Vu le Film La Leçon de Piano de Jane Campion (1993) avec Holly Hunter Harvey Keitel Sam Neil Anna Paquin Kerry Walker Geneviève Lemon Tungia Baker et Ian Munne
Ce film raconte l’histoire au xixe siècle d'une jeune femme écossaise, Ada MacGrath (Holly Hunter) envoyée par son père en Nouvelle-Zélande avec sa fille de neuf ans, Flora (Anna Paquin), pour y épouser un colon, Alistair Stewart (Sam Neill), qu’Ada ne connaît pas. Selon ce que sa fille Flora aime à raconter, Ada n’a pas dit un mot depuis que son premier mari est mort foudroyé alors qu’ils chantaient tous deux dans la forêt ; Ada aurait été chanteuse d'opéra et son mari était son professeur de piano. Mais en réalité, c'est pour une « raison inconnue » qu'elle n’a pas dit un mot depuis l'âge de six ans, et qu’elle a recours à la langue des signes pour s’exprimer (sa fille lui sert d'interprète), ainsi qu'à son piano. Le piano et la musique de ce film représentent Ada, ses émotions, ce qu'elle exprime.
Comment appréhendez
le film après tout le bien qu'on en m'avait dit, et pourquoi je ne l'ai jamais
vu depuis 30 ans. Ce film produit par Ciby 2000 quand TF1 s'intéressait au
cinéma et à cette époque était trop abrupt pour moi, pas trop jeune, mais ce
cinéma je n'avais pas le temps de l'intégrer dans ma tête.
Et 30 ans et déjà
un peu vieux , j'ai deux sentiments, si je reconnais que la Mise en Scène de
Jane Campion, seule réalisatrice à avoir reçue une Palme d'Or , est d'une maitrise exceptionnelle,
avec une photo de Stuart Dryburgh simplement sublime ajouter aux
conditions climatiques , donne une force au film qui s'ajoute au contexte et
comme les décors naturels de Nouvelle Zélande sont tout simplement enchanteresse . ce qui l'on vu en salles sur grand écran ont dû prendre le pied, je dois
perdre de la sensation sur une petite TV, une partie de la magie, mais quand même c'est sublime.
Je rajoute à ses
qualités la musique de Michael Nyman qui intègre bien son concerto dans les
moments important du film. Même si le piano en général ce n'est pas trop ma
tasse de thé, préférant la guitare et le violon.
Pourquoi je suis
légèrement mitigé , un parce que je l'ai vu en VF et les voix de Keitel et Neil
ne correspondent pas à leurs statures et celle de Paquin est assez énervante
dans l'aigue (mais c'est pas si important) par contre le sujet comme je pensais
est très abrupt , on a peu de réponse au pourquoi que Ada soit muette et
qu'elle soit passive et soumise et à son mari et à son amant me gêne
profondément , parce que c'est réalisé par une femme et j'aurais aimé un message
même subliminal de condamnation, alors il est vrai en 93 on osait pas mais
quand même.
Car même si Ada
va partir roucouler avec son amant, pas persuadé que ce soit l'homme idéal pour
elle. En passant on n’a pas remis la Palme d'Or seule à Jane Campion (égalité
avec Chen Kaige comme alibi), comme aux Oscars où les actrices ont été
récompensées mais pas le film.
Se perdre en
lenteur pendant une heure, avant qu’elle subisse l'humiliation de se donner à
cet homme gros lourd de chez lourd, au même niveau que son mari à un doigt près,
cela fait partie de ses films où on nous dit vous voyez je sais super bien filmé l'amour et la haine pour finir en roucoulade sur la plage, je sais je n’ai pas
de cœur, mais je n’étais pas l'ambiance.
Cependant le film
est d'une beauté plastique sont de très qualités (peut-être trop) et les
comédiens sont parfait notamment Holly Hunter mais c'est trop abrupt pour que
je sois en extase, avec mes excuses pour ceux (les millions à peu près) qui
m'on conseille le film, pas de regret pour autant. L'histoire moin convaincue.
Cela aurait dû un film féministe dans cette triste réalité , mais après coup je le vois pas comme telle, mais si j'ai pas un diplôme de féminisne , mais filmé deux heures d'une femme qui se donne à ses deux lourds c'était pas pour moi.
NOTE : 13.90
FICHE TECHNIQUE
- Réalisation : Jane Campion
- Scénario : Jane Campion
- Photographie : Stuart Dryburgh
- Décors : Andrew McAlpine
- Musique : Michael Nyman (The Piano (bande originale) : Concerto pour piano (Nyman), The Heart Asks Pleasure First...)
- Montage : Veronika Jenet
- Société de doublage : L'Européenne de doublage
- Direction : Jenny Gérard
- Adaptation : Juliette Vigouroux & Alain Cassard
- Production : Jan Chapman et Ciby 2000 (filiale cinéma Bouygues Telecom) dirigé par Jean François Fonlupt
- Société de distribution : Miramax Films (États-Unis et Australie)
- Holly Hunter (V.F. : Marie Vincent4) : Ada McGrath
- Harvey Keitel (V.F. : Michel Papineschi) : George Baines
- Sam Neill (V.F. : Hervé Bellon) : Alistair Stewart
- Anna Paquin (V.F. : Jennifer Lauret) : Flora McGrath
- Kerry Walker (V.F. : Nicole Favart) : Tante Morag
- Geneviève Lemon (V.F. : Véronique Alycia) : Nessie
- Tungia Baker (V.F. : Véronique Augereau) : Hira
- Ian Mune (V.F. : Pierre Baton) : Révérend
- Peter Dennett (V.F. : Jean-Claude Sachot) : Head Seaman
- Te Whatanui Skipwith : Chef Nihe
- Pete Smith (en) : Hone
- Bruce Allpress : Accordeur de piano non-voyant
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