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mercredi 31 juillet 2024

MON TOP 30 DES FILMS SUR LES JEUX OLYMPIQUES


Mon TOP 30 Des FILMS sur les Jeux Olympiques

1 Les Chariots de Feu

2 Foxcatcher

3 Munich

4 Un Jour en Septembre

5 Eddie the Eagle

6 Olympia Les Dieux du Stade

7 L’As des As

8 Le Cas Richard Jewell

9 Icare

10 Face à la Mer

     Jappeloup

11 L’Esprit de Coubertin

12 Rasta Rockett

13 Invincible

14 Tokyo Olympiade

15 Good Luck Algéria

16 La Couleur de la Victoire

17 Les Fous du Stade

18 13 Jours en France

19 Les Rois du Patin

20 La Descente Infernale

21 Whihout Limits

22 The Race

23 Moi Tonya

24 Le Vainqueur

25 Peace of Warriors

26 Le Chevalier du Stade

27 Olympia 52

28 Astérix et Obélix aux Jeux Olympiques

29 Rien ne sert de Courir

30 Vision of Eight

lundi 29 juillet 2024

13.90 - MILLE FILMS DE MA VIE - LE MILLION DE RENE CLAIR (1931)


 Dans le cadre des Mille Films de ma Vie, je vous propose le film Le Million de René Clair (1931) avec Annabella René Lefèvre Jean Louis Allibert Paul Ollivier Constantin Stroesco Raymond Cordy Vanda Gréville Odette Talazac Pedro Elviro Jane Pierson André Michaud Armand Bernard


Michel (René Lefèvre) est un artiste peintre sans le sou, vivant dans les soupentes d'un immeuble parisien en compagnie de Prosper (Jean-Louis Allibert), sculpteur et Béatrice (Annabella), danseuse étoile. Bien qu'engagé auprès de Béatrice, elle-même courtisée par Prosper, Michel flirte avec une belle américaine, Wanda. Poursuivi par ses créanciers, acculé au rez-de-chaussée par l'ensemble des commerçants du quartier, il apprend que son billet de loterie a gagné un million de florins.

Malheureusement, dans la confusion de la poursuite, un chef mafieux du nom de Père La Tulipe (Paul Ollivier), officiellement honnête fripier, a pénétré dans l'appartement de Béatrice et pour échapper à la police lui a emprunté le vieux veston de Michel. La Tulipe s'empresse de revendre le veston à un artiste lyrique, Sopranelli, en partance pour l'Amérique et à la recherche d’une tenue pour son rôle dans « Les Bohémiens ».

Il s'avère que le billet gagnant se trouvait dans la poche du veston.


Le film "Le Million" réalisé par René Clair est un chef-d'œuvre du cinéma français, sorti en 1931. Il s'agit d'une comédie musicale qui raconte l'histoire d'un peintre, interprété par René Lefèvre, qui vend son tableau pour un million de francs sans se rendre compte que le billet gagnant de la loterie est caché à l'intérieur du cadre.

René Clair a réussi à créer un film léger et plein d'humour, avec des dialogues savoureux et des situations cocasses. La mise en scène est innovante pour l'époque, avec des mouvements de caméra fluides et des décors soignés. La musique joue un rôle important dans le film, apportant une atmosphère joyeuse et entraînante.

Les acteurs, notamment René Lefèvre, Annabella et Vanda Gréville, livrent des performances remarquables, contribuant à l'aspect comique et touchant de l'histoire. Les personnages sont attachants et l'ensemble du film dégage une ambiance chaleureuse et positive.

"Le Million" a marqué l'histoire du cinéma français par son originalité et sa fraîcheur. Il a été salué par la critique à sa sortie et a remporté un vif succès auprès du public. Encore aujourd'hui, ce film est considéré comme une référence incontournable du cinéma français des années 1930.

"Le Million" de René Clair est un film à la fois drôle, émouvant et inventif, qui a su traverser les décennies sans perdre de son charme. Une œuvre à découvrir ou à redécouvrir pour tous les amateurs de cinéma classique.

NOTE : 13.90

FICHE TECHNIQUE


DISTRIBUTION


samedi 27 juillet 2024

7.20 - MON AVIS SUR LE FILM LE FILM DE MEHDI BEN ATTIA (2010)

Vu le film Le Fil de Mehdi Ben Attia (2010) avec Salim Kechiouche Antonin Stahly Claudia Cardinale Ali Mrabet Ramla Ayari Abir Benanni Lofti Dziri Driss Ramdi Mohamed Grayàa 

Après la mort de son père, Malik, un Tunisien trentenaire qui a fait carrière en France, revient sur sa terre natale. Il entreprend d'y monter un cabinet d'architecte, associé à sa meilleure amie lesbienne, avec qui il envisage d'élever un enfant. Le jeune homme s'installe dans la belle propriété de sa mère. Il voudrait lui dire qu'il aime les hommes, mais n'y arrive pas et s'enfonce dans ses mensonges.

