Dès l'entame de ma chronique, je donne l'indice pourquoi cette série au bout de 7 ans a raison de s'arrêter au bout de 4 saisons, ce que Canal aurait du faire au bout de la 2ème saison. En effet pour moi, la série ne devait être que l'incarnation que ce que Olivier Marchal avait vécu en tant qu'ancien flic, et la saison 1 dans la lignée de The Shield était plus efficace, avec ses conflits comme dans Quai des Orfèvres entre Flic, et ou la frontière entre grand banditisme et police était mince, des affaires récentes nous en donner la preuve.
Le problème, c'est que la série avec les mêmes personnages a été reprises par Abdel Raouf Dafri , talentueux scénarise de Mesrine et de Dheepan et Le Prophète, mais qui divise dans le milieu du cinéma entre son côté ancien Rmistes qui donnent des leçons, et de son côté bobo de gauche qui exaspère certains. Et dès la reprise en main par Dafri, la série est tombée dans une succession de fusillades, de morts plus ou moins sanglantes, et avec des personnages qui passent d'un épisode à l'autre (voir dans le même) d'un camp à l'autre, d'un braquage à une arrestation sans qu'on est un seul moment où on peut comprendre le fin du fin de l'histoire.
On s'aperçoit ici que le scénariste, ne différencie pas les uns ou les autres, mais la série a perdu de son intensité , surtout de puis le départ de Wachewski ( Nicolas Duvauchel) qu'on adorait détester, mais qu'on a passé de vie à trépas, comme ce débarrasser de ce qui bon dans le jambon.
Il nous reste Caplan (Jean Hugues Anglade), Morlighem (Joseph Malerba) et Roxane Delgado (Carole Rocher) pour mener à bien, les idées farfelus du scénariste, empêchant les protagonistes de rédemption salutaire, ce qui implique ici qu'un salaud reste un salaud.
Après la mafia Russe dans la troisième saison, on franchit la frontière, pour entrer dans la mafia Turque, avec une histoire sordide de viols et meurtres d'enfants entre les deux camps, ce qui donnera, c'est fait pour cela, vengeance, manipulation, chantage et extorsion puis meurtres sans qu'on y comprenne pas grand chose.
Mais comme on est jamais à l'abri du n'importe quoi, on apprend que Caplan à un frère Nathan (Boris Terral) qui est en prison depuis quelques années (ça tombe bien) et qui va entrer dans la série comme une lettre à la poste qu'on aurait égarée. Déjà la filiation semble pas évidente, mais Terral n'amène non seulement à l'histoire, et encore moins à son personnage.
Bon, sien sûr on a le droit à tout, image sombre, bleutée (même en plein jour), de la pluie en abondance, de la poussière, de la sueur (cela sent à travers l'écran) et du sang, durant ces 8 épisodes, dont il manque un évident rythme mais surtout un fond d'histoire auxquels d'intéressé.
Mais vous inquiétez pas dans cette dernière saison, on perd un méchant et un flic à chaque épisode;, pour s'assurer qu'ils ne reviennent pas dans une cinquième saison (à moins que tout cela soit un rêve, ou plutôt un cauchemar, et que Caplan et compagnie sont toujours là, à surveiller toutes possibilités de se venger et de gagner un peu d'argent (la ficelle ici est un peu grosse). Un bon tueur qui va empêcher nos héros à se suicider, ce qui est de plus en plus leur préoccupation première.
Donc beaucoup de concept de violences, barquo, viols, les Turcs, la prison, les évasions au lever de soleil (ouah comme c'est facile) , Marseille qui s'en prend plein la tête et bien sur Nathan, cela fait beaucoup quand même.
Je suis pas un grand fan d'Anglade, donc on passera pour ce jeu monocorde et sans passion (un peu bedonnant) mais comme dans les films de Audiars ou Olivier Marchal il y a des gueules plus ou moins intéressantes (Boris Terral, Thierry René ou Geoffroy Thibaut) mais de bonnes gueules avec beaucoup de talents qui donne un semblant de vérité au film (Joseph Malerba, Isabelle Renaud, Karole Rocher, Pierre Laplace, Michel Subor, Renaud Rutten ou Slimane Dazi.
A l'arrivée, Barquo c'est comme toutes ces séries qui s'étendent de saison en saison, sans s'avoir s'arrêter, comme je suis plus friand des séries courtes moins de 10 épisodes, et sans plus de 2 saisons, je ne regretterai pas cette série, et au revoir Caplan, Delgado Morlighem.
Note : 11.20
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Xavier Palud et Pascal Jardin
Show Runner : Olivier Marchal
Scénario : Abdel Raouf Dafri
Production : Capa Drama (Canal +) Claude Chelli, Hervé Chabalier
Directeur de Production : Yorick Kalbache
Musique ; Erwann Kermorvant
DISTRIBUTION
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