Vieux Motards que jamais (en hommage à Peter Fonda), le
Festival Américain de Deauville vient enfin de dévoiler sa sélection et son
jury pour son édition 2019. Faudra qu'un jour le Public System qui gère ce
Festival nous explique leur stratégie alors que tous les autres Festivals
(Toronto, Venise, New York) ont déjà donné leurs sélections depuis plusieurs
semaines. Pas surprenant que ce Festival n'intéresse plus personne ou presque,
sur Tweeter personne ne pose de questions c'est le vide. Alors pour attirer du Monde,
on annonce à grand renfort de Pub l'intégrale de Game of Thrones sur écran
(enfin pas vraiment grand) qui empêchera ses spectateurs sortis de la programmation
des films (on ne peut pas faire les deux avec pour GOT 70 heures de
projection).
Donc cette programmation est à la hauteur de l'attente,
c'est à dire sans peu d'intérêt et montre surement la grandeur du Festival
d'Antan jusqu'en 2007 est révolu et certainement définitivement. Aujourd'hui le
Festival n'est plus capable de faire venir des stars ou des légendes du cinéma
qui ont fait les beaux jours du cinéma, même ce qui ne sont pas dans l’actualité,
il y a encore peu de temps le Festival invitait pourtant Shirley MacLaine,
cette époque est révolue.
Le Festival met en cause Venise et Toronto qui lui font concurrence,
cela a toujours été le cas, mais quitte à ne pas faire venir des équipes de films,
on peut au moins passer des films qui sont attendus (AD Astra, Ça, Rambo,
Joker) cette année que le Terrence Malick "Une Vie rêvée sort du
lot".
Le Festival ne trouvant pas les moyens de faire venir des
grands noms du cinéma, trouve comme excuse que le cinéma à changer et qu'il
faut s'adapter au monde, ah bon ! Non le cinéma aujourd'hui c'est Netflix,
Disney et des projets ambitieux comme ceux cités plus haut, pas des films
politiques en majorité cette année (même Cannes n'a pas osé jusqu'au palmarès),
ce type de film ne marche pas et le public ne suit pas, et donc pourquoi
présenter ici une majorité de films qui sont des premiers films surtout en
avant-première.
Je considère oui qu'il faut des films politiques mais à
petite dose, car un film quel que soit la qualité peut être noyé dans les
autres si tous émettent un message politique, cela devient inquiétant, y a-t-il
encore un intérêt de suivre ce festival et surtout d'y aller.
Leur manque e communication, leur manque de moyen, leur
nouvelle direction dans le choix des films me préoccupent, car ce Festival
était une légende aujourd'hui, les journalistes ne viennent plus de la presse
étrangère mais même locale.
Cette année aussi en plus des tapis rouge d'équipe de films
bien vide (personne pour les Woody Allen et Terence Malick par exemple) le
Festival rendre hommage à 5 stars (avant 7/8 là aussi cela baisse sensiblement)
seront présent Geena Davis, Sienna Miller, Sophie Turner (en espérant pour les
fans de GOT qu'elle ira faire un tour à la projection), Kirsten Stewart et pour
la 3ème fois Pierce Brosnan (le seul libre donc et encore au dernier moment).
Comme il faut bien meubler on va ramener du people français,
remettre le Grand Prix du 45ème Festival à un réalisateur Français Olivier
Assayas et avec la présence d'un seul acteur français de surcroit (Yvan Attal)
qui a un tout petit rôle dans le film alors qu'on présente des films de Woody
Allen et de Terence Malick allez comprendre.
Lors de la soirée du Samedi 7 Septembre, le Festival
présentera des anciens Présidents du Jury pour donner des bonnes ondes !! Comme dans Point Break vont-ils braquer le Festival ?
Heureusement le Jury sauve les annonces avec de beaux noms derrière la Reine Catherine Deneuve et Anna Mouglalis, font-ils qu'ils nous fassent oublier la pauvreté des tapis rouges.
Jury Révélations : Anna Mouglalis, Roman Kolinka, Marie Louise Khondji, Damien Bonnard, Alice Belaidi
Compétition
Bull de Annie Silverstein
Ham on Rye de Tyler Taormina
Judy and Punch de Mirrah Foulkes
Knives and Skin de Jennifer Reeder
Mickey and the Bear de Annabelle Attanasio
Port Authority de Danielle Lessovitz
Share de Pippa Bianco
Skin de Guy Nattiv
Swallow de Carlo Mirabella-Davis
The Climb de Michael Angelo Covino
The Lighthouse de Robert Eggers
The Peanut Butter Falcon de Tyler Nilson & Michael Schwartz
The Wolf Hour de Alistair Banks Griffin
Watch List – Ben Rekhti
Hors compétition
Un jour de pluie à New York de Woody Allen – ouverture
Wasp Network – Olivier Assayas – clôture
American Skin de Nate Parker
American Woman de Jake Scott
Angry Birds, copains comme cochons de Thurop von Orman
Charlie Says de Mary Harron
Greener Grass de Jocelyn Deboer & Dawn Luebbe
Heavy de Jouri Smit
JT Leroy de Justin Kelly
Music of My Life de Gurinder Chadha
Seberg de Benedict Andrews
Terre maudite de Emma Tammi
The Hummingbird Project de Kim Nguyen
Une vie cachée de Terrence Malick
Waiting for the Barbarians de Ciro Guerra
Les Docs de l’Oncle Sam
5B de Paul Haggis
Apollo 11 de Todd Douglas Miller
Making Waves : the Art of Cinematic Sound de Midge Costin
Memory : the Origins of Alien de Alexandre O. Philippe
Miles Davis : Birth of the Cool de Stanley Nelson
This Changes Everything de Tom Donahue
Tout est possible de John Chester
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