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mardi 29 juin 2021

FILMS DU PASSE : D'HOMME A HOMME DE CHRISTIAN JAQUE (1948)

Vu (découverte) le film D'Homme à Homme de Christian Jaque (1948) avec Jean Louis Barrault Bernard Blier Hélène Perdrière Louis Seigner Denis d'Inès Georges Chamarat Geneviève Morel Berthe Bovy Maurice Escande Carmen Boni Jean Debucourt René Arrieu René Alié et Abel Jacquin

Au soir du 24 juin 1859, le Suisse Henry Dunant se trouve à proximité du champ de bataille de Solférino, où les troupes piémontaises et françaises ont affronté l'armée autrichienne. Des dizaines de milliers de blessés demeurent sans assistance. Henry Dunant organise un hôpital de campagne et obtient de Napoléon III qu'il libère les médecins militaires autrichiens prisonniers pour soigner les blessés. Il poursuivra ensuite son action et créera la Croix-Rouge.

On connaît les batailles de Magenta et de Solférino , mais ce qu'on ne sait pas obligatoirement que sur ces champs de bataille est né l'histoire d'un homme exceptionnel comme elle le sont pu , celle de Henry Dunant homme d'affaire Suisse, qui va voir les horreurs de la guerre, où blessés français et piémontais étaient pas soignés dans de conditions inhumaines, Dunant va organiser avec peu de moyens les soins pour ses blessés ainsi que celle des ennemis autrichiens et il demandera aux prisonniers autrichiens des médecins qui vont le rejoindre , commence alors la légende de Henry Dunant qui va fonder par la suite La Croix Rouge et son fameux drapeau Croix Rouge sur Fond Blanc qui est encore en activé sur trop de fronts, comme quoi avec le temps, rien ne s'arrange.

On y apprend qu'il recevra le Prix Nobel de la Paix dans l’anonymat, mais également sera viré manu militari par des ronds de cuirs incapables, qui ne regardaient que gros sous que la misère humaine.

Christian Jaque réalise je trouve un film fort et singulier , où à cette impression de voyager du Maghreb, aux terrains de guerre, que les hauteurs de Paris où il s'était réfugié chez son ami de toujours et de toute les galères Edmond Coquillot joué admirablement par Bernard Blier et sa bonhomie qui est devenu Coiffeur après la Guerre, alors que Dunant est pourchassé par les créanciers de son organisation et surtout Philibert Routorbe un autre homme d'affaire qui le lâche pas, plus par jalousie .

Henri Dunant c'est Jean Louis Barrault un des plus grands comédiens et tragédiens français, l'acteur des Enfants du Paradis offre ici une performance complètement habitée jouant Dunant sur plusieurs années (Dunant est décédé en 1910) à 38 ans, Barrault joue avec talent et folie, nous donnant jamais l'impression malgré certaines critiques de l'époque qu'il en faisait des tonnes, pas pour moi c'est le genre de personne que j'admire aussi théâtrale que cinématographique

La réalisation de Christian Jaque est à la hauteur du personnage simple et intimiste, cela pourrait être plombant, non même pas besoin de lever le drapeau blanc pour crier grâce, pour moi un bon film à la hauteur du personnage, réalisateur détesté par la Nouvelle Vague et bien j'en redemande de ce type de cinéma.

NOTE : 13.20

FICHE TECHNIQUE


DISTRIBUTION

dimanche 27 juin 2021

TOP LEGENDE CINEMA : L'ACTEUR PHILIPPE LEOTARD (1940/2001)

Dans le cadre de mes TOPLEGENDECINEMA , je vous propose l'acteur Philippe Léotard (1940/2001) voici mon TOP10 de ses films (Ordre)

La Balance

Tchao Pantin

Paradis pour Tous

Le Paltoquet

Max et les Ferrailleurs 

Les Misérables

Une Belle Fille Comme Moi

Le Juge Fayard dit le Shérif

Judith Therpauve

Chacal

Fils d'une grande famille très connu à Fréjus où le Père a été Maire, le frère François député et ministre et le grand père Ange Tomasi un des pionniers de la photographie, le petit Philippe va grandir dans un monde de spectacle et culturel.

Grandes études à l'adolescence à Paris, puis intègre le Théâtre du Soleil et le TNP, il aime beaucoup les planches de théâtre où il a montré son talent d'enfant de la balle.

