C'est le premier film de François Valla, film qu'on m'a
vendu comme un Thriller de genre style Jordan Peele, mais pour le moment on
verra après, il n'a ni le talent de Peele et encore moins de Mario Bava où le
style voulu y ressemble plus.
On début du film on assiste à une scène de violence dans un
bus en utilisant les caméras du bus et la caméra du réalisateur, pour ce qui
connaisse pas, il pourrait dire quelle maîtrise (pas faux, le meilleur du film)
sauf que cette scène n'est pas inventée par le réalisateur, car ce qu'on voit
dans cette scène c'est exactement passée de la même façon en 2008 dans un bus
de nuit à Paris avec un scénario identique un jeune homme (ici Achille) qui va
se faire agresser par une bande qui ne semble pas ensemble mais qui vont faire
corps, et après l'avoir volé, vont le taper, comme d'autres voyageurs sortant
du bus puis repassant par l'entrée du chauffeur, tout est identique, il était
bon de le préciser tout de même.
Donc il est vrai que cette scène nous donnait envie de voir
la suite, héla trois fois hélas.
On va donc suivre Achille (Jérémie Duvall) un jeune
adolescent victime d'une sauvage agression dans un bus parisien. Blessé gravement,
il met du temps à s'en remettre. A la fin de sa convalescence, une fois son âme
cicatrisée comme ses blessures, il va passer quelques jours au bord de la mer
chez une tante. Pendant son séjour il va être attiré par Léa (Lola Le Lann),
mais Léa ne l'aime pas et préfère Brian (Jules Pélissier), un jeune homme
hyperviolent défigurée depuis son enfance par une cicatrice.
Pendant plus d'une heure on va suivre Brian finalement pas
si méchant que cela et s'adoucir auprès de sa belle, alors qu'on sent Achille
bouillir et fou de jalousie et mal dans sa peau.
Et puis pour justifier le style Slasher qu'o lui prêtait ,
le film par en lousdé ou Achille s'en vraiment comprendre pourquoi (non Brian
n'est pas un de ses agresseurs) va égorger, planter et tuer plusieurs de ses
amis de compagnie sans qu'on comprenne le pourquoi et le comment comme si ou pour
l'excuser il est resté traumatisé par son agression, et comme cela fini en eau
de boudin , on reste sur notre faim, mais comprenez qu'en étant 4 à écrire le
scénario on comprend que le dialogue n'a pas existé.
C'est dommage car la base était bonne et sa lumière plutôt rougeâtre
annonçait quelque chose mais c'est resté dans les cartons.
Heureusement on a ces jeunes comédiens, on passera vite sur
Jérémie Duvall, hélas dans ce film mais qui à 25 ans a déjà un petit bagage il
avait joué le fils de Lanvin dans le Fils de Jo et c'est lui qui jouait Michel
Drucker à 16 ans dans le téléfilm Qu'est-ce qu'on va faire de toi, au théâtre
il avait joué dans la pièce Full Monty.
Jules Pélissier (Brian) impose sa présence dans ce film
passant du grave à la douceur, et pour les spectateurs de la Nouvelle Star ce
n'est pas un inconnu ayant été éliminé en quart de finale en 2008, il a joué
dans Bus Palladium et surtout Simon Werner a disparu où il jouait déjà le
premier rôle et c'était fait remarquer par son talent, on ne le verra pas la
suite dans Un Moment d'Egarement.
Film qui révélera la jeune Lola Le Hann en 2015 rendant fou
Vincent Cassel, on l'a vue depuis dans Tu ne Tueras point.
Au casting aussi Karidja Touré révélé par Bande de Filles de
Céline Sciamma.
Deux noms aussi connus au générique Belmondo Victor le
petit-fils de Bebel, et Baffie Benjamin le fils de l'humoriste, rôle où il est
le seul à nous faire sourire et semble avoir du talent le garçon.
Donc c'est bien dommage avec un casting avec d'aussi jeunes
talents de ne pas avoir réussi son film totalement. Des trucs bien, mais sa fin
ratée.
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : François Valla
Scénario : François Valla, Erwan Augoyard, Nicolas Journet et Sophie Kovess-Brun
Costumes : Charlotte Pecquenard
Photographie : Tristan Tortuyaux
Montage : Walter Mauriot
Musique : Benoit de Villeneuve et Benjamin Morando
Production : Playground Films
DISTRIBUTION
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