Au Moyen Âge, en
Italie, le prince Prospéro, seigneur des lieux humilie ses paysans en les
terrorisant, en brûlant leurs maisons et en faisant prisonnier Francesca, une
jeune fille ainsi que son père et son petit ami. Alors que le convoi de Prospéro
s’apprête à repartir en son château, ce dernier a la révélation que la
« mort rouge » est en train de s'abattre sur la région. Il invite
tous les nobles des environs à s'abriter en son château à l'intérieur duquel il
va les divertir et donner un grand bal masqué. Prospéro tente de courtiser
Francesca, mais Juliana, l'actuelle compagne de Prospéro voit ce projet de
liaison d'un mauvais œil. Voulant éloigner sa rivale, Juliana organise la fuite
de Francesca et de ses compagnons, mais cette évasion est un échec et Prospéro
se vengera cruellement. Alors que la fête bat son plein, Prospéro se retrouve
alors devant un étrange personnage masqué : la Mort Rouge.
Réalisé par le maitre du genre Roger Corman et adapté très
librement (voir plus que presque) de la courte nouvelle d'Edgar Alan Poe. Roger
Corman est le plus prolifique des films d'horreur avec plus de 70 réalisations
et 400 productions, pratiquement tous les réalisateurs qui jouent dans le même registre
considèrent et à juste titre qu'il est leurs références à tous.
Et ici encore, même si les scénaristes ont ajouté beaucoup
de personnages par rapport à la nouvelle de Poe, Corman en a fait un curieux
mélange de film de diable et la mort qui rôde, avec un côté poétique quand
celle-ci prend la forme du visage de Prospéro qui règne en despote sur son
village italien et ses paysans. Pas de vampires comme en Roumanie, mais des
chambres de tortures, des mutilations, des cerfs exploités au maximum, les
femmes comme les hommes traités comme des animaux.
Corman nous démontre l'horreur celle des rumeurs et des
légendes avec un Vincent Price (Prospéro) qui règne en maitre sur ce château et
qui montre qui avait peut d'équivalant dans le genre à part Lee, Cushing et
plus tôt Karloff.
Un simple regard de sa part, nous glace le sang, où ce qu'il
nous en reste.
Des décors et des costumes également au top comme dans tous
les films de Corman la technique est très présente et parfaite, à l'arrivée un
bon film d'épouvante qui ne cache pas masquer comme dans le bal, derrière un loup,
il y a le néant.
NOTE : 12.00
FICHE TECHNIQUE
- Réalisation : Roger Corman
- Scénario : Charles Beaumont, R. Wright Campbell d'après une histoire de : Edgar Allan Poe
- Chef décorateur : Daniel Haller
- Photographie : Nicolas Roeg
- Cadreur : Alex Thomson
- Montage : Ann Chegwidden
- Musique : David Lee
- Production : Roger Corman ; George Willoughby (associé) ; Samuel Z. Arkoff, James H. Nicholson (exécutifs)
- Vincent Price (VF : Georges Aminel) : Prospero
- Hazel Court (VF : Paule Emanuele) : Juliana
- Jane Asher (VF : Sylviane Margollé) : Francesca
- David Weston (VF : Jean-Pierre Leroux) : Gino
- Nigel Green (VF : Marc de Georgi) : Ludovico
- Patrick Magee (VF : William Sabatier) : Alfredo
- Paul Whitsun-Jones (VF : Philippe Dumat) : Scarlatti
- Robert Brown (VF : Claude Joseph) : le garde
- Julian Burton : Señor Veronese
- Skip Martin : le nain Quasimodo
- Gaye Brown : Señora Escobar
- Verina Greenlaw : Esmeralda
- Doreen Dawn : Anna-Marie
- Brian Hewlett : Lampredi
- David Davies (VF : Jean Clarieux) : le représentant des villageois survivants
- John Stone (VF : Jean-Louis Maury) : le chef des gardes
- John Westbrook (VF : Jean Topart) : le spectre rouge
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