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dimanche 8 septembre 2024

13.90 - MON AVIS SUR L'ESPION QUI M'AIMAIT DE LEWIS GILBERT (1977)

 

Vu le film  L’Espion qui m’aimait de Lewis Gilbert (1977) avec Roger Moore Richard Kiel Barbara Bach Curd Jurgens Caroline Munro Desmond Llewyn Bernard Lee Lois Maxwell Michael Bellington Nadim Sawalha Vernon Dobtcheff

Pour retrouver deux sous-marins nucléaires qui ont mystérieusement disparu, James Bond fait équipe avec l'agent soviétique Anya Amasova. Leur mission les conduit à affronter un ennemi redoutable, Requin, un géant de près de deux mètres vingt quasiment indestructible et armé d'une mâchoire en acier coupante telle un rasoir. 007 devra également affronter Karl Stromberg, l'employeur de Requin, qui désire se servir des sous-marins nucléaires volés pour détruire le monde.

L'Espion qui m'aimait, sorti en 1977 et incarné par Roger Moore dans le rôle de James Bond, est un classique qui combine tous les éléments emblématiques de la saga Bond. Dès l'introduction sur les pistes enneigées, le film marque les esprits avec une séquence d'action spectaculaire qui figure parmi les meilleures de la franchise. Cette scène d'ouverture est un modèle de tension et d'adrénaline, ponctuée par un saut à ski mémorable qui donne le ton pour la suite.

Roger Moore, dans son troisième film en tant que 007, incarne avec charme et humour le célèbre agent secret. Il donne à Bond une touche plus légère, tout en conservant l’efficacité et la classe attendues du personnage. Sa version de Bond est souvent plus joueuse et moins sombre que celle de Sean Connery, et L'Espion qui m'aimait en est l'exemple parfait, avec des dialogues pleins d'esprit et des scènes où Moore brille dans son approche décontractée du rôle.

Le film est également marqué par le retour des figures incontournables de l'univers Bond : M, interprété par Bernard Lee, l’ingénieux Q avec ses gadgets toujours aussi improbables, et bien sûr Moneypenny, dont les interactions avec Bond restent délicieusement filtrantes. Ces personnages ajoutent une touche de familiarité qui ancre le film dans la continuité de la saga, tout en apportant de nouveaux éléments rafraîchissants.

L'un des aspects les plus surprenants et fascinants de L'Espion qui m'aimait est l'alliance improbable entre les Russes et les Américains. À une époque où la Guerre froide battait encore son plein, cette collaboration entre ennemis jurés a dû paraître audacieuse, voire choquante pour le public de l'époque. Aujourd'hui, elle ajoute une dimension rétroactive intéressante, un aspect presque nostalgique qui montre à quel point la franchise James Bond savait exploiter les tensions géopolitiques de son temps tout en les transcendant pour créer des alliances inattendues et palpitantes.

Barbara Bach incarne la Bond girl russe, l'agent Anya Amasova, surnommée Triple X, qui tient tête à Bond tout au long du film. Leur dynamique, à la fois de compétition et de coopération, apporte une tension bienvenue, et son personnage est bien plus développé que certaines autres figures féminines de la série.

Une autre surprise de taille pour les amateurs de musique de film est la découverte que Maurice Jarre, célèbre pour ses compositions dans des films tels que Lawrence d'Arabie et Docteur Jivago, avait travaillé sur la bande originale d'un James Bond. Sa contribution musicale, bien que différente du style habituel de John Barry, apporte une nouvelle énergie au film, mêlant suspense et grandiloquence de manière impeccable.

Enfin, le film est mémorable pour ses décors grandioses, notamment la base sous-marine de l'antagoniste Stromberg, ainsi que pour l'introduction de l'un des méchants les plus iconiques de la franchise : Requin, interprété par Richard Kiel, avec ses dents d'acier indestructibles.

NOTE : 13.90

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