Therese, jeune orpheline, epouse le fils souffreteux de ses parents adoptifs. Elle rencontre un jour Laurent, brave camionneur italien dont la gentillesse la seduit. Elle hesite par devoir a partir avec lui. Son mari et sa belle-mere, apprenant sa liaison, decident de l'emmener a Paris. Laurent, tente une nouvelle fois au cours du voyage de s'interposer..
Adapté Zola n'est jamais simple , c'est histoire sont souvent très impoante et les personnage précis et complexe, mais Carné et son scénariste ont rajouté ce personnage de Henri le Maitre Chanteur par rapport au roman où il n'existe pas, et qui amène dès qu'il apparait une vision différente de l'histoire qu'on a vue dans la première partie du film.
Car la première partie où Laurent et Thérèse s'aiment en cachette du mari de cette dernière , c'est assez lent et malgré le talent de Signoret et Vallone (son premier film en France) on s'ennuie un peu. Reste le personnage du mari jaloux et naif (excellent Duby son vrai premier rôle , il avait déjà rencontré Signoret sur Casque d'Or mais de loin) et la mater avec son visage digne d'un fantôme jouée par Sylvie actrice prolifique des années30/40 sont les personnages les plus intéressants.
Et puis celui qu'on regarde pas, dans un coin de ce train, dormait-il où faisai t-il semblant , et dès que Henri (jouer par Roland Lesaffre dans un de ses premiers grands rôle , lui aussi vu dans Casque d'Or) dont une dimension de l'histoire plus proche il est vrai d'un Simenon que de Zola.
Pas le meilleur Carné loin de là , ni le Meilleur Signoret, mais la présence de Lesaffre donne du poids à cette histoire et fait qu'on veut allez au bout pour savoir.
Marcel Carné obtiendra le Lion d'Argent à Venise en 53 et sera moins polémique que Quai des Brumes par exemple.
Vallone a tenu à parler lui même en français , ce qui lui donne un charme supplémentaire.
NOTE : 11.20
FICHE TECHNIQUE
- Réalisation : Marcel Carné
- Assistants réalisation : Jean Valère, C. Lombardini
- Scénario : Marcel Carné et Charles Spaak d'après le roman d'Émile Zola, Thérèse Raquin (1867)
- Dialogues : Charles Spaak
- Décors : Paul Bertrand, assisté de René Albouze
- Ensemblier : Roger Volper
- Costumes : Antoine Mayo
- Coiffures : Simone Knapp
- Maquillages : Boris Karabanoff, assisté de Hugo Svobada
- Photographie : Roger Hubert, assisté de Max Dulac
- Cadrage : Adolphe Charlet
- Son : Antoine Archimbaud
- Montage : Henri Rust, assisté de Suzanne Rondeau et Marthe Gottié
- Musique : Maurice Thiriet
- Direction musicale : Pierre-Michel Leconte dirige l'Orchestre de la Société des concerts du Conservatoire (Éditions Continental)
- Photographe de plateau : Henri Thibault
- Régisseurs : Paul Laffargue, Tonio Suné
- Producteurs : Raymond Hakim, Robert Hakim
- Directrice de production : Ludmilla Goulian
- Sociétés de production : Paris Film Production (France), Lux Film (Italie)
- Sociétés de distribution : Lux France, Tamasa Distribution (vente à l'étranger), StudioCanal (France et étranger)
- Simone Signoret : Thérèse Raquin, la femme de Camille, née Dubois
- Raf Vallone : Laurent, le camionneur italien, amant de Thérèse
- Sylvie : Madame Raquin, la mère de Camille
- Roland Lesaffre : Henri dit « Riton » le matelot libérable dans le train / le maître chanteur
- Jacques Duby : Camille Raquin, commerçant lyonnais
- Maria-Pia Casilio : Georgette, la bonne de l’hôtel
- Marcel André : Monsieur Michaud, un ami de la famille
- Martial Rèbe : Monsieur Grivet, un ami de la famille
- Nerio Bernardi : le docteur qui ausculte Mme Raquin mère VF J.H. CHAMBOIS
- Paul Frankeur : le contrôleur dans le train
- Lucien Hubert : le chef de gare de Dijon
- Madeleine Barbulée : Madame Noblet, une cliente de la mercerie (crédité Barbulé au générique)
- Francette Vernillat : Françoise, la petite employée bossue
- Bernard Véron : le postier
- Alain Terrane : un camionneur
- Jacques Hilling : le serveur de l'hôtel qui reçoit un mariage
- Danielle Dumont
- Jean-Jacques Lecot
- Claude Naudès
- Jean Rozenberg
- Jean Sylvère
- Chantal Retz
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