Le film a été présenté en Avants-Première au Festival Américain de Deauville 2015
Le titre du film porte bien son nom, car de suivre et de regarder le film est une vrai expérience traumatisante, autant que les sujets qu'avait utilisé le scientifique Stanley Milgram.
Car tout au long du film, on est dans des faux décors fait de carton pâtes , que ce soit pour boire un thé, ou pour y avoir une discussion, on voit des éléphants marchés dans les couloirs du laboratoire (non ils sont pas roses et je n'ai pas fumé), et les lieux de l'expérience sont d'une pureté informe, pas de meubles (seul une table et des boutons) pas de photos ou de tableaux aux murs (cela donne une impression que votre cerveau se vide de toute substance.
Université Yale, en, 1961, Stanley Milgram (Peter Saargsard) conduit une expérience de psychologie, considérée comme d'une importance majeure encore aujourd'hui, dans laquelle des volontaires croient qu'ils administrent des décharges électriques douloureuses à un parfait inconnu, attaché à une chaise dans une autre pièce. La victime a beau leu demander d'arrêter, la majorité des volontaires poursuivent l'expérience, en infligeant ce qu'ils croient être des décharges pourtant presque mortelles, simplement parce qu'on leur dit de le faire. Par cette expérience, Milgram souligne la propension qu'a tout homme à se soumettre à l'autorité, au moment précis où le procès du nazi Adolf Eichmann est diffusé à la télévision à travers toute l'Amérique. L'opinion populaire comme la communauté scientifique en sont bouleversées. Célébré dans certains cercles ou accusé d'être un monstre manipulateur dans certains autres, Milgram parvient pourtant à traverser les épreuves grâce au soutien de son épouse Sasha (Wynona Ryder).
Le réalisateur a voulu l'auto-réflexivité, les adresses à la caméria de Millgram, les projections sur écran sont autant de techniques cinématographiques pensées par le réalisateur, comme un moyen d'impliquer le spectateur pour qu'il devienne partie prenant du déroulement de l'histoire, il faut être bien attaché (et sans électrodes) pour suivre ce récit de cette façon et d'obéir aux ordres du réalisateur comme n'importe qu'elle pecno du coin.
Milgram a également participé à la série La Quatrième dimension et dans le film La Folle Journée de Ferris Bueller, évènement qu'intègre le réalisateur pensant que à la dimension du personnage, qui n'était pas d'u reluisant humain passionnant, sans sa femme et son expérience comptait, pendant que ces complices eux s'amusaient follement (très bons dans le rôle de la victime l'acteur Jim Gaffigan, qui amène une touche de fraîcheur dans ce film très expérimental et ténébreux.
Pour ceux qui s'en souviennent Henri Verneuil avait utilisé cette expérience dans son film I comme Icare, pour montrer au Procureur (Yves Montant) les raisons de l'obéissance à une autorité du tueur du Président (bien sur tout raisonnement avec l'affaire Kennedy/Oswald n'est pas que sugéré.
Le film est linéaire dans sa forme, mais pour un spectateur lambda assez compliqué à comprendre.
Note : 12.00
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Michael Almereyda
Scénario : Michael Almereyda
Costumes : Kama K.Royz
Production : Danny A.Abeckaser, Fabio Golombel, Per Melita, Isen Robbin, Aimee Schoof et Uri Singer
DISTRIBUTION
| Florence | |
| Ossie Davis | |
| William Shatner | |
| Taylor | |
| Tom Shannon | |
| Bruno | |
| Shelia Jarcho | |
| Curtis | |
| Solomon Asch | |
| Cavett | |
| Paul Errara | |
| Stephen Macht | |
| Braverman | |
| Mrs. Greer | |
| Hannah Arendt | |
| Washington | |
| Serge Moscovici | |
| Homeless Man | |
| Elms, Alan |
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