ATTENTION SPOILERS
Synopsis : Brice est de retour. Le monde a changé, mais pas lui. Quand son meilleur ami, Marius, l’appelle à l’aide, il part dans une grande aventure à l’autre bout du monde… Les voyages forment la « jaunesse » mais restera-t-il le roi de la casse ?
Il y a deux façons d'envisager Brice 3, sur le côté de la déconne, comme le vend parfaitement Jean Dujardin, mais également avec un côté de psychologie.
Le premier est le titre du film "Brice 3", d'un côté la déconne, en supprimant du titre la notion du "2" qui aurait été la suite logique du film, mais pour s'amuser le film devient "3" car le 2 a été cassé. Par contre, on peut se poser la question du pourquoi "Nice" à disparu des affiches et de la promo.
Evidemment on peut penser que c'est de la décence par rapport du 14 Juillet à Nice, c'est louable, mais justement c'est pas ce que veulent les terroristes en voulant supprimer de la carte "Nice" ou du moins de les empêcher de rire, or l'avant-première qu'il y a eu à Nice, donne le glas à ce genre de réflexion, faisant un carton aux blagues de Brice.
Si on prend le film dans le sens de la carrière de Dujardin, on doit s'étonner de ce choix à ce moment de sa carrière, car depuis 11 ans les choses ont changé pour l'acteur, il est devenu reconnu par ses pairs et même à l'étranger, et une des personnalités préférés des français, ce qui indique le poids qu'il a dans le cinéma français.
En plus, depuis ce temps, Dujardin à obtenu un Oscar pour son incroyable performance dans "The Artist" , c'est dire, car on est pas près d'en avoir un autre. Mais bizarrement, même si Dujardin s'en sort bien dans ses choix, il n'a obtenu aucun succès notable depuis, à part Les Petits Mouchoirs de Guillaume Canet, mais le film n'était pas au centre du personnage joué par l'acteur.
Donc est-ce que Dujardin, a voulu non pas pour relancer une carrière qui se défend, mais peut-être a t-il voulu revenir à un personnage qui sort des sentiers battus et qu'il aime qu'on se moque, comme cette société de réseaux sociaux prompts à changer d'avis tous les cinq secondes.
Car Brice, lui ne change pas, il est toujours asexué , a toujours le QI d'une huître (l'une des meilleures séquences du film), et il ne veut pas grandir , c'est cela qui peut sembler bizarre, le personnage date de plus de 20 ans , par un jeune en or, avec un acteur qui a grandi il a maintenant 44 ans, mais son personnage est resté dans sa bulle (de savon) , allant maintenant dans des bulles japonaises (un petit manga pour faire jeun's ou pour ne rien dire tout simplement).
Mais Brice comme Dujardin est fidèle en amitié, on retrouve son ami Marius (Clovis Cornillac) qui n'est pas un restaurant dans la vrai vie, mais qui se promène en pouce-pouce dans la forêt dans une ïle de Thailande, mais aussi bien son meilleur ennemi Igor d'Hossegor (Bruno Salomone) toujours aussi fourbe, et où Aurier, aurait pu dire de lui, en fumant qu'il est fourbe et est une fiotte 500. On retrouvera le temps d'une séquence digne des Boys-Bands qui existaient il y a 20 ans, Bruno et Eric Collado sur un bateau de pêche. Amitié quand tu nous tiens.
Amitié avec un nouveau personnage dans la saga, Fabrice (avoir un bon copain) avec sa mèche blonde (digne de Lamothe dans Papy fait de la Résistance) , auxquels Brice vous une amitié profonde, mais Fabrice s'en Fish pas mal. Fabrice est joué par le grand acteur caméléon "Gaston Le POisson" déjà vu en requin dans "Les Dents de la Mer", en poisson rouge dans "Le monde de Nemo) et surtout Willy dans "Sauvez Willy" dans un rôle à la De Niro avec une prise de poids comme dans Raging Bull.
