Vu le film (sur Netflix) Une Femme en Jeu de Anna Kendrick (2024) avec Anna Kendrick Daniel Zovatto Autumn Best Kathryn Gallagher Pete Holmes Kelley Jakle Tony Hale
À la fin des années 1970, une jeune
actrice souhaitant se faire connaître accepte de participer à l'émission
télévisée "The Dating Game." Elle doit interroger à l'aveugle trois
hommes célibataires, et choisir son prétendant préféré en vertu des réponses
obtenues.
"Une Femme en Jeu"
(ou The Dating Game Killer), disponible sur Netflix, plonge dans
l’histoire glaçante du tueur en série Rodney Alcala, qui aurait fait plus de
130 victimes, principalement des femmes. Ce qui rend ce film particulièrement
effrayant, c’est la banalité apparente de ce tueur, sans charisme ni traits
distinctifs, qui le différencient des figures plus classiques du genre slasher.
Alcala semble presque "normal", ce qui le rend d’autant plus
dangereux et terrifiant.
Le film retrace plusieurs de ses
crimes, mais ce qui frappe le plus, c’est sa participation au jeu télévisé The
Dating Game (version américaine de Tournez Manèges), où il apparaît
en tant que prétendant potentiel, espérant gagner une rencontre avec la
candidate. Le décalage entre son apparence "charmante" et son
identité réelle de prédateur est troublant. Cette émission de télé, qui semble
légère et insouciante, prend une tournure sinistre lorsqu’on sait qui il est.
Ce sera d'ailleurs son erreur fatale, car cette exposition médiatique a
contribué à son arrestation.
Ce qui distingue Une Femme en
Jeu des autres films sur des tueurs en série, c'est qu'il s'éloigne des
clichés du "slasher" classique pour adopter un ton plus
psychologique, mais pas dans le sens où l’on suit les pensées du tueur. C’est
plutôt l’absence de psychologie marquée qui choque : Alcala n’est pas
particulièrement charismatique ni doté d’un esprit brillant ; il est, au
contraire, froid, calculateur, et vide. Cette simplicité effrayante est ce qui
donne au film un ton plus réaliste et terrifiant.
Le film n’offre pas de rédemption
ni de grande catharsis, mais il montre avec sobriété la face cachée de ce
monstre sans éclat. Cela en fait un visionnage glaçant, où le mal se cache sous
des apparences ordinaires, ce qui rend le film d’autant plus dérangeant et
efficace.
NOTE : 13.30
FICHE TECHNIQUE
- Titre québécois : La femme de l'heure
- Réalisation : Anna Kendrick
- Scénario : Ian McDonald
- Musique : Dan Romer et Mike Tuccillo
- Photographie : Zach Kuperstein
- Montage : Andrew Canny
- Production : Roy Lee, Miri Yoon, J. D. Lifshitz, Raphael Margules, Sean Patrick O'Reilly, Paul Barbeau
- Sociétés de production : AGC Studios, Vertigo Entertainment et BoulderLight Pictures
- Société de distribution : Netflix
- Pays de production : États-Unis
- Anna Kendrick : Sheryl Bradshaw
- Daniel Zovatto : Rodney Alcala
- Nicolette Robinson : Laura
- Tony Hale : Ed Burke (basé sur le présentateur Jim Lange (en))
- Kathryn Gallagher : Charlie
- Pete Holmes : Terry
- Autumn Best : Amy (basé sur Monique Hoyt)
- Jessie Fraser : Lisa
- Kelley Jakle : Sarah
- Taylor Hastings : Melanie
- Jedidiah Goodacre : Arnie
- Darcy Laurie : Marty
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