Vu sur Netflix le film Une Ode Américaine De Ron Howard Avec Amy Adams, Glenn Close, Gabriel Basso Haley Bennett Owen Asztalos Freida Pinto Bo Hopskins Sunny Mabrey
J.D. Vance, un ancien Marine originaire du sud de l’Ohio
désormais étudiant en droit à Yale, est sur le point de décrocher le poste de
ses rêves quand une affaire de famille l'oblige à retourner chez lui et à
retrouver tout ce qu'il avait tant voulu quitter. J.D. doit alors gérer la
dynamique complexe de sa famille des Appalaches, et son rapport explosif avec sa
mère qui souffre d'addiction. Touché par les souvenirs de sa grand-mère, la
femme résiliente et redoutablement intelligente qui l'a élevé, J.D. comprend
que ses origines lui serviront à construire son avenir.
Voilà un formidable qui vient bouleverser mes classements dans
plusieurs catégories. Voilà une histoire d’une famille, dont le maitre mot est
justement la famille, on peut faire référence à un autre film de Ron Howard « Portrait
Craché d’une Famille Modèle », car même si ici, elle n’apparaît pas
vraiment un modèle sur la forme, sur le fond, il y a un amour qui se dégage de
ses personnages qui est assez formidable.
D’après l'autobiographie Hillbilly Elegy de J. D.
Vance, ce film raconte dans une ville des Appalaches , les difficultés
depuis l’enfance de Vance (Gabriel Basso) de se faire aimer de sa famille, sa
mère droguée alcoolique (Amy Adams) qui ne vit que de crise en crise, et Vance
obligé de géré ses séjours en hôpital enfin quand elle le souhaite , alors qu’un
grand projet d’études l’attend, alors il devra gérer et choisir sa famille où
son avenir, à moins que les deux soient possibles.
Adolescent Vance (Owen Asztalos) c’est lui qui faisait
souffrir sa famille, petit délinquant , et sa affrontement avec sa mère sont formidables,
mais un autre personnage aussi est très impliqué la grand-mère Mawmaw
(GlennClose) qui a un caractère impulsif (les chiens ne font pas des chats) mais
qui demande qu’on la respecte et qu’elle soit le grand gabarit qu’elle en face
d’elle et c’est pas un petit merdeux qui va lui dire ce qu’elle doit faire. Mais
Vance a aussi les hommes du clan pour l’aider en cas de problème il en a le
garçon.
Avec deux formidables comédiennes Amy Adam et Glenn Close
dans deux performances qui mériteraient une nomination aux Oscars voir plus,
mais les deux acteurs qui jouent Vance adulte et ado son également formidable
et tiennent la barre face à deux monstres.
Comme le dite le titre, une grande ode à la famille, quoique
qu’il arrive, quel que soit les relations, Ron Howard réussi un de ses films
les plus intimistes sur un thème qu’il a abordé souvent « la famille »,
on prend beaucoup de plaisir avec cette famille peut-être pas si modèle, mais
avec tellement d’empathie.
Si Netflix n’est pas à l’origine du film, le fait qu’il a
pris le projet en cours et injecté 45 millions de dollars, a certainement
permis d’avoir ces acteurs formidables ;
Je vous le conseille fortement, vous allez pleurer c’est
vrai, mais que c’est beau.
NOTE : 15.50
FICHE TECHNIQUE
- Réalisation : Ron Howard
- Scénario : Vanessa Taylor, d'après l'autobiographie Hillbilly Elegy de J. D. Vance
- Direction artistique : Gregory A. Weimerskirch
- Décors : Molly Hughes
- Costumes : Virginia Johnson
- Photographie : Maryse Alberti
- Montage : James Wilcox
- Musique : Hans Zimmer et David Fleming
- Production : Brian Grazer, Ron Howard, Erica Huggins et Karen Lunder
- Producteurs délégués : William M. Connor, Julie Oh, Diana Pokorny et J. D. Vance
- Société de production : Imagine Entertainment
- Société de distribution : Netflix
- Glenn Close (VF : Julie Carli) : Mawmaw
- Amy Adams (VF : Chloé Berthier) : Bev
- Gabriel Basso (VF : Marc Arnaud) : J. D. Vance
- Haley Bennett (VF : Pauline Ziadé) : Lindsay
- Freida Pinto (VF : Kahina Tagherset) : Usha
- Bo Hopkins : Papaw