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mardi 3 novembre 2015

CRITIQUE DE THE WALK DE ROBERT ZEMECKIS PAR CRITIQUE CHONCHON

The Walk - Rêver plus haut.
Man on Wire - Le Funambule.
Vient donc de sortir sur les écrans le dernier blockbuster de Robert Zemechis, "The Walk - Rêver plus haut" (2H08), où Philippe Petit est incarné par Joseph Gordon-Levitt, excellent acteur s'il en est.
Pas de chance, en 2008, j'ai vu à sa sortie, l'excellent "Man on Wire - Le Funambule", documentaire de James Marsh (1H31) que j'ai bien pris le soin de revoir.
Pourtant, j'ai fait les efforts nécessaires, allant voir le film de Robert Zemeckis en 3D, reconnaissant bien volontiers que les 30 dernières minutes sont techniquement époustouflantes. Piètre récompense pour avoir subi 1H30 de rien, où le pauvre Joseph Gordon-Levitt est affublé d'une moumoute improbable, contraint de jouer dans un anglais à fort accent français inutile autant qu'inaudible, abandonné à une interprétation qui patauge dans le vide.
Quid de la geste artistique ? Voilà qui échappe totalement à Robert Zemeckis, qui comme dans "Forest Gump" laisse à croire qu'un benêt est le nouveau sage à la plus grande satisfaction des masse qu'on s'abstient sciemment d'instruire.
Je vous passe ce que le réaliser présente comme vision de New-York comme de Paris, c'est affligeant. Et comme il n'a vraiment peur de rien, il se cogne des faits comme de son premier million de dollars, et nous propose un décalage insensé, avec une vision post-11 septembre 2001, Twin Towers obligent, pense-t-il.
Moi qui aime tant la fiction, parce qu'elle permet à un réalisateur des audaces, une interprétation, qui dépassent la réalité. Mais ici, la réalité est bien meilleure que la fiction.
Si la poésie de Philippe Petit proposait un "crime artistique" absolument magnifique, Robert Zemeckis en propose un qui n'a aucune excuse, même pas celle de sa déplorable pompe à fric.
Je vais donc ne garder que les 30 minutes magiques de ce poncif qui m'a laissé suspendu au-dessus du vide.

CRITIQUE DE THE WALK DE ROBERT ZEMECKIS PAR CRITIQUE CHONCHON

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