Voici un blog qui va vous faire partager ma passion dévorante du cinéma, avec mes chroniques, mes hommages et une histoire des Oscars année par année de la nuit des temps à aujourd'hui et plus, si la vie nous le permet. Vive le 7ème art. N'hésitez pas de mettre des commentaires, pour donner votre avis pour alimenter le BLOG.
Pahokee, une jeunesse américaine est réalisé par les Américains Ivete Lucas et Patrick Bresnan. Il s’agit de leur premier long métrage. Ce documentaire a effectué une brillante carrière en festivals depuis sa première mondiale en début d’année à Sundance. Il sort en France ce 11 décembre.
Le pitch : à Pahokee, petite ville rurale du sud de la Floride, le lycée ne ressemble à aucun autre. Avec son équipe de football américain invincible, ses concours et son extravagant bal de fin d’année, il rallie toute la communauté. À l’approche de l’entrée à l’université, quatre adolescents vivent une année pleine d’espoirs et de grandes célébrations.
Variety a annoncé que le réalisateur Martin Scorsese, récemment acclamé avec « The Irishman », reviendra prochainement derrière la caméra pour un documentaire explorant la période musicale new-yorkaise des années 1970.
Martin Scorsese est un grand passionné de musique. En témoigne son puissant New York, New York. Il a par ailleurs déjà réalisé The Last Waltz, qui immortalise le dernier concert du groupe The Band. Il a mis en scène de nombreux documentaires et biopics musicaux comme No Direction Home sur Bob Dylan, Shine a Light sur les Rolling Stones en 2008 ou encore George Harrison : Living in the Material World en 2011. Le dernier en date est de cette année puisqu’en juin dernier il a sorti le documentaire Rolling Thunder Revue : A Bob Dylan Story by Martin Scorsesesur Netflix. Autant dire que le cinéaste est calé sur ce type de productions.
Ce nouveau documentaire, qui n’a pas encore de titre, fait parti de la bannière de production de Ron Howard et Brian Grazer : Imagine Entertainment. La société cherche à réorganiser sa gamme, notamment dans son unité du documentaire, créée en septembre 2018 et dirigée par Justin Wilkes.
Bien qu’on ne sache pratiquement rien de ce nouveau projet musical, il demeure entre de bonnes mains. Aucune date de sortie n’est prévue, aucune date de tournage, aucun casting, ni même sujet n’ont encore été dévoilés. Cependant Scorsese maîtrise le sujet, que ce soit sous forme de documentaire ou de fiction comme le prouve sa série Vinyl.
Bien que Scorsese ait signé un accord avec Apple TV, aucun distributeur n’est actuellement attaché à ce documentaire. Mais aucun doute que le cinéaste trouvera les financements et la distribution nécessaires pour son prochain projet.
Il est en ce moment sous le feu des projecteurs puisque son dernier film vient de sortir sur Netflix.The Irishman fait l’unanimité. Une fresque historique imposante de 3h30 qui réunie des monstres sacrés du cinéma comme Al Pacino, Robert DeNiro et Joe Pesci. Le film a déjà conquis le cœur des spectateurs et peut rêver de nominations aux Oscars 2020. Avec un tel film, Netflix apporte des arguments pour se défendre contre ses détracteurs. Cette fois la plateforme publie une véritable proposition de cinéma, disponible sur Netflix depuis le mercredi 27 novembre.
Le Festival de Cannes n'est pas pour tout de suite. Mais, avant les élections municipales, le marie David Lisnard, a confirmé un plan de transformation ambitieux pour la ville, y compris pour le palais des Festivals, surnommé le Bunker.
Pour 500M€, le projet "Cannes on Air" va améliorer de nombreux sites, dont 62M€ pour le Palais, qui disposera d'une nouvelle salle sur le toit (500 sièges) convertible en espace d'accueil, et rénovera le Salon des Ambassadeurs, un peu désuet, où se tiennent de nombreuses réceptions.
L'ambition du maire est d'attirer des sociétés de production et de post-production en adéquation l'éventuelle création d'un studio (sur une friche industrielle de près de 6 hectares), avec un pôle créatif des arts visuels et numériques, une université dédiée au cinéma, à la TV, aux jeux vidéos et à la création web (1200 étudiants dès 2020, 16 diplômes). Ce campus s'installera dans le parc technologique Bastide Rouge, situé à l'ouest de la ville, près de l'aéroport Mandelieu, dans le quartier de La Bocca. Bastide Rouge, qui coûtera au total 80M€, et comprendra également la cité des entreprises baptisée CréaCannes et un espace de coworking.
