On est à la vieille de l'Ouverture du Festival de Cannes
2019 et qui va permettre à mes amis festivaliers de prendre leur pied vu le
programme de cette année et des présences attendues.
Je fini donc mon tour des films en Compétition avec ONCE
UPON A TIME IN HOLLYWOOD de Quentin Tarentino déjà palmé ici à Cannes il y a 25
ans pour Pulp Fiction et nous présente donc ici son 10ème Film, un film dont
l'accouchement a été difficile.
Voilà un film qui a été compliqué à faire et qui s’est fait
attendre c'est le moins que l'on puisse dire et dont le marketing marche même
dans l'attente qu’il ne suscite rien qu'en faisant le "je ne suis pas prêt
», alors que tout est prêt c'est à peu près sûr, mais c'est le marketing de
l'époque.
Compliqué aussi dès le départ dès 2017, en effet dès le
début le film devait être produit par Harvey Weinstein qui a été rattrapé plus
tard par la patrouille dans l'affaire #metoo et Tarentino c'est non seulement
trouvé embarrassé car très lié avec le producteur, mais également il se
retrouvait sans producteur, c'est finalement Sony Pictures qui s’est attaché à
ce projet dingue avec un budget de près de 100 millions de $ et un contrat en
or pour Tarentino même dans le futur.
Le film a été tourné en partie dans l'ancien manoir de
Hughes Heffner le patron de PlayBoy. Le film a été aussi endeuillé par le décès
de Burt Reynolds finalement remplacé par Bruce Dern, et récemment par celle de
Luke Perry.
L'action du film se passe en 1969 et les coulisses de
Hollywood comme l'indique son titre avec comme habitude des histoires qui vont
se croiser avec des personnages et des faits divers connus de toute le monde
mais Tarentino a l'habitude de tordre l'histoire à sa façon et c'est cela qui
m'emballe à chaque fois avec cet humour grinçant et sanglant.
Dans cette année dont c'est le cinquantième anniversaire les
hippies sont à leur apogée, on a marché sur la Lune, La Guerre du Vietnam est
toujours d'actualité, Nixon est enfin Président des States, C'est aussi les
émeutes de Stonewall sur le mouvement de lutte LGBT. Mais du côté d'Hollywood
c'est l'avènement du nouvel Hollywood qui va enchanter pendant 20 ans le cinéma
américain et contourner le code Hays contre la violence et la sexualité.
On va suivre dans cet Hollywood à la mode Tarentino, deux
loosers Rick Dalton (Léonardo Di Caprio) star déclinante d'une série télévisée
de Western, et Cliff Booth (Brad Pitt) sa doublure de toujours, assiste à la
métamorphose artistique d'un Hollywood qu'ils ne reconnaissent plus du tout en
essayant de relancer leurs carrières, mais sont-ils près. Pas loin de chez Dalton,
en plein été chaud, le 9 Août, Hollywood sera marqué par un fait divers
sordide, l'assassinat de l'actrice Sharon Tate (Margot Robbie) épouse du
réalisateur franco-polonais Roman Polanski (Rafal Zaiewrucha) par les disciples
de Charles Manson (Damon Herriman rôle qu'il joue déjà dans une série) mort
récemment.
On n’en sait pas plus de l'histoire et on attend avec
impatience ce qu'il va en faire, en tous cas nos deux héros vont croiser tout
ce qui fait la gloire de Hollywood de l'époque Bruce Lee (Mike Moh), Steve
McQueen (Damian Lewis), James Stacy (Timothy Olliphant), Sam Wanamacker
(Nicholas Hammond) ou Joanna Pettet (Rumer Glenn Willis) la compagne d'Alan
Bates.
Déjà on a un casting prestigieux mais on peut aussi y
rajouter Dakota Fanning, Al Pacino, Emile Hirsch, Maya Thurman-Hawke, Tim Roth,
Kurt Russel, Michael Madsen, James Marsden, Zoé Bell, James Remar, Brenda Vaccaro,
Danny Strong, Clifton Collins Jr, n'en jetez la coupe est pleine.
Donc l'attente est importante, on aura surement une bande
musicale d’ouf surtout en 69, on va beaucoup parler du film avant, pendant et
après suivant sa qualité.
Moi en 1969 j'avais 12 ans et c'était une sacrée année.
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