" Professeur de philosophie, Abe Lucas est un homme dévasté sur le plan affectif, qui a perdu toute joie de vivre. Il a le sentiment que quoi qu'il ait entrepris, militantisme ou enseignement, n'a servi à rien. Peu de temps après son arrivée dans l'université d'une petite ville, Abe entame deux liaisons. D'abord avec Rita Richards, collègue en manque de compagnie qui compte sur lui pour lui faire oublier son mariage désastreux. Ensuite, avec Jill Pollard, sa meilleure étudiante, qui devient aussi sa meilleure amie. Si Jill est amoureuse de son petit copain Roy, elle trouve irrésistibles le tempérament torturé et fantasque d'Abe, comme son passé exotique. Et tandis que les troubles psychologiques de ce dernier d'intensifient, Jill est de plus en plus fascinée par lui. Mais quand elle commence à lui témoigner ses sentiments, il la rejette. C'est alors que la hasard le plus total bouscule le destin de nos personnages dès lors qu'Abe et Jill surprennent la conversation d'un étranger et s'y intéressent tout particulièrement. Après avoir pris une décision cruciale, Abe est de nouveau à même de joui pleinement de la vie. Mais ce choix déclenche une série d'événements qui le marqueront, lui, Jill et Rita à tout jamais."
L'irrationalité caractérise un comportement dont l'émanation est influencée par un usage de la raison, en gros dans l'ordre de la pratique, elle forme le raisonnable.
Le raisonnable voudrait que Woody Allen ne fasse pas un film tous les ans, car il s'y perd en conjoncture , n'a t-il pas dit qu'à chaque fois qu'il commençait un film,il pensait faire un chef-d'oeuvre et bien cette fois c'est pas le cas, et loin de là.
Comme dans Match Point, il mélange les histoires multiples amoureuses de ces personnages, un brin de thriller, et bien sûr on est dans un Woody Allen de la psychologie de bas étage, ici notre héros, si on peut appeler cela un héros est un malade psychiatrique.
Comme dans Match Point, ou une pièce de monnaie servait de point d'orgues de la résolution de l'histoire, ici c'est le contenu d'un sac à mains (il faut jamais assez se méfier d'un sac à mains) qui sera fatal à ce Don Juan de Pacotille.
Pour une fois ce Woody Allen n'a pas trouvé son public en France, moins de 800 000 entrées en fin de parcours, alors qu'il dépasse allégrément le million en général, ce qui implique que le public a été déçu aussi.
A qui la faute, surtout à ce bavardage sans cesse entre les personnages, et où les dialogues pour une fois ne sont pas emprunt de philosophie, d'humour juif ou de politiques ce qui affaiblit le propos.
La faute aussi à Emma Stone qui est inexistante, heureusement il y a un Joaquim Phoenix bedonnant et nonchalant qui amène un peu de plaisir à suivre.
Bon un des gros avantages des films de Allen c'est sa bande originale, lui le fan de Jazz en reprenant ici plusieurs morceaux du groupe "Ramsay Lewis Trio" qui donne une énergie à certaines scènes et heureusement,surtout dans les moments de tension entre les personnages.
A l'arrivée une comédie de moeurs tourné par un faux Woody Allen dans la lignée de Blue Jasmine que je n'avais pas aimé.
Note : 10.50
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Woody Allen
Scénario : Woody Allen
Production : Letty Aronson, Stephen Tenenbaum, Edward Walson, Heken Robin, Adam B.Stern, Allan Teh et Ronald L.Chez.
Photographie ; Darius Khondji
Montage : Alisa Lepselter
Décors : Santo Loquasto
Casting : Juliet Taylor et Patricia Kerrigan DiCerto
Costumes : Suzy Benzinger
DISTRIBUTION
Une étudiante | |
Le juge Spangler | |
La fille en jupe rouge | |
La mère de Jill | |
Une membre de la faculté | |
Un serveur | |
Hal | |
Une jeune fille au parc | |
Ms. Leonard | |
Un homme sur le terrain de jeu | |
Un professeur | |
April | |
Professor #1 | |
Professor #2 | |
Jill's Mother | |
College President | |
President's Assistant | |
Paul | |
Jill's Father |
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