C'est le 9ème film du duo à la ville comme derrière la
caméra, et si j'ai bien voire très bien aimé leurs précédentes collaborations,
et malheureusement ce dernier opus est complètement raté, je tombe de haut car
je m’attendais quelques choses de plus intéressant, peut-être que la
marche était trop haute, le duo ayant voulu faire du Dolan, mais sans son
talent. Comme ses protagonistes ont l’impression que le duo s'est
embourgeoisé et n'a plus rien dire, même si ici le film est une forme de
bavardage intempestif pendant 90 minutes, qui a un moment devient saoulant, si
au moins ce qu'il avait dire ces personnages étaient intéressant.
Dans ce cas pas surprenant que les exploitants n’aient pas couru
après, que deux salles à Paris et 25 en France ce qui va plomber le box-office
du film.
Haut-Perchés c'est un huis-clos, dans un appartement bobo
haut-perchés sur une vue de Pari (pas assez utilisé) où 1 femme Véronika
(Manika Auxire) et 4 garçons Marius (Geoffrey Couët), Nathan (Simon Frenay),
François Nambot (Louis) et Lawrence Valin (Lawrence) qui se connaissent peine
se retrouvent dans cet appartement. On apprend dans leur discussion Ils ont été
toute la victime du même pervers dominateur qui est séquestré dans une pièce. Ce
soir-là, ils ont décidé d'en finir. Tout tour, ils se racontent des
souvenirs qui les lient à cet homme et entrent dans la chambre pour se confronter lui.
Mais ce qui s'y passe entre le monstre et eux reste leur secret.
Comme on ne sort pas de cette pièce (un petit moment sur le
balcon) et qu'on ne sait pas ce qui se passe derrière cette porte (pas verte)
et on subit (le mot est fort) 9 minutes de bavardage, d'engueulade, de
tentative de séduction, qui pour finir on n’apprend rien.
Comme dans leurs précédents films Théo et Hugo dans le même
bateau, le duo de réalisateur gâche leurs messages pas de la provocation
visuelle ou sonore (dans ce cas) mais ici le sujet alors qu'on parle des
agressions des LGBT dans le monde et notamment en France, faire que 5 personnes
dont 4 homosexuels se vengent même s'il s'agit d'un prédateur sans passer par
la justice est malsain en tous cas pour moi.
On retrouve d'ailleurs le duo de Théo et Hugo (Couët et
Nambot) ce qui montre bien que le film on l'espère n'est qu'un accident, car
sincèrement Geoffrey Couët est une catastrophe dans chacun de ses films, il
était même la crevette la moins gustative, avec un floss dance de sa part
complètement inutile, danse déjà classée dans les monuments préhistoriques.
Malgré une photographie la Araki, on se croirait là
dans un énième épisode de Plus Belle la Vie sans intérêt et sans conviction. On
va leur pardonner mais pas sûr que les producteurs reviennent vite vers eux,
car on a constaté ici que le fidèle MK2 ne l'a pas présenté dans ses salles.
Du cinéma expérimental et radical dans la lignée de Rivette ou Lagarde qui n'est pas du tout ma tasse de thée, si c'est le futur du cinéma c'est Disney et ça cela va être compliqué.
Du cinéma expérimental et radical dans la lignée de Rivette ou Lagarde qui n'est pas du tout ma tasse de thée, si c'est le futur du cinéma c'est Disney et ça cela va être compliqué.
NOTE : 7.50
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Olivier Ducastel et Jacques Martinaud
Scénario : Olivier Ducastel et Jacques Martinaud
Musique : Karelle + Kuntur
Production Daniel Chabannes de Sars, Corentin Dong-Jin Sénéchal, Cyriac Auriol et Elisa Sepilveda Ruddoff
Son : Tristan Pontécaille
Directeur de Production Elisa Sepulveda-Ruddoff
Décors : Clara Noël
Photographie : Manuel Marmier
DISTRIBUTION
Manika Auxire : Véronika
Geoffrey Couët : Marius
Simon Frenay : Nathan
François Nambot : Louis
Lawrence Valin : Lawrence
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