C'est François Truffaut qui le fait débuter dans Domicile Conjugal suivi par Claude Sautet avec Max et les Ferrailleurs où il l'adjoint de Piccoli, on peut commencer plus mal ! Il retournera deux fois pur Truffaut, on le remarquera dans le R.A.S de Yves Boisset, dans le Chacal de Fred Zinneman, French et Connection 2 de John Frankheimer et Le Bon et les Méchants de Lelouch.

En 77 on le verra dans Le Juge Fayard de Boisset avec un autre acteur déchiré Patrick Dewaere, au début des années 80 on le verra dans Le Choc de Robin Davis, et surtout La Balance de Bob Swain où il obtiendra le César du Meilleur Acteur et restera son rôle phare, puis par la suite Tchao Pantin de Claude Berri.

Philippe Léotard aura souvent joué des rôles d'écorchés vifs mais rien à voir avec sa vie privée où ses addictions vont le détruire à petit feu et faisant plus la une de la presse people que de la presse cinéma.

On retiendra entre deux arrêts Le Paltoquet de Deville, La Chair de Marco Ferreri, Ville à Vendre de Mocky, et en 1995 Les Misérables de Lelouch qui lui restera fidèle.

Au Total près de 70 films en 25 ans, ce qui est bien, mais vu sa situation personnelle et ingérable est passé probablement aux côtés de plus grand rôle encore.

FILMOGRAPHIE


11.80 - MON AVIS SUR UN ESPION ORDINAIRE DE BENEDICT CUMBERBACHT (2020)

Vu le film Un Espion Ordinaire de Dominique Cook (2020) avec Benedict Cumberbatch Merba Ninidze Rachel Brosnahan Jessie Buckley Angus Wright Kirill Pirogov Keir Hills Maria Mironova Emma Penzina Zelijko Ivanek Vladmir Chuprikov Alice Orr-Erwing 

1960. Modeste représentant de commerce anglais, Greville Wynne se retrouve plongé au cœur de la guerre froide. À la demande du MI-6 et de la CIA, il noue une alliance aussi secrète que périlleuse avec le colonel soviétique Oleg Penkovsky. Objectif : fournir les renseignements nécessaires aux Occidentaux pour éviter un affrontement nucléaire et désamorcer la crise des missiles de Cuba. Il entame alors une série d'allers-retours entre Londres et Moscou en prenant de plus en plus de risques…

Film d'espionnage qui a le goût de John Le Carré, où tous les boulons sont bien serrés, il ne manque pas un bouton de guêtres, les espions ont des pattes de velours et des mâchoires d'aciers, le Mur va tomber mais il manque le petit plus, la surprise et on est surpris de rien, tout coule de source, trop simple.

On était resté sur l'excellent La Taupe qui surtout les points nous avaient embarquer dans une ambiance d'avant 1989 poisseuse et en même temps lumineuse.

La Mise en scène est peut-être la cause de cet ennui alors que l'histoire passionnante, même si on passe de personnages en personnages avec des scènes fortes notamment celle quand Wynne est emprisonné où il se retrouve devant la question de son futur, surtout quand on est dans les mains du KGB. Le plus c'est de voir que si ce passait dans les coulisses de la crise des Missiles de Cuba et comme souvent pour moi la petite histoire de la grande histoire m'a particulièrement captivée

Reste les acteurs Benedict Cumberbatch Merba Ninidze forment un duo ennemi/ami troublant entre un homme qui va se sacrifier pour son pays, avec un risque pour sa femme, les motivations de Penkovsky sont plus troubles mais lui aussi prend un risque pour sa femme.

Un bon film d'espionnage mais qui aurait pu être plus intéressant sur le fond, la forme on l'oublie totalement.

NOTE : 11.80

FICHE TECHNIQUE

  • Réalisation : Dominic Cooke
  • Scénario : Tom O'Connor
  • Montage : Tariq Anwar et Gareth C. Scales
  • Musique : Abel Korzeniowski
  • Photographie : Sean Bobbitt
  • Production : Adam Ackland, Ben Browning, Ben Pugh, Rory Aitken
  • Sociétés de production : 42, FilmNation Entertainment, SunnyMarch
  • Sociétés de distribution : Lionsgate, Roadside Attractions (USA), SND (France)

DISTRIBUTION

samedi 26 juin 2021

TOP LEGENDE CINEMA : L'ACTEUR GEORGES DESCRIERES (1930/2013)

Dans le cadre de Mon TOPLEGENDECINEMA , je vous propose l'acteur Georges Descrieres (1930/2013) , Voici mon TOP10 de ses films , en sachant tout de fois, que je met sont rôle le plus charmat, le pls élégant avec ses gants le Chic Arsène Lupin dans la série Eponyme.

