Vu pour la Première Fois , le film Le Baron de l'Ecluse de Jean Delannoy (1960) avec Jean Gabin, Micheline Presle, Jacques Castelot, Aimée Mortimer, Jean Constantin, Robert Dalban, Jean Pierre Jaubert, Jacques Hilling, Blanchette Brunoy, Jean Desailly, Louis Seigner.
Antoine, dit le Baron, héros de la Première Guerre mondiale et fauché, vit à Deauville de ressources passagères et en jouant au casino. Quand il commence à remporter quelques belles sommes et un yacht en guise de paiement, le Baron part pour Monte-Carlo avec Perle, maîtresse du milliardaire Saddokkan qui est aussi son ancienne amante. Mais sa chance risque de très vite tourner...
D'après un roman de Georges Simenon.
Ah ce qu'on aimerait
descendre nos affluents avec Gabin et Micheline Presle et s'arrêter aux écluses
faire nos provisions de bonnes victuailles et de bonnes bouteilles, car oui ce
film sans bon la France et ses paysages, ses hommes de la campagne et des villages
qui font notre gloire loin des Champs Elysées.
Avec un personnage haut en couleur, qui a y regardé plus
près ce le Baron Jérôme Napoléon Antoine est un imbu de sa personne, et
vit au détriment des autres que ce soit par les paroles n'hésitant pas à
laisser femmes et bagages dans ces ports préférant vagabonder où le son de
l'argent est plus sonnant et trébuchant.
Mais Gabin lui donne une empathie bien réelle qui fait qu'on
oublie ses mauvais karmas vivants sans argent, mais vivant comme un pacha ou
son titre de Baron lui confère les courbettes de ses admirateurs, car il a du bagout
ce baron servi royalement par les dialogues de Michel Audiard (« Ce n’est pas
parce que Suez est coté en bourse que ce n’est pas un canal).
Pour l'accompagner la toujours joyeuse Micheline Presle qui
n'en veut pas beaucoup à se Baron qui l’a laissé à quai et qui choisir celui
qui lui donnera des bulles dans sa vie.
J'ai fait la comparaison en regardant le film, que ce Baron
pouvait faire son chemin en escroc dans Le Gentlemen d'Epsom et finir à vie
comme Jardinier d’Argenteuil, un chemin au dépend des autres.
Au début du film Le Baron fréquente Deauville bien avant son Festival, avec ses chevaux, son Casino, ses planches, une ville chère à Gabin où il avait une maison.
NOTE : 12.50
FICHE TECHNIQUE
- Réalisation : Jean Delannoy
- Scénario : Maurice Druon d'après la nouvelle du même nom de Georges Simenon
- Adaptation : Maurice Druon, Jean Delannoy
- Dialogues de : Michel Audiard
- Musique : Jean Prodomidès
- Photographie : Louis Page, assisté de Marc Champion
- Montage : Henri Taverna, assisté de Ginou Dodard (ou) Simon Godard
- Décors : René Renoux, assisté de Pierre Tyberghen
- Costumes : Monsieur Gabin est habillé par Opelka - Mademoiselle Presle est habillée par Pierre Balmain
- Cameraman : Henri Tiquet
- Assistant Opérateur : Marc Champion
- 1er Assistant Réalisateur : Alain Boudet
- 2e Assistant Réalisateur : Joseph Drimal
- Script-Girl : Claude Vériat
- Régisseur Général : Eric Geiger
- Assistant Décorateur : Pierre Tyberghein
- Régisseurs d'extérieurs : Roger Joint, Louis Seuret
- Photographe : Marcel Dole
- Son : Jean Rieul
- Maquillage : Marcel Bordenave
- Prises de vues aériennes réalisées avec le concours de l'Aéroclub de Deauville
- Chef de production : Jean-Paul Guibert, Robert Gascuel
- Directeur de production : Claude Hauser
- Sociétés de production : Filmsonor - Intermondia Films - Cinetel (Paris), Vides Cinematografica (Rome) - Franco Italienne
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