À 43 ans, Suze Trappet, une coiffeuse, apprend qu'il ne lui reste que peu de temps à vivre car elle est atteinte d'une maladie auto-immune causée par les produits cosmétiques qu'elle utilisait dans son salon. Se remémorant ses souvenirs, elle se souvient de son enfant qu'elle a eu adolescente, ayant accouché sous X sous la pression de ses parents. Elle se met alors en quête de le retrouver avant qu'il ne soit trop tard.
Arrivée aux services d'administration, on lui apprend que son dossier n'est pas numérisé et que cela peut prendre plusieurs mois pour le retrouver. Dans le bureau d'à côté, JB, un informaticien de génie, s'apprête à se suicider, en laissant un message d'adieu filmé, à la suite de la décision de sa hiérarchie de confier un système de sécurité de l'informatique à des personnes plus jeunes que lui. Mais en voulant tirer sur lui-même avec un fil relié à la gâchette d'un fusil de chasse, il tire trop fort et le fusil se retourne, tirant sur la paroi adjacente, blessant gravement l'agent administratif qui s'occupait du cas de Suze.
Le film aux 7
César qui a sauvé la saison cinématographique 2020 par le BO en Jours avec ses
700 000 entrées et ce début déconfinement qui part sur des bonnes bases.
Y a quelqu'un !!
oh que oui l'humour trash de Dupontel (moins que Bernie quand même) est très
proche pour moi des Monty Pythons et pas surprenant de voir Gillian dans un
caméo cathodique.
Dès le début il
fait une comparaison audacieuse sur les effets nocifs d’une bombe de laque sur
la pauvre coiffeuse Suze (qui n'a pas 51 ans mais 43) et la répression
policière pour lui faisant les mêmes effets.
La première heure
est complètement cartoonnesque non seulement par JB garçon dépressif (comme
souvent les rôles chez Dupontel) qui est incapable de se suicider correctement,
plus facile de tordre le cou à un serin, la pauvre Suze (Efira) qui cherche ses
origines et le fils qu'elle a eu avec un inconnu (double rôle pour Ughetto) et
comme le duo n'est pas assez trash il se ont aidés par un informaticien doué
mais aveugle joué par le formidable Nicolas Marié.
Et pendant donc
cette heure, ça part de tous les côtés, saillies verbales de grand qualité (qui
tapote, veillotte, comme je tapote beaucoup je dois donc vielloté beaucoup) où
quand on est Moyens Morts on est Moyens Vivants, des scènes à la Tex Avery où
tout ce qui passe sur leur chemin se détruit comme dans le vieux disque dans
Mission Impossible, La scène de la Tour en folie, avec deux ascenseurs qui ne
se contrôlent plus c'est du grand guignol.
Dans cette partie
Dupontel réussi tout ce qu'il touche, et dans la salle certains se regardaient
quand Suze toussait et toussait à s'enrailler la voix mais comme dirait M. Blin
tant qu’on tousse c'est qu'on est encore vivant. Des dialogues précis et des
situations qui font mouchent à chaque fois donne un vrai vertige de plaisir
dans ses situations ;
Dommage que la
dernière demière-heure soit un peu moins loufoque pour arriver à ce qui devait arriver,
mais il avait mis la barre haute qu'on avait besoin de souffler.
Les Acteurs sont
formidables Dupontel dans son registre habituel (j'ai toujours en tête son
sketch sur Rambo) , Bastien Ughetto qui semble avoir une belle voie dans le
cinéma (Dans la Maison, Le Chant du Loup où Michael Kohlhaas ) la
formidable Virginie Efira qui est décidément une bonne actrice dans tous les
registres et surtout Nicolas Marié dont Dupontel lui réserve des rôles à la
mesure de son talent (récompensé aux César) avec ses 30 ans de carrière il a
débuté dans le Zèbre , ce dingue de théâtre montre qu'il est un de nos grands
seconds rôles.
Alors Adieu les
Cons est un grand exécutoire à la connerie humaine dont Dupontel à souvent
appuyé où cela fait mal.
Une très bonne comédie qui nous fait passer du bon temps mais que 87 minutes hélas.
NOTE : 15.20
FICHE TECHNIQUE
- Réalisation et scénario : Albert Dupontel
- Photographie : Alexis Kavyrchine
- Montage : Christophe Pinel
- Décors : Philippe Cord'homme
- Costumes : Mimi Lempicka
- Production : Catherine Bozorgan
- Sociétés de production : Manchester Films, Gaumont, France 2, Canal+
- Société de distribution : Gaumont
- Virginie Efira : Suze Trappet
- Albert Dupontel : JB
- Nicolas Marié : M. Blin
- Jackie Berroyer : Dr Lint
- Philippe Uchan : M. Kurtzman
- Bastien Ughetto : Adrien
- Marilou Aussilloux : Clara
- Catherine Davenier : Mme Lint
- Michel Vuillermoz : le psy
- Laurent Stocker : M. Tuttle
- Kyan Khojandi : le médecin de Lint
- Grégoire Ludig : le préposé 1
- David Marsais : le préposé 2
- Bouli Lanners : le médecin de Suze
- Terry Gilliam : le chasseur
- Yves Pignot : le fleuriste
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