Cannes s'engage du coup à la construction d'une double voie protégée reliant La Bocca au palais des Festivals (5 kilomètres) avec un tram-bus et des pistes cyclables.
Enfin, un nouveau multiplexe va voir le jour. Cineum Cannes disposera de 12 écrans et de 2426 fauteuils. Il ouvrira en juin prochain au cœur de cette technopole. Le bâtiment a été conçu par l'architecte Rudy Ricciotti (MuCEM à Marseille) et l'exploitation a été confiée à deux locaux, Les Arcades et L’Olympia, réunis au sein de la Compagnie cinématographique de Cannes (CCC).
Enfin, le maire a confirmé la création d'un Musée - tant attendu (on en parle depuis 2006!) - autour de l'histoire du cinéma et du festival de Cannes est désormais au programme. L'ouverture est désormais prévu en 2025 et fera l'objet d'un appel aux plus grands architectes. Il devrait se situer près derrière le Suquet (Vieux Cannes), à proximité du Studio 13, à 20 minutes à pieds du Palais. Le coût est estimé à 200M€ et la fréquentation évaluée à 500000 visiteurs par an. Le musée sera dédié au patrimoine cinématographique, aux effets spéciaux et au futur du cinéma et au Festival de Cannes, avec un centre d'archives. Christine Aimé, ancienne responsable presse du festival, est sur le dossier, désormais responsable du service du patrimoine.
Autrement dit, Cannes veut devenir un pôle cinématographique comprenant toute la chaîne du cinéma: une "Silicon Valley de l’audiovisuel sur la Côte d’Azur avec Cannes pour épicentre" selon ses mots. Et tout le cinéma français semble derrière lui pour constituer cette filière économique et créative.
Moins de deux ans après sa fermeture rive gauche, dans la Cité de la mode et du design, faute de loyers impayables, le musée Art Ludique va renaître rive droite, en pleine gare Saint-Lazare à Paris. Il s'étendra sur 1300 m2 à partir de 2021, dans un lieu qui voit passer 100 millions de voyageurs par an. C'est une première en France pour un musée de s'installer de façon permanente dans un lieu de transport.
Le musée proposera une collection permanente, des ateliers d’initiations, et des expositions temporaires consacrées aux artistes et aux studios internationaux de l’Art Ludique, soit les industries créatives (jeu vidéo, film d’animation, bande dessinée, manga et design de cinéma). Encadré par l’association à but non lucratif Art Ludique, fondée par Jean- Jacques et Diane Launier, créateurs en 2003 de la première galerie au monde consacrée à l’art de l’animation, du jeu vidéo, du design de cinéma, de la BD et des manga, le musée Art Ludique avait ouvert en 2013 avec succès avant de connaître des difficultés financières liées à la gestion coûteuse du site, malgré une bonne fréquentation de ses expositions..
Le musée a présenté les expositions Pixar, 25 ans d’animation, L’Art des Super- Héros Marvel, Dessins du studio Ghibli : les secrets du layout pour comprendre l’animation de Takahata et Miyazaki, Aardman, l’Art qui prend forme, L’Art dans le jeu vidéo, L’Art de Blue Sky, L’Art des Studios d’Animation Walt Disney, le mouvement par nature et L’Art de DC, L’Aube des Super
THE IRISHMAN de Martin Scorsese est un Film Dramatique Américain
VVoir un film de Scorsese c'est comme une boite de chocolat
on en déguste jusqu'à la dernière bouchée, même si le film dure 3h29 et qu'il
n'est diffusé en France que sur la Plate-Forme Netflix en dehors des Festivals,
cela peut être regrettable , mais c'est la faute à qui à Netflix qui ne prévoit
pas de passer son film au cinéma et même en VOD , où aux producteurs des autres
studios qui ne prennent plus le risque de produire ce type de film, long et
couteux à cause de la technologie, préférant mettre leurs billes dans des films
long, couteux et avec de la technologie mais qui elle plait aux enfants et ados
qui est leurs cibles majeurs. Alors acceptons ce concept et tant pis pour le
reste.
Car le film de Scorsese est l'un des sommets de son art, un
mixte de son Casino et des Affranchis, avec des reflets du film de Leone, sur
le personnage de De Niro.
