En rentrant chez lui, Jean-Louis Bordier, un quadragénaire, se rend compte que son cœur ne bat plus. Jean-Louis ne sent plus aucun pouls mais demeure conscient. Il parvient toujours à parler et à se mouvoir. Mais est-il encore vraiment vivant ? Personne ne comprend cet étrange phénomène, pas même son meilleur ami vétérinaire Michel. La femme de Jean-Louis, Valérie, demande alors des conseils à sa « coach de vie » — légèrement gourou — Margaux. Cette dernière, apparemment connectée aux forces occultes, pense avoir une solution..
Le politiquement incorrect Laurent Laffitte (les César et
Polanski s'en souviennent) adapte ici la pièce de Sébastien Thiéry, dont on se
rappelle qu'il s'était complètement nu à la soirée des Molières, comme ici les
personnages de Laffitte et Macaigne (Totalement et sans pudeur aucune)
Plusieurs sujets dans cette comédie absolument absurde, le
pouvoir dévastatrice des gourous médecins (et on s'en aperçoit depuis 2 ans)
qui oblige Jean Louis qui n'a plus que quelques jours à vivre car son cœur
c'est arrêté , de prendre les conseils d'une docteur (Garcia) qui
lui propose de voir le sexe , non pas de lui , mais de la mère de Jean Louis
(Vincent) , ou d'avoir une photo par où Jean Louis est venu , comme le célèbre
tableau de Courbet qui fait scandale de nos jours , comme si on venait des choux
ou des roses.
Mais à son rythme (lent) Laffite petit à petit nous met mal
à l'aise pour notre bien, bien sûr on peut parler de viol mentale (envers la
mère de Jean Louis) mais toutes les astuces employées par Jean Louis et sa
femme (Viard) accompagné par le meilleur ami spécialiste du corps de la femme,
enfin presque il est vétérinaire, et pas gynécologue.
Tout est absurde pour mettre à raison la mère de Jean Louis,
jouée par la formidable Hélène Vincent et les scènes avec Michel le copain
(aussi formidable Macaigne) sont plutôt délirante et assez drôle, Laffitte se
réservant du mari sage mais perdu dans ses convictions. Pour les amateurs et
matrices (voir mateurs) vous pourrez voir et asse longtemps le sieur Laffitte
complètement nu en petite forme.
C'est vrai que sait cruel, mais le seul fait d'aller au bout
des intentions de l'origine de la pièce, m'a bien fait rire et c'est un gros
délire, malsain c'est vrai, mais au moins on rit, jaune peut-être mais on rit.
Maintenant pour ceux qui ont besoin d'une psychanalyse évité
cette du film à moins que ;
Dans le film on retrouve un instant dans un bois en travesti
le jeune Luca Malinowski qu'on avait trouvé en petit ami de Vincent Lacoste
dans Plaire, aimer et courir de Christophe Honoré
NOTE : 12.20
FICHE TECHNIQUE
- Réalisation : Laurent Lafitte
- Scénario : Laurent Lafitte, d'après la pièce de théâtre L'Origine du monde de Sébastien Thiéry
- Photographie : Axel Cosnefroy
- Costumes : Carine Sarfati
- Musique : Gabriel Fauré
- Montage : Stephan Couturier
- Production : Alain Attal
- Producteurs délégués : Xavier Amblard,
- Société de production : Trésor Films, avec la participation de 2L Productions, France 2 Cinéma et Artémis Productions
- Société de distribution : StudioCanal
- Laurent Lafitte : Jean-Louis Bordier
- Karin Viard : Valérie Bordier
- Vincent Macaigne : Michel Verdoux
- Hélène Vincent : Brigitte Bordier
- Nicole Garcia : Margaux
- Pauline Clément : L'employée du magasin de photocopies
- Luca Malinowski : Le travesti
- Judith El Zein : Le travesti (voix féminine)
- Juliette Bettencourt : Valentine, à 16 ans
- Christine Beauvallet : La mère de Valentine
- Benoît DuPac : Le père de Valentine
- Cédric Leffray : Jean-Louis, à 16 ans
- Pascal Lifschutz : Le père de Jean-Louis
- Jean-Claude Bohbote : M. Gillet
- Grégory Gaule : Le pompier
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire