N'est pas Broadchruch qui veut, l'excellente série anglaise que l'on a vu l'année dernière, et chacun de son côté d'en faire sa version (on déjà les américains et maintenant les français).
La publicité nous parlait à la Broadchurch à la Française, je traduirais plus tôt par le même film mais à la française, ou plutôt à la Corse, car faut faire attention à ce qu'on dit.
Déjà ma première impression, est ou est la Corse dans ce film, il y a pas l'âme corse, ses silences, ses secrets, sa luminosité, non rien on aurait filmé n'importe où en France cela aurait été pareil.
Donc oublions le décor.
Reste l'histoire, les premiers épisodes étaient la copie intégrale de la version british, sans le plus important, la première image de Broadchurch, ou la jeune victime était en haut de la falaise avec le doigt ensangloté , évidemment ici vu le résultat,il pouvait pas être au bord de la falaise.
"Tout commence par le meurtre d'un jeune garçon Nathan Viviani, qui vient ébranler la communauté unie de Malaterra, un village côtier de Corse. Le commandant Thomas Rotman, fraîchement nommé à ce poste et étranger au village, est chargé de l'enquête avec l'adjudant-chef de Karine Marchetti, proche de la famille de la victime. Il est convaincu que le coupable est parmi les habitants, contrairement à sa collègue qui refuse d'imaginer que le mal puisse venir du village où elle a grandi. Les nombreux secrets des habitants ne résisteront pas à une enquête difficile. Chaque jour qui passe détruit un peu plus l'âme de ce village et la vie de chacun. Trouver rapidement le coupable est le seul moyen de sauver ce qui peut l'être."
Curieuse idée de vouloir faire une copie d'un succès, n'a t-on pas de scénariste pour faire des choses nouvelles comme pour Boderline, c'est désespérant. Pourquoi cette maman pleure tout le temps ? pourquoi la scène importante du début ou la mère découvre le cadavre de son enfant est filmé de dos, alors que dans la série originale on voyait la détresse de la mère (pudibonderie).
Les répliques vont de comédiens en comédiens, à la lenteur des passages des rames de RER à Paris, c'est à dire à la vitesse d'une micheline. Et en plus, ce qui est désespérant c'est aussi la façon de les dire ses dialogues, les comédiens ne sont pas à la hauteur notamment Nicolas Duvauchelle, Louise Monot et Mickael Grégorio.
Pourquoi aussi effectuer une ressemblance de look entre l'original (Olivia Colman) et la copie (Constance Dollé) mais si il n'y a pas photo.
Déjà avec "Disparue" et "Les mystères du Lac" ont voulu faire du mini-Broadchurch, mais là je ne vois pas l'intérêt et mêmes les raisons qui ont poussé France Télévision à nous proposer une copie (mais mauvaise copie) au lieu d'avoir de nouvelle idée.
Le coupable ne pouvait pas être le même soit, car la femme flic n'avait pas de mari, mais de faire rester le coupable dans la famille, pour mettre à mal sa culpabilité est trop énorme, il est vrai je l'avais pas deviné, car je n'espérais pas cette fin. En plus que ce n'est pas sa mère, pour la rendre moins coupable je trouve cela désespérant.
Seul le rôle de Béatrice Dalle me plait, mais bon la réplique "pourquoi vous avez pris le skate" , " parce que il en avait plus besoin" c'est too much.
Si la série n'avait pas son pendant avec Broadchurch, elle aurait eu moins de défaut, mais voilà on la compare et c'est pas à son avantage, et ou est passé la Corse dans la vision de la série.
Sur l'originale , chaque semaine on spéculait sur un éventuel coupable, en fermant des portes dès que c'était plus plausible, mais là dès le quatrième épisode je m'en foutais de savoir qui était le coupable.
Note ; 11.70
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Jean-Xavier de Lestrade et Laurent Herbiet
Création : Stéphane Kaminka d'après Broadchurch de Chris Chibnall
Scénario : Stéphane Kaminka, Yann Le Nivet, Nathalie Hertzberg et Akima Seghir
Direction Artistique : Stéphane Kaminka
Décors : Christophe Thiollier
Costumes : Valérie Mascolo
Photographie : Isabelle Razavet
Montage : Sophie Brunet
Musique : Alexandre Lessertisseur
Casting : Okinawa Valérie Guérard
Production : Nora Melhi, Thierry Lachkar et Bouchra Rejani
8 épisodes de 52 minutes
DISTRIBUTION
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- Les journalistes
- Marie Denarnaud : Sabrina Sahnoune, journaliste au Parisien
- Nathalie Cerda : Marie Jouanno, correspondante de Corse matin
- Michaël Gregorio : Julien Lopez, stagiaire à Corse matin
- Les habitants de Malaterra
- Béatrice Dalle : Suzanne Leroy
- Hubert Delattre : Timothée Taddei, ami et collègue de Pierre Viviani
- Sophie de La Rochefoucauld : Martine Vaneste, commerçante
- Guillaume Marquet : Père Clément Costil
- Arly Jover : Adriana Agnese, propriétaire d'un hôtel
- Gaëtan Vassart: Kevin Costa, médium
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