The Irishman c'est une sorte de Master Class de Scorsese,
qui nous explique avec précision ce qu'était le film de mafieux, genre qu'on ne
verra plus souvent je pense, une Master Class sur son cinéma, sur sa carrière,
de son amitié avec ses trois acteurs fétiches De Niro, Keitel et Pesci, et rien
que pour cela ont dit merci.
Une saga mafieuse racontée par celui qui a connu tous les
échelons de la Mafia de simple livreur, à porte flingues, jusqu'à recevoir les
ordres du patron, du grand patron du syndicat des camionneurs qu'on voit
souvent dans les films mais qui restent mystérieux (Le Hoffa avec Nicholson).
Cet homme c'est Frank Sheeran (De Niro) un jeune
escroc à ses débuts pour cet immigré irlandais (une technique a permis de
rajeunir De Niro sans faire appel à un autre acteur, même si au début on est surpris
on oublie vite après quelques scènes) va devenir étape par étape sur plusieurs
décennies , le confident idéal de Russell Buffalino (Joe Pesci lui aussi
rajeunit) qui va lui montrer toutes les ficelles illégales et légaux pour
échapper à tout, Buffalino sera le premier boss de Sheeran, et Sheeran est un homme
de foi , qui respecte les ordres, même s'il en oublie un peu sa famille, Peggy
(Anna Paquin) et enfants.
A un moment de sa carrière, il va trouver les bonnes grâces
de Jimmy Hoffa (Pacino) le grand boss du syndicat des camionneurs , sans qui
rien ne peut se faire et n'ayant finalement qu'un seul ennemi Robert Kennedy,
c'est 40 ans d'histoires de l'Amérique derrière le pouvoir de ses hommes, qui
vont ensanglanter le pays pour faire régner leurs lois, additionnés et
soupoudrez d'une BO exceptionnelle des années 60 et 70 comme Glenn Miller, Fats
Domino, The Golddiggers ou Johnny Ray et The Four Lads pour ce fou de musique
qu'est Scorsese c'est pas surprenant.
Donc Sheeran se remémore dans cette maison de retraite, lui
très handicapé et souffrant comment l'un des plus grands mystères de l'histoire
judiciaire, la disparition de Jimmy Hoffa sans laisser de trace. Une scène avec
Anna Paquin silencieuse et quelques mots et splendide.
Pendant 209 minutes, on va accéder aux secrets, aux arcanes,
à la machine diabolique de la Mafia avec des figures séculaires qui nous
connaissons bien.
Scorsese livre ici son film testament, non pas de sa carrière,
mais de son genre fétiche même s'il n'a fait que deux films avant celui-là mais
il était tellement mythique qu'on a l'impression qu'il en a fait 50. Tout est
parfait, des décors, costumes, ambiance, même si on peut penser le film un peu
lent, mais la mafia de l'époque ce n’est pas Fast and Furious, alors on prend
son temps et on apprécie et cela permet aussi et c'est important que le trio
principal du film de revenir aux affaires dans un chef d'œuvre de De Niro sobre
et taiseux Pesci (surtout sur la dernière heure) et Pacino fabuleux de cabotinage
sur un personnage identique.
Sans oublier Bobby Cannavale, Ray Romano, Stephen Graham et
surtout Jesse Piemons (le fils de Hoffa) qui comme toujours dans les films de
Scorsese donne une place de choix dans le casting.
Un grand film, une grande fresque qui nous permet aussi de
regarder derrière nous la filmographie de notre jeunesse.
NOTE : 18.20
FICHE TEHNIQUE
Réalisation : Martin Scorsese
Scénario : Steven Zaillian
D'Après : Charles Brandt
Musique : Robert Robertson
Production : Robert de Niro, Gaston Pavlovich, Jane Rosenthak, Martin Scorsese, Randall Emmett, Emma Tillinger Koskoff, Jai Stefan , David J.Webb et Irwin Winker
Casting : Ellen Lewis
Décors : Bob Shaw III et Regina Graves
Directeur Artistique : Laura Ballinger et J.Mark Harrington
Montage : Thelma Schoonmaker
Photographie ; Rodrigo Prieto
Cascades : G.A Aguilar et Blaise CorrigaN
Effets Visuels : Pablo Helman
Maquillage : John Caglione Jr
Costumes : Christopger Peterson et Sandy Powell
1er Assistant Réalisateur : David Webb