On ne peut pas dire que Jay Roach est laissé une trace
indélébile dans le cinéma et encore moins le cinéma politique, lui le
réalisateur des Austin Powers, comme beaucoup de ses confrères lui qui vient de
la comédie s'essaie au pamphlet politique, mais sans jamais atteindre son but,
mettant plus en avant la forme que le fond, ce qui est franchement dommage.
Le film qui narre la chute du boss de Fox news Roger Ailes à
la difficulté de passer après la série vue sur Canal Plus The Lounded Voice
avec Russel Crown dans le rôle de Roger Ailes. Série qui avec du temps met plus
l'accent du pouvoir qu'à et pouvait exercer Ailes non seulement dans la chaîne
de télévision mais également en politique avec chaque Président des States
(hors Obama), ce qui fait qu'on a l'impression que le film arrive avec un métro
de retard.
Bien avant Harvey Wenstein connu dans le monde entier plus
pour le mouvement #metoo que son passé de producteurs , il y avait Roger Ailes
le surpuissant Roger Ailes, homme clé de la politique américaine depuis Nixon
et jusqu'à Trump , qui a mais mis en place un system d'information uniquement
dans le but d'assouvir son pouvoir, et quand il est arrivé patron de la chaine
Fow News il avait le jouet pour ses ambitions, même si le propriétaire Ruppert
Murdoch ne se mêlait pas trop du contenu tant qu'il ramenait des spectateurs et
du Business.
Mais derrière Roger Ailes et son pouvoir, il y avait un
pervers monomaniaque qui utilisait son pouvoir tout puissant pour harceler et
violé pendant de très longues années les employées de la chaîne et surtout les
journalistes leurs promettant le pouvoir en échange de coucheries.
A la différence de la série, on ne voit pas trop dans le film,
la puissance qu'avait Ailes pas uniquement sur les contrats des journalistes,
mais le pouvoir global de pourrir la vie de ceux qui lui résistent dans un sens
ou dans l'autre.
Nous sommes en 2016 pendant la campagne présidentielle,
Roger Ailes (John Lithgow) vient d'être licencié par Murdoch (Malcom McDowell) à
la suite des accusations de harcèlement sexuel contre lui. Notamment par
Gretchen Carlson (Nicole Kidman) celle qui va tout faire bouger et pousser
certaines autres femmes harcelées et parlés Ce qui amènera La star de la chaîne
Megyn Kelly (Charlize Theron) de rappeler ce qui lui a fait subir Ailes il y a
une dizaine d'années.
Si ces deux personnages ont réellement existé, comme ceux de
secrétaires, conseillés ou avocats, Roach à la mauvaise idée d'en rajouter une
Kayla Pospisil (Margot Robbie) pour amener de la jeunesse au propos (malgré qu’Ailes
soit handicapé) et peut-être attirer un certain public, cela dénature la réalité
de l'histoire et fait que s'intéresser à trois personnages fait qu'un des
personnages et moins aboutis (celui de Kidman) ;
Ce qu’on n’arrive pas à savoir et comprendre pour le moment
dans ce type d’affaire, c'est cette loi du silence qui pèse sur les actions de
ses hommes, outre bien sur les victimes, mais également les employés, amis et
même autorité qui savaient mais ne disait rien, mais pourquoi tant de silence.
On peut être certain que d'autres affaire va ressurgir et
pas des plus répugnantes.
Charlize Théron domine les débats dans le film, montrant une
classe folle dans toutes les scènes où elle est présente, moins convaincu par
Nicole Kidman et Margot Robbie, en revanche bien aimé John Lithgow, Allison
Janney, et Kate McKinnon.
Cependant la mise en scène est trop ampoulée, comme les
soap-opéras dans les années 90 (Dallas etc.) donnant une impression trop pleine.
Le film a obtenu 3 nominations aux Oscars (Charlize Théron,
Margot Robbie et les Maquillages)
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Jay Roach
Scénario : Charles Randolph
Musique : Theodore Shapiro
Production : Charlize Théron, Beth Kono, A.J Dix, Jay Roach, Charles Randolph, Margaret Rilev , Aaron L.Gilbert, Robert Graf et Michelle Graham
Costumes : Colleen Atwood
Directeur de Production : Robert Graf
Casting : Allison Jones et Ben Harris
Décors : Mark Rickler
Montage : Jon Poll
Photographie : Barry Ackroyd
Maquillage ; Vivian Baker et Kazu Hiro
Effets Visuels : david J.Johnson
Coiffure : Anne Morgan
DISTRIBUTION
- Charlize Theron (VF : Sophie Broustal) : Megyn Kelly
- Nicole Kidman (VF : Danièle Douet) : Gretchen Carlson
- Margot Robbie (VF : Dorothée Pousséo) : Kayla Pospisil
- John Lithgow (VF : Patrick Préjean) : Roger Ailes
- Kate McKinnon (VF : Marie-Laure Dougnac) : Jess Carr
- Connie Britton : Beth Ailes
- Mark Duplass : Douglas Brunt (en)
- Rob Delaney (VF : Laurent Maurel) : Gil Norman
- Malcolm McDowell : Rupert Murdoch
- Allison Janney : Susan Estrich (en)
- Alice Eve : (VF : Antonella Colapietro) : Ainsley Earhardt
- Brigette Lundy-Paine : Julia Clarke
- Liv Hewson (VF : Rebecca Benhamour) : Lily Balin
- Alanna Ubach : Jeanine Pirro
- Elisabeth Röhm : Martha MacCallum (en)
- Spencer Garrett : Sean Hannity
- Ashley Greene : Abby Huntsman (en)
- Brooke Smith : Irena Brigante
- Michael Buie : Bret Baier
- Nazanin Boniadi : Rudi Bakhtiar (en)
- Bree Condon : Kimberly Guilfoyle (en)
- Ahna O'Reilly : Julie Roginsky (en)
- Stephen Root : Neil Mullin
- Madeline Zima : Edie
- P. J. Byrne : Neil Cavuto (en)
- Andy Buckley : Gerson Zweifac
- Ben Lawson : Lachlan Murdoch
- Josh Lawson : James Murdoch
- Robin Weigert : Nancy Smith
- Marc Evan Jackson : Chris Wallace
- Richard Kind : Rudy Giuliani
- Holland Taylor : Faye
- D'Arcy Carden (VF : Claire Morin) : Rebekah
- Tricia Helfer : Alisyn Camerota
- Jennifer Morrison (VF : Cathy Diraison) : Juliet Huddy
- Amy Landecker : Dianne Brandi
- Katie Aselton : Alicia
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