Le Sucre

Les 3 Mousquetaires

Ce soir où Jamais

L'Homme à la Buick

Attention les Yeux

Le Couple Témoin

L'Horoscope

Qu'est-ce qui fait craquer les filles

Voulez vous danser avec moi ?

Les Ringards 

Georges Descrières est le type d'acteur français dont le visage est connu de tous, grâce à la télévision, mais hélas pas des jeunes (il ne joue pas dans Glee), mais quand on doit citer sa carrière et un de ses films on reste muet.

il a été formé au Conservatoire de Bordeaux, puis à fait ses classes au Conservatoire national supérieur d'art dramatique.

Même s'il reste pour la majorité du public, le visage du gentleman cambrioleur Arsène Lupin qu'il a joué à la télévision de 1971 à 1974, ce parcours est surtout d'un homme de télévision (Sam et Sally, Les évasions célèbres ou Schulmeister).

Mais surtout c'est son parcours à la comédie française (qui lui a rendu hommage dimanche soir)de son engagement en 1955 jusqu'à son départ en 1985, jouant tous les rôles du répertoire classique.

Au cinéma pour ce qui me concerne, Georges Descrières a tourné 26 films, score pas très prolifique, le cinéma ne lui ayant jamais ouvert les portes comme il le méritait, dû à l'époque à son implication aux Français et à la télévision, ce qui n'était pas très apprécié à l'époque.

On peut noter que dès qu'il arrêté le Français en 1985, il a pas plus tourner pour le cinéma (1 film) ou la télévision (2 prestations).

Son premier film il l'a tourné en 1954 (Le Rouge et le Noir) ou il avait un rôle très court, et son dernier film c'était L'homme qui n'était pas là de René Féret. 

On a pu le voir également dans les films suivants dans l'ordre de sa carrière :

 Le fils de Caroline chérie - Les aristocrates - Bonjour toubib - Le bourgeois gentilhomme - Le mariage de Figaro - La corde raide - Le pavé de Paris - Ce soir ou jamais - Le soleil dans l'oeil - Voyage à deux - Dis-moi que tu m'aimes - Maître Pygmalion - Mon curé chez les nudistes - L'homme qui n'était pas là.

Il est le papa de Sylvia Bergé également sociétaire de la Comédie Française


FILMS DU PASSE : HOTEL INTERNATIONAL DE ANTHONY ASQUITT (1963)

Vu (découverte) le film Hôtel Intenational de Anthony Asquitt (1963) avec Elizabeth Taylor Richard Burton Louis Jourdan Margaret Rutherford Rod Taylor Maggie Smith Orson Welles Elsa Martinelli Linda Chistian Dennis Price Martin Miller

De riches passagers (une séduisante jeune femme, Frances Andros, jouée par Elizabeth Taylor, son mari Paul, un homme qui a tout... excepté l'amour de sa femme qu'il aime tendrement, joué par Richard Burton, son amant, Marc Champselle, interprété par Louis Jourdan, et enfin Margaret Rutherford incarnant la duchesse de Brington...) s'arrêtent, obligés par une intempérie, dans le salon VIP d'un aéroport de Londres. Ils se racontent leurs problèmes divers - tout en sachant que Frances Andros est sur le point de quitter son mari pour son amant.

Un casting prodigieux même dans les rôles secondaires, permet de reconstituer le couple mythique Taylor/Burton quelques temps après le bide (à tort) que fut Cléopâtre, et comme beaucoup de leurs films les amoureux s'engeulent et la belle va allez mettre ses yeux dans le cœur de notre Frenchie.

Je trouve le film très bavard, faut dire que d'attendre que son avion puisse partir, on est très diserte et on a beaucoup de chose à dire et les personnages ne s'en privent pas, peut-être trop, ce qui fait que l'histoire passe au second plan, et que le réalisateur ne privilégie aucun des groupes de personnages, ce qui est un peu brouillon et le brouhaha se fait sentir.

Pas un grand film pour moi, qui me fait penser à un soap opéra, avec ses qualités humoristiques mais un montage problématique et une fin quasiment bâclée.

Pour moi heureusement il y a la malicieuse Margaret Rutherford (célèbre pour avoir jouée Miss Marple au cinéma) qui est complètement à l'ouest dans le film, elle a obtenu un Oscar de Meilleure Second rôle Féminin.

NOTE : 8.80

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