Vu la série Belphégor : Cette mini-série de 4 épisodes de 70mn est passé sur nos écrans en 1965, il est probablement le plus grand succès de la Télévision Française avec près de 10 millions de spectateurs à l'époque à chaque épisode, alors qu'on était que 48 millions et tout le monde n'avait pas la TV et vendue dans le monde entier.
Dans la rue à l'époque, tout le monde demandait aux
comédiens qu'ils croisaient de savoir qui était Belphégor, c'est dire l'impact
qu'a eu la série, et quand la vérité a éclaté cela a été un véritable
cataclysme.
Mais moi je ne l'ai pas vu en 1965 (trop jeune et pas la TV),
mais c'est en 1968 dans les conditions de rien savoir entre le début pendant la
colo et la rentrée à l'école où ne parlait que de cela à la récré et même en
cours, toutes les supputations allaient bon train, pourtant que 3 ans après
mais le secret avait été bien gardé. A cette époque c'est en 13 épisodes courts
que l'on a vu la série.
J'étais subjugué par cette histoire, déjà dans un domaine le
Louvre que je vénère et toutes ses splendeurs et où des ombres, des fantômes se
promenaient bien avant le Da Vinci Code, c'était passionnant et on s'imaginait
déambulés dans les plus grands mystères de l'histoire de l'humanité et de
toutes civilisations.
Tout fonctionnait dans la série, on y découvrait le jeune
Yves Renier, un globetrotter rêvant et prêt à sauver sa belle Stéphanie, mais
la vérité se cachait dans le profond d'un cerveau malade, et pourtant on nous
avait mis sur la piste.
C'est le type de série pas trop longue où on accroche du
débit à la fin, des dizaines de coupables potentiels, mais deux seuls avaient
une imagination perverse.
Pour moi indiscutablement une des meilleures séries
françaises de l’époque, on y voyait notre Paris telle que je le connaissais
comme le camion du laitier, qui livre les immeubles au petit matin et tout est
prude pas de meurtre en direct live, mais pas de scène de sexe non plus, cela a
bien changé ;
Un Film a été fait en 2001 par Jean Paul Salomé avec Sophie
Marceau mais ramené en 90 minutes.
DISTRIBUTION
- Juliette Gréco : Laurence Borel et sa sœur jumelle Stéphanie Hiquet
- Isaac Alvarez : Belphégor
- Yves Rénier : André Bellegarde
- Christine Delaroche : Colette Ménardier
- René Dary : le Commissaire Principal René Ménardier
- François Chaumette : Boris Williams
- Sylvie : Lady Hodwin
- Paul Crauchet : le gardien Gautrais
- Marguerite Muni : Louise Gautrais, matelassière
- René Alone : Doublet
- Yves Bureau : Ménard
- Jacky Calatayud : l'enfant
- Paul Cambo : Parusseau
- Jean Champion : l'indicateur
- Raymond Devime : le majordome de Lady Hodwin
- André Dumas : Bertrand
- Germaine Ledoyen : Mme Pinolet
- Jean Michaud : Aubry
- Pierre Palau : Graindorge
- Pierre Réal : Ravon
- Christian Rémy : Marc
- Georges Staquet : Folco
- Etienne De Swarte : Sabourel
- Jacques Berger : Docteur Bellay
- Robert Burnier : Docteur Marbeau
- Andrée Champeaux : Mme Balagnac
- André Chanal : Robby
- François Chodat : Dumas
- Cécile d'Estrée : France
- Christine Elsen : une invitée
- Med Hondo : Gaillac
- Eliane d'Ivry : l'infirmière
- Jean Landier : Charmet
- Micheline Luccioni : Sarah
- Pascal Mazzotti : Loustanneau (sous le nom de "Pascal Mazotti")
- Danielle Meyer : la soubrette
- Nathalie Nerval : Olga
- Hubert Noël : Hansdoffer
- Lionel Vitrant : l'homme-grenouille
- Nicolas Vogel : Bernard Charel
- Philippe Chauveau : Bassereau
- Nicole Desailly : la surveillante de prison
- Jacques Dynam : Coudreau
- Robert Fischer : le gérant
- Maurice Gauthier : Grué
- Lucienne Lemarchand : la concierge
- Sylvain Lévignac : Roux
- Robert Lombard : Volot
- Christian Lude : Robert Hiquet
- Roger Lumont : le docteur
- Angelo Malaperdas : Julien
- Jean Mauvais : Duart
- Alain Mottet : Delma
- Pierre Parel : l'hercule
- Marcelle Ranson : Marie Hiquet
- Guy Sauval : le laitier
- Jean-Jacques Steen : Dumont
- Martin Trévières : Bergo
- Jean-Pierre Zola : Cacherot
- Héléna Bossis : Irène Nando, galeriste de « La Palette Bleue » et maîtresse du commissaire Ménardier
- Madeleine Cheminat : une voisine du vieux monsieur (non créditée)
- Claude Guillaume : l'ouvreuse
- Jean Topart (non crédité au générique) : le récitant du prologue.
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