Le film "Le Fil" réalisé par Mehdi Ben Attia est une œuvre cinématographique qui aborde des thématiques complexes telles que l'identité sexuelle, le poids des traditions et la quête de liberté individuelle.

L'histoire suit le personnage principal, Malik, un jeune homme tunisien qui se débat avec sa sexualité et les attentes de sa famille conservatrice. Le réalisateur parvient à traiter avec sensibilité et subtilité les conflits intérieurs de Malik, ainsi que les tensions familiales auxquelles il est confronté.

Les performances des acteurs, notamment celle de Salim Kechiouche dans le rôle de Bilal, sont remarquables et contribuent à la profondeur émotionnelle du film. La mise en scène est également soignée, avec des plans esthétiquement travaillés qui renforcent l'impact des différentes scènes.

"Le Fil" propose une réflexion pertinente sur la difficulté d'assumer son identité dans une société répressive et les sacrifices parfois nécessaires pour trouver son propre chemin. Le film soulève des questions universelles sur la tolérance, la diversité et l'acceptation de soi.

"Le Fil" est un film remarquable qui mérite d'être vu et analysé pour sa qualité artistique et son message profondément humain.

La célèbre chanson de Patty PravoLa bambola (it), est chantée à plusieurs reprises dans le film.

 NOTE : 7.20

FICHE TECHNIQUE


DISTRIBUTION

15.10 - MON AVIS SUR LE FILM L'APOLLONIDE SOUVENIRS DE LA MAISON CLOSE DE BERTRAND BONELLO (2011)

 

Vu le film L'Apollonide souvenirs de la maison close de Bertrand Bonello (2011) avec Noémie Lvovsky Adèle Haenel Iliana Zabeth Hafsia Herzi Xavier Beauvois Jasmine Trinca Alice Barnole Céline Salette Pauline Jacquard Judith Lou Levy Esther Garrel Jacques Nolot Marcelo Novais

En novembre 1899, à Paris, l'Apollonide est une maison close haut de gamme. Madeleine (Alice Barnole) « la Juive », une prostituée, rêve que son client le plus régulier (Laurent Lacotte) la demande en mariage. Elle lui raconte son rêve, allongée sur le lit. Il l'attache aux poignets au montant du lit, fait glisser la lame de son couteau sur son corps, puis l'introduit dans sa bouche et coupe les joues à la commissure des lèvres.

Mars 1900, la blessure laisse sur le visage de Madeleine une cicatrice en forme de sourire mélancolique. L'Apollonide est gérée par Marie-France (Noémie Lvovsky), que ses pensionnaires appellent « Madame ». Il y a entre autres : Léa « la Poupée » (Adèle Haenel), Samira « l'Algérienne » (Hafsia Herzi), Clotilde « Belle cuisse » (Céline Salette) et Julie « Caca » (Jasmine Trinca). Toutes sont tenues par les dettes qu'elles ont accumulées. Madeleine ne pouvant plus pratiquer est tenue à l'écart des clients et s'occupe de l'intendance. Les familiers de la maison ont leur favorite et leurs fantasmes habituels.

Le film relate jusqu'à l'aube du XXe la vie de l'Apollonide, théâtre de drames, d'habitudes et de vie. C'est une sorte de huis clos dont les personnages sont les prostituées et leurs clients

Je considère Bertrand Bonello (Tiresia, Saint Laurent, Nocturama) comme l’un des plus grands réalisateurs Français, conteur d’histoire hors norme, malheureusement peu suivi par le public

Le film "L'Apollonide : souvenirs de la maison close", réalisé par Bertrand Bonello, est une œuvre cinématographique qui plonge le spectateur dans l'univers sombre et fascinant des maisons closes à la fin du XIXe siècle. Le réalisateur nous dépeint le quotidien des prostituées travaillant dans cette maison close, l'Apollonide, en mettant en lumière leurs espoirs, leurs souffrances et leurs relations complexes avec les clients et entre elles.

L'esthétique du film est remarquable, avec une photographie soignée et des décors authentiques qui recréent avec réalisme l'atmosphère de l'époque. Les performances des actrices, notamment Hafsia Herzi et Noémie Lvovsky, sont également à saluer pour leur justesse et leur profondeur émotionnelle.

Bertrand Bonello aborde des thèmes sensibles tels que la prostitution, la violence, la sexualité et la condition féminine avec une grande subtilité et une certaine poésie. Le film invite à la réflexion sur la place des femmes dans la société de l'époque, mais également sur la persistance de ces problématiques dans notre société contemporaine.