La première partie du film est plutôt bien réussie, que ce soit sur Nice, où ça partie à Hossegor, avec le sculptural Grégor (Alban Lenoir) qui a mis Igor au plus bas (il faut dire qu'il fait deux tailles de plus) , Brice lui touchant ses tétons (comme Jean à ses fans, en tous cas un) avant de s'en prendre une derrière la tête, l'avantage c'est pas cela qui lui a atteint le cerveau (oui pardon on parle du vide, du néant) et filer dans un manga jaune fluo.
Et c'est à partir de la, que tout se gratte (pardon se gâte) Brice et Igor font cause communes pour allez à Hawai sauvez Marius, mais il va faire Fanny (car il va se retrouver dans une île autour de la Thailande) et cette partie qui lui fera obtenir un César (Ca y est j'ai fait ma trilogie), et même pas de pirates sur la route, laissant le soin de se faire claquer par Obélix dans la Manche.
Et c'est à partir de là que ça part en couilles, car dans cette île imaginaire, un faux Brice, on pourrais même dire une caricature à pris le pouvoir dans cette île paradisiaque et met les habitants sous sa coupe, ce personnage mégalomane (joué par Dujardin aussi) est un reflet de la société, qui pète plus haut que son cul, une sorte de Ibrahimovic de la vanne, qui n'est pas la meilleure idée du film, car on se retrouve d'un coup dans une émission d'Hanouna (même si le film est financé par M6) avec Ibiza jaune fluo et des personnages et de la musique qui ne ressemblent pas au personnage, et c'est vraiment long, très long comme un jour sans fin.
Même les vannes Kass to Kass, n'ont pas la même valeur que dans le 1, l'esprit h'est plus là, et la table ne tourne plus, sans parler de ce Brice vieilli proche de la fin avec des gosses insupportables que Brice cassera bien sur, car c'est sa vie, son ambition, avoir toujours le dernier mot (où plutôt la dernière vanne), qui réagit à son histoire, comme Dustin Hoffman dans Little Big Man, Indien vaut mieux que deux tu l'auras.
A l'arrivée je ne pense pas que le film marchera aussi bien que le premier, même si Brice à pas changer (même de look), le public a beaucoup changer.
On est passé hélas à côté de la vanne entre Patrick Chirac et Brice, c'est dommage, mais l'un comme l'autre et tous les autres films de ce genre cette année, montre que le Public a besoin de rire à autre chose, maintenant il faut trouver le bon credo.
Donc un film très inégal, une première partie acceptable et une deuxième partie difficile, où les vannes sont presque tous dans la Bande Annonce, et de moins haut niveau que le premier, et démontre une nouvelle fois, qu'un personnage de scène de 10 minutes est difficile à allonger sur 90 minutes, et que les Histoire sans Fin avec moults épisodes n'est peut être plus ce que l'on cherche, car il est difficile d'élargir l'univers d'un aussi sympathique imbécile, toute le monde n'est pas Charlot ou Groucho.
Est ce Brice qui ne veut pas changer, ou Jean Dujardin qui reste statique sur sa carrière et obligé de revenir à ses débuts, what else !
- On voit tes fesses Brice !!! Et Alors on voit bien ta tête et je dis rien
Note : 11.20
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : James Huth
Scénario : Jean Dujardin et James Huth
Dialogue : James Huth, Jean Dujardin et Christophe Duthuron
Musique ; Bruno Coulais
Production : Eric et Nicolas Altmayer, Marc Dujardin et Sonja Shillito
Son : Pierre André, Nicolas Provost, Alian Feat et Cyril Holtz
Scripte : Francine Cathelain
Costumes : Charlotte David
1er Assistant Réalisateur ; Maurice Hermet
Directeur de Production ; Pascal Roussel
Décors ; Emmanuelle Pucci et Pierre Queffélean
Montage ; Antoine Vareille
Photographie ; Stéphane Le Parc
Coiffure ; Gérald Portenart et Bettina Miquaix-Keller
Maquillage : Sophie Benaiche
DISTRIBUTION
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