En cette fin des années 1960, Fernande Grudet est devenue la reine des proxénètes de Paris sous le nom de Madame Claude. Issue d'une famille pauvre et provinciale, elle règne aujourd'hui sur ce milieu avec près de 200 filles sous ses ordres. Son succès vient notamment de son idée d'avoir réinventé les « codes » de la prostitution en y mêlant ceux de la bourgeoisie et de s'être inventé une vie et un passé respectables. Madame Claude est désormais une femme d’affaires redoutée et estimée du « Tout-Paris ». Des hommes politiques, des célébrités (dont Marlon Brando) ainsi que les pires malfrats du « grand banditisme » viennent en effet dans son établissement du 16e arrondissement.
Décidément Netflix et
Amazon n'ont pas de chance quand ils achètent des films français tout du moins
pour la qualité du film, car évidement le sujet sulfureux va attirer le public,
mais quel public, le public US va t'il s'intéresser à une histoire Franco-Française
car à part les noms de Delon et Brando cités à l'emporte-pièce rien de bien
nouveau dans cette histoire.
On a l'impression tout le film de voguer entre Détective et
Closer mais comme pour ses journaux aucune révélation, surtout quand on connait
le passé de cette Madame Claude, où en tous cas les rumeurs, car soit le film
est réaliste et les rumeurs font flop car on n’apprend rien, où elles sont vraiment
et le film passe à côté, peut-être que ce n’était pas le but ok, mais est-ce
l'histoire de Madame Claude peut intéresser un citoyen lambda, il n’y a rien de
cinématographique dans ce cinéma.
Le film est monté comme 3615 Monique qui était passé sur OCS , des grandes lignes mais rien de bien intéressant, et on voit vite que
le budget 4 millions ou les circonstances actuelles ont limités les actions.
Un exemple dans la rue du domicile de Mme Claude on voit des
voitures de l'époque année 60 mais finalement peu 5/6 pour faire genre mais
rien à l'horizon et comme beaucoup de films de ce type en ce moment on attend
ce que le décorateur voudra nous montrer avec insistance pour nous dire qu'on
est dans ces années-là comme dirait note cher Claude François.
D'autant plus qu'on en fait une militante pour la cause
féminine (mon œil en étant poli) elle se faisait du fric sur le dos de jeunes
filles complètement perdues et facile à manipuler, non la prostitution n'est
pas une cause féministe et Mme Claude était une criminelle pas d'autres mots.
Moi j'attendais des révélations sur ces clients, mais non,
donc un film pour rien !
Seul satisfaction Karole Rocher habitée dans le rôle-titre
et la BO avec des titres des années 60 délicieux de (The Squires, Nicoletta,
The Troggs, Jerry Mengo, la belle chanson de Françoise Hardy « L’Amitié »,
Patty Hill et Sylvie Vartan.
Nettement moins chaud que le film de Just Jaeckin mais pas
plus renseigné
NOTE : 7.40
FICHE TECHNIQUE
- Réalisation : Sylvie Verheyde
- Scénario : Sylvie Verheyde, Patrick Rocher et Antoine Salomé
- Décors : Thomas Grézaud
- Costumes : Isabelle Pannetier
- Photographie : Léo Hinstin
- Montage : Christel Dewynter
- Musique : Nousdeuxtheband
- Production : Florence Gastaud
- Sociétés de production : TNG7 Production et Les Compagnons du Cinéma ; avec la participation de Ciné+ et OCS ; avec le soutien de la région Île-de-France
- Société de distribution : Netflix
- Karole Rocher : Fernande Grudet, dite Madame Claude
- Roschdy Zem : Jo Attia
- Garance Marillier : Sidonie
- Pierre Deladonchamps : Serge
- Liah O'Prey : Virginie
- Paul Hamy : André
- Mylène Jampanoï : Yoshiro
- Annabelle Belmondo : Kate
- Hafsia Herzi : Nadège
- Joséphine de La Baume : Josie
- Djanis Bouzyani : Alban
- Virgile Bramly : Paul
- Patrick Rocher : Pierre Loutrel dit « Pierrot le fou »
- Cédric Appietto : François Marcantoni
- Samir Guesmi : René la Canne
- Alain Figlarz : un Russe
- Benjamin Biolay : le chef de la police
- Philippe Rebbot : le père de Sidonie
- Fernande Grudet : elle-même (images d'archives
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