"L'Apollonide : souvenirs de la maison close" est un film marquant, qui ne laisse pas indifférent et qui offre une plongée intense et troublante dans un univers méconnu. Il interpelle le spectateur sur des questions essentielles et suscite une réflexion profonde sur la condition humaine et la complexité des relations interpersonnelles.

Un casting d’actrices hors-normes qui grâce à la générosité et le talent se présente sans fard, dans cet écrin qu’est ce magnifique film, un film féministe malgré le sujet, la condition des femmes prostituées de cette époque (comme aujourd’hui d’ailleurs) est absolument horrible pour le plaisir de mâle (pas que blanc) en rut.

 

 , "L'Apollonide : souvenirs de la maison close" est une œuvre cinématographique audacieuse, esthétiquement réussie et profondément émouvante, qui mérite d'être vue et analysée pour sa richesse narrative et thématique.


NOTE : 15.10

FICHE TECHNIQUE


DISTRIBUTION



jeudi 25 juillet 2024

16.30 - MON AVIS SUR LE FILM HORIZON UNE SAGA AMERICAINE PART 1 DE KEVIN COSTNER (2024)

 

Vu le film Horizon Une Saga Américaine Part 1 de Kevin Costner (2024) avec Kevin Costner Sienne Miller Sam Worthington Jena Malone Michael Rooker Gregory Cruz Owen Crow Shoe Tatanka Means Ella Hunt Tom Payne Abbey Lee Luke Wilson Jamie Campbell Bower Giovanni Ribisi  James Russo

1859. Dans la vallée de San Pedro (actuel Arizona), des géomètres tués par des Apaches de l'Ouest sont enterrés par Desmarais. En 1863, des pionniers installés sur le même site d’Horizon sont tués par un groupe d'Apaches. Le jeune Russell réussit à s'enfuir et à rejoindre le Camp Gallant pour prévenir l'armée. Un détachement mené par le lieutenant Trent Gephardt vient porter secours aux survivants, dont font partie Frances Kittredge et sa fille Elizabeth.

Dans le territoire du Montana, Lucy tire sur James Sykes puis s'enfuit avec son fils Sam. Madame Sykes demande à ses fils Junior et Caleb de se lancer à la poursuite de celle-ci. Lucy refait sa vie sous le nom de Ellen Harvey et vit avec Walter Childs. La prostituée Marigold qui cohabite avec eux, fait la rencontre du marchand de chevaux Hayes Ellison.

Sur la piste de Santa Fe, Matthew Van Weyden mène un convoi de pionniers vers Horizon. Parmi ces pionniers se trouvent un couple anglais formé de Juliette Chesney et Hugh Proctor ainsi que Owen Kittredge et ses filles Diamond et Martha.

Frustré non pas à cause du film, bien au contraire, mais à cause du public surtout aux States qui n’est pas venu en salles (est-ce surprenant ?) la deuxième partie de cette saga est pour le moment décalée et ne sortira pas en Septembre, et voir ce film sur une montre connectée ou sur Tik Tok ce n’est pas mon truc


Le film "Horizon" de Kevin Costner est une véritable épopée cinématographique qui transporte les spectateurs dans un voyage épique à travers les paysages grandioses de l'Ouest américain. Cette saga magistrale est un chef-d'œuvre visuel et narratif qui mérite d'être vu sur grand écran pour en apprécier toute la splendeur.

L'histoire captivante des premiers colons, racontée de manière abrupte et poignante, met en lumière les défis et les sacrifices auxquels ils ont dû faire face pour conquérir ces terres sauvages. Chaque personnage, complexe et nuancé, apporte sa propre contribution à la trame narrative, créant ainsi une toile de fond riche et fascinante.

Le thème de l'escroc invisible qui vend des terres invisibles ajoute une dimension de mystère et de tension à l'intrigue, renforçant ainsi l'engagement du spectateur. Les rebondissements inattendus et les enjeux élevés maintiennent un rythme soutenu tout au long du film.

Les performances des acteurs, notamment celle de Kevin Costner et de Sam Worthington, sont tout simplement remarquables, permettant une immersion totale dans cet univers captivant. Les décors naturels majestueux, filmés avec une esthétique soignée, ajoutent une dimension visuelle époustouflante à l'ensemble.

En somme, "Horizon" est bien plus qu'un simple western, c'est une expérience cinématographique immersive et inoubliable qui ne laisse pas indifférent. Ce film est un hommage saisissant à la grandeur de l'Ouest américain et à ceux qui ont forgé son histoire. Une œuvre à voir et à revoir pour en apprécier toute la profondeur et la beauté.

