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lundi 21 octobre 2024

12.80 - MON AVIS SUR LE FLIC OU VOYOU DE GEORGES LAUTNER (1979)


 Vu le film Flic ou Voyou de Georges Lautner (1979) avec Jean Paul Belmondo Georges Geret Marie Laforêt Michel Galabru Jean François Balmer Charles Gérard Claude Brosset Julie Jezequel Michel Beaune Tony Kendall Catherine Lachens Venantino Venantini Philippe Castelli Michel Peyrelon Henri Attal

À Nice, une guerre des gangs entre deux truands locaux, Achille Volfoni dit « le Corse » et Théodore Musard dit « l'Auvergnat », fait rage dans la ville. La police ne peut l'arrêter en raison de la complicité de certains représentants de l'ordre avec les deux caïds. Parallèlement, le commissaire divisionnaire Stanislas Borowitz, de la « police des polices », usant de méthodes particulièrement expéditives pour contrer les ripoux, est envoyé de Paris avec l'accord du commissaire niçois Grimaud afin de « nettoyer » la ville de Nice de ses truands et de la corruption policière, tout en enquêtant sur le meurtre du commissaire Bertrand, policier notoirement ripou, assassiné dans une chambre d'hôtel, alors qu'il s'y trouvait en compagnie d'une prostituée, également tuée. Afin de mener au mieux son enquête, il se fait passer pour le frère de la prostituée, un petit malfrat d'origine calabraise du nom d'Antonio Cerruti. Au cours de son enquête, il découvre que deux policiers, Rey et Massard, également impliqués dans les meurtres, sont de mèche avec le Corse.

 

 "Flic ou Voyou" est un classique du cinéma populaire français des années 70/80, porté par l’irrésistible charisme de Jean-Paul Belmondo. Ce film incarne le style "Tactacbadaboum" qui a marqué une époque, où l’action et l’humour s’entremêlent avec cette insouciance typique des polars comiques. Belmondo excelle en commissaire Borowitz, un personnage mêlant charme, insolence, et virilité, réalisant ses cascades lui-même comme toujours, ce qui ajoute à l'authenticité et à l’énergie du film.

Les dialogues signés Michel Audiard sont l’un des points forts, toujours ciselés avec cette verve populaire qui donne du relief aux scènes les plus banales. L’interaction entre Belmondo et Michel Galabru, dans le rôle du chef divisionnaire, offre des moments savoureux, avec un Galabru tout en retenue face au dynamisme explosif de Belmondo. Quant à Georges Géret, sa scène culte où il se retrouve nu dans une cabine téléphonique après avoir été malmené, illustre bien l’humour un peu absurde mais efficace de Lautner.

C’est un film sans prétention, idéal pour se détendre, où l’on ne cherche pas le réalisme mais l'efficacité d’un divertissement bien ficelé. L’action est dynamique, même si les coups "qui tapent à côté" trahissent l'époque, et l’on pardonne ces approximations tant l’ensemble est réjouissant. C’est du Belmondo pur jus, parfait pour les amateurs du genre.

 NOTE ; 12.80

FICHE TECHNIQUE


DISTRIBUTION

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