes ou mauvaises - de la surface de la planète.

Voilà le type même de film qui doit être vu sur Grand Ecran, et que malheureusement pour nous en France, on ne le verra quand VOD ou SVOD, je ne pense pas qu'il sortira en salles. Mais le studio Warner qui a produit le film n’a peut-être pas tort profitant de l'accalmie de sorties à engranger plusieurs centaines de millions de Dollars de recettes entre la sortie en salles limité et sa plate-forme HBOMAX.

Car le film ne vaut uniquement sur les effets spéciaux et les effets visuels (même si le son est limite tenable), car il ne faut pas compter sur le scénario complètement inexistant pour être captiver, surtout qu'on attendait cet affrontement depuis belle lurette. Peut-être aussi que ceux qui connaissent le mieux Godzilla (les scénaristes Japonais) sont absent du projet et non pas culture du mythe.

On a le droit au combat quand même mais même là on reste sur notre faim et comme les acteurs ne servent absolument à rien, on se contentera des bagarres entre monstres gentils, des effets visuels à couper le souffle et on n’attendra pas trop la suite car il y aura une suite, et le film n'arrive pas à la cheville du Peter Jackson.

Pas surpris par la médiocrité, mais quand même, la place SVOD est pas donné.

 

NOTE : 10.30

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lundi 26 avril 2021

PALMARES DE LA 93 ème CEREMONIE DES OSCARS 2021

Palmarès de la 93ème Cérémonie des Oscars 2021

Très belle soirée , comme si on avait été invité dans le salon avec petits fours des Oscars, une soirée intimiste sans grosse surprise , avec une liberté laissé au gagnant et voir danser du Twerk par Glenn Glose , cela vaut tout l'or du Monde.

Meilleur film 

Meilleure réalisation 

Meilleur acteur 

Meilleure actrice 

Meilleur acteur dans un second rôle 

Meilleure actrice dans un second rôle 

Meilleur scénario original 

Meilleur scénario adapté 

Meilleurs décors et direction artistique 

Meilleurs costumes 

Meilleurs maquillages et coiffures 

Meilleure photographie 

  • Mank – Erik Messerschmidt

Meilleur montage 

Meilleur son 

  • Sound of Metal – Nicolas Becker, Jaime Baksht, Michelle Couttolenc, Carlos Cortes et Philip Bladh

Meilleurs effets visuels 

  • Tenet – Andrew Jackson, David Lee, Andrew Lockley et Scott Fisher

Meilleure chanson originale 

Meilleure musique de film 

Meilleur film international 

Meilleur film d'animation 

Meilleur film documentaire 

Meilleur court métrage de fiction 

  • Two distant strangers – Travon Free et Martin Desmond Roe

Meilleur court métrage d'animation 

Meilleur court métrage documentaire 

  • Colette – Anthony Giacchino et Alice Doyard