Chaque personnage a son importance dans le récit, et le véritable héros semble être l'ensemble des personnages et de l'environnement lui-même.

La fin du film laisse présager encore plus de grandeur dans la suite, ce qui augmente la hype

Une conquête de l'Ouest plein de modernisme

Le retour de Kevin Costner derrière la caméra est un vrai plaisir, mais le monde est-il prêt pour ce retour ? Pour les jeunes qui ne connaissent pas ce réalisateur, regarder (si possible en salles) son chef d’œuvre « Danse avec les Loups »

NOTE : 16.30

FICHE TECHNIQUE


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17.50 - MILLE FILMS DE MA VIE : LES CHARIOTS DE FEU DE HUGH HUDSON (1981)


 Dans le Cadre des Mille Films de ma Vie , je vous propose le film  Les Chariots de Feu de Hugh Hudson (1981) avec Ben Cross Ian Charleson Nicholas Farrell Nigel Havers Cheryl Campbell Alice Krige Nigel Davenport Ian Holm John Gielguld Lindsay Anderson Davie Yelland Peter Egan Patrick Maggie Dennis Christopher Brad Davis Kenneth Branagh  Richard Griffiths Stephen Fry

Aux Jeux olympiques d'été de 1924 de Paris, l'Anglais Harold Abrahamsjuif, doit surmonter l'antisémitisme et la barrière de classe pour pouvoir se mesurer à celui que l'on surnomme l'Écossais volant, Éric Liddell, au 100 mètres. Ce dernier, fervent pratiquant protestant presbytérien, déclare cependant forfait car ses convictions lui interdisent de courir un dimanche. À la place, Liddell est autorisé à prendre le départ du 400 mètres, un jeudi

Evidement pour fêter l’Ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, quoi de mieux que de commencer par le chef d’œuvre du genre avec cette évocation des autres Jeux Olympiques de Paris en 1924

Le film retrace, un seul et même rêve ans un monde où chaque instant est compté, et le parcours de deux champions britanniques de course à pied qu'à priori que tout oppose.


"Les Chariots de Feu" est un film emblématique qui met en avant des valeurs telles que l'abnégation, la conviction, la foi et la force de persévérance. Réalisé par Hugh Hudson, ce long-métrage retrace l'histoire vraie de deux athlètes britanniques, Harold Abrahams et Éric Liddell, qui participent aux Jeux Olympiques de 1924.

Le film met en lumière la détermination et la volonté inébranlable de ces sportifs à poursuivre leurs rêves, malgré les obstacles et les défis auxquels ils sont confrontés. L'abnégation dont ils font preuve pour atteindre leurs objectifs est admirable et inspirante.

La conviction qui anime les personnages principaux est palpable tout au long du film, les poussant à aller au-delà de leurs limites pour réaliser leur potentiel. Leur foi en eux-mêmes et en leurs capacités est un moteur essentiel dans leur quête de succès.

La force de persévérance dont font preuve les athlètes dans "Les Chariots de Feu" est un exemple de ténacité et de résilience. Malgré les doutes et les difficultés, ils continuent d'avancer avec détermination et courage.

Le casting anglais de ce film est en effet remarquable, avec des acteurs de renom issus du théâtre qui apportent une profondeur et une authenticité aux personnages. Leur interprétation magistrale contribue à l'immersion du spectateur dans cette histoire inspirante.


L'un est un sportif déjà connu (Liddell), l'autre un étudiant Juif (Abrahams) qui se distingue d'entrée dans les plus grands établissements anglais, en faisant le tout de la cour dans l'intervalle des 12 coups de midi.

Au début, sur la musique de Vangelis (inoubliable) , on voit ces jeunes hommes, foulant la plage déserte et dans la souffrance, avant de revenir aux sources de la relation entre les membres du groupe amateurs du collège, qui se retrouveront sélectionnés aux Jeux Olympiques, et offriront des médailles à leurs pays.

Mais la foi, tient également une part importante dans leur quête de victoire, leur double foi en fait, l'un est Catholique (Liddell) et l'autre Juif (Abrahams), et prend souvent le pas sur leur passion pour le sport.

Liddell veut montrer sa foi en courant et montrer ses compétences physiques, quand à Abrahams lui court pour lutter contre les obstacles qui entravent sa route, contre ses origines de la société anglaise.

Liddell allant jusqu'à déclarer forfait sur sa spécialité, car la course se déroulait un dimanche, il fut engagé sur 400 mètres qui n'était pas sa spécialité.

Chacun va devoir allez jusqu'au bout de ses convictions pour dépasser sa foi, et sa conscience.

Ian Charleson l’acteur qui joue Liddell est mort très jeune d’une saleté de maladie

NOTE